Le douzième chapitre

[Souviens-toi] l'été 1986.
Les vacances en Vendée, la plage, le lotissement réservé aux familles de l'usine.
Pour David et Samuel, 12 ans, les vacances c'est sacré.
Cette année-là, ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge.
Ils deviennent vite comme les 3 doigts de la main (d'une tortue Ninja ou bien d'un lépreux de Jakarta.)
Bref, inséparables.
Mais ce sera leur dernier été là-bas :une industrie en faillite, des évènements qui tournent mal et surtout : Julie disparait.

30 ans plus tard, David est écrivain et Samuel est son agent.
Mais le passé revient sous la forme d'une enveloppe Kraft pour les deux amis. À l'intérieur, un manuscrit relatant ce qui s'est passé en 1986.
Seul le 12e chapitre change pour chacun .

L'aveugle. le sourd et le muet.

Mais que s'est-il vraiment passé cet été là, il y a 30ans ?

Ça donne envie nan!?
En tout cas l'idée est originale. Un manuscrit chelou, un passé trouble... Ca pue le mystère à plein nez !

Je vais me régal...Et béééééé non. .. GROSSE DECEPTION 😶😶😶
Gné.

😊 D'abord L'intrigue : faut pas être Sherlock pour en deviner un peu la trame. Dommage mais pas gênant.
Ca gâche juste un peu le plaisir c'est tout.

🤔 Ensuite la construction, Tu fais des allers-retours 1986-2016.
Tu apprends les choses petit à petit mais je trouve, à la lecture du manuscrit, qu'il y a trop d'infos « perso », déjà là….ca m'a gênée.
Limite on sait quand il se curait le nez etc... alors que c'était il y a 30ans !

😐Les Personnages : J'aime bien quand les personnages sont des enfants.
Ici, les enfants sont devenus adultes. Autant David et Samuel étaient comme cul et chemise, Là, Samuel (toujours meilleur ami) est présent au début de l'histoire pis zou, on n' entend plus parler ou presque. Heuuuu ok.
Franchement, tu m'envoies un truc chelou par la poste sur mon passé, je flippe un peu quand même et je reste dans le coin avec mon pote. Pas toi Minou ?

😒 Quand à la dernière partie.... C'est là où l'auteur m'a totalement perdue !!!
Une fin et une explication très tirées par les cheveux(Pourtant je les aime mes cheveux).
PAS CREDIBLE du tout. je n'ai pas adhéré.
La raison, le dénouement.. Comment dire... Bah j'ai terminé le livre en mode rien à foutre, en levant les yeux au ciel et en soufflant d'agacement.

Oui, c'est vrai j'ai été happée par le livre au début et puis le Gros FLOP.
BOF bof et REBOF
Les avis étaient tellement +++ que je me suis laissée tenter ... ben NAN.

Pis, je pensais découvrir un nouvel auteur, mais j'avais déjà lu (et été déçue)
J'avais oublié son nom en fait.
Donc 2 livres, 2 déceptions , faut que j'arrête.

Ps : Heureusement que j'avais noté quelques trucs sur le bouquin juste après ma lecture ….. il est déjà tombé aux oubliettes !

N. E. X. T.
* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *

Deux amis de longue date, David un romancier et Samuel son éditeur, reçoivent tous deux une mystérieuse lettre… Cette missive revient sur des faits qui se sont déroulés en 1986, lorsqu' enfants, ils passaient leurs étés en famille dans un village vacances réservé au personnel de l'usine de M. Vermont. La sidérurgie qui employait leurs parents et les ouvriers de la région.
Une troisième lettre aurait été envoyé, mais à qui ? et surtout, par qui ???
Retour à Saint Hilaire, dans un climat fragile, pour revivre des souvenirs d'enfance, la rencontre avec la petite Julie et les cachoteries des adultes…
C'est dans le douzième chapitre que le corbeau a dissimulé les indices qui lèveront le voile sur un mensonge bien gardé…

Dans ce thriller, le récit s'alterne entre présent et passé et entre les divers personnages. Une construction assez classique… Malgré tout, j'ai quelques fois perdu le fil de l'histoire Je l'ai trouvé un peu lente et longue.

Si tu me sens moins enthousiaste que pour « les réfuges » que j'ai lu juste avant, Tu vois juste ! J'avoues que l'intrigue de ce thriller
m'a peu emballé, un effet de déjà lu.
Peut-être aussi parce que j'ai compris le dénouement bien avant la fin et que l'effet de surprise m'a manqué…

J'en attendais surement un peu trop car je suis encore dans le Whaou « des refuges » ! Mon engouement n'est pas encore retombé ! ça m'apprendra à être aussi impatiente !

Cependant, la lecture n'a pas été désagréable non plus, c'est tout de même un polar qui saura te distraire.
La griffe de l'auteur reste fluide et plaisante.
Je vais tenter un autre titre, en suivant les recommandations de @le_lecteur_suricate qui partage mon opinion concernant cette lecture.

J'avais adoré les refuges et je me suis dit que j'aimerais le 12e chapitre. Je m'attendais à un nouveau thriller psychologique entrainant mais, même si j'ai été prise par l'histoire au début, j'ai commencé à la trouver longue vers le milieu. La fin était prévisible. Ça reste quand même un livre sympa mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

C'est... compliqué...

J'ai découvert Jérôme Loubry avec Les refuges , roman coup de coeur, qui m'a donné envie de me ruer sur tout les autres livres de cet auteur. Mais ma lecture du douzième chapitre n'a pas été aussi enivrante que je l'aurais voulu.

Commençons par ce que j'ai aimé, il y a l'écriture, fluide et légère. Il y a les personnages, profonds, travaillés et attachants et surtout il y a cet enquête qui balance entre passé, présent et chapitre de roman. Tout cela est une réussite. Et j'ai adoré.

Malheureusement ma lecture c'est vu entaché par un seul grain de sable... J'ai deviné trop rapidement où l'auteur nous emmènerais dans sa conclusion... C'est dommage car les deux points de bascule du roman, on été devine trop tôt, étaient peut-être trop prévisible, trop vu, trop classique, je ne sais pas. En tout cas j'ai passé une bonne partie de ma lecture à prier pour que ce livre ne se termine pas comme je l'imaginais... Et c'est pourtant ce qui c'est produit et cela m'a réellement embêté.

En bref, je reste quand même amoureuse de la plume de cet auteur et je suis parfaitement convaincue que ce roman trouvera un public à toucher.

Belles lectures à tous.

Je pense que la lecture d'un livre est une question de feeling, parfois un lien fort se forge entre un roman et son lecteur et parfois, il arrive qu'on passe à côté... Et à mon grand regret, je suis complètement passée à côté de celui-ci... Est-ce-parce que j'en attendais trop peut-être?
Quoiqu'il en soit, tout le long du roman, j'ai eu le sentiment que l'histoire se déroulait sans que je n'y sois vraiment, j'ai regardé les personnages interagir mais mon regard vide fixait le mouvement des pages qui se tournaient au rythme du lent va et vient des vagues et pourtant malgré quelques remous angoissants, j'ai trouvé la mer plutôt calme et trop plate... J'ai trouvé que la narration manquait d'impact et que l'histoire était trop hasardeuse. Malgré une idée d'intrigue plutôt originale, je me suis sentie abandonnée comme si ce livre n'avait pas tenu toute ses promesses, en tout cas, c'est ce que mon ressenti intérieur me murmure...
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Je dois tout de même reconnaître que ce roman ne manquait pas de mystère, j'ai ressenti à plusieurs reprises des pics de stress. J'ai adoré le fait que David, un écrivain célèbre devienne à son tour le personnage principal d'un manuscrit, son sort entièrement livré à un mystérieux auteur qui semble avec une troublante habilité, se fondre parfaitement dans sa peau. Un manuscrit qui a pour but de réveiller les fantômes du passé. Cette approche est intéressante et l'atmosphère est lourde de mystère. C'est terriblement déstabilisant de se sentir dépossédé de son passé.
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Parfois, il est nécessaire d'écouter les murmures du passé pour pouvoir revenir dans le monde des vivants. Les souvenirs refoulés peuvent nous détruire ou bien nous sauver si on accepte de regarder la vérité en face avec courage...
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Une intrigue originale dans le fond mais qui ne m'a pas transcendée plus que ça ...

Je n'ai pas entièrement apprécié ce roman. le début m'a complètement séduite car le procédé narratif est original. Un mélange d'époques, de narrateurs, un huis clos, les non dits, des mensonges, la misère sociale, la violence physique et psychologique, des personnages face à des choix cornéliens, des souvenirs traumatisants instaurent un climat oppressant mais qui m'ont incitée à vouloir en savoir plus, à découvrir la vérité. le problème est, qu'à un moment, j'ai eu l'impression que l'histoire stagnait, s'essoufflait. Les détails s'accumulaient jusqu'à devenir, pour moi, incohérents et j'avoue avoir "décroché" ! Et heureusement, les dernières pages ont relancé l'intrigue. Les révélations se succèdent,n les langues se délient, les masques tombent. le rythme s'accélère et le roman se termine sur un ton inattendu, positif et peut-être un peu moralisateur et il m'a presque entièrement réconciliée avec le récit !

J'ai beaucoup aimé les refuges du même auteur alors j'ai voulu en découvrir plus.
Dans ce livre ( antérieur aux refuges), l'écriture est plus ampoulée, moins fluide.
L'histoire est prenante mais le dénouement se devine quelques chapitres avant la fin.
Je conseillerai néanmoins la lecture de livre mais avant les refuges

Voilà un roman à énigme captivant. Jérôme Loubry en a soigné la construction pour ménager au maximum le suspense. Il déploie deux lignes narratives, l'une en août 2017, l'autre l'été 1986. le narrateur, David, est un auteur à succès. Il vit dans une somptueuse villa de bord de mer. Ses relations avec sa femme, Sarah, sont quelque peu houleuses. Il n'est pas facile de partager la vie très particulière d'un écrivain. Son éditeur, Samuel, est aussi son ami d'enfance.

David et Samuel reçoivent tous les deux un manuscrit qui les renvoie à l'été 1986 au centre de vacances de l'entreprise où travaillent leurs pères, sur la côte vendéenne. Une troisième personne inconnue en est également destinataire.

Jérôme Loubry s'attache à l'aspect social de l'histoire, qui fait de son roman, une oeuvre vraiment originale. L'usine va déposer le bilan. Les ouvriers vont se retrouver au chômage dans le contexte de la fin des années 80 qui est économiquement très difficile. Leur patron, dévasté par les évènements, souhaite qu'ils profitent d'un dernier été, au village qui a été construit spécialement pour eux à Saint Hilaire de Riez. L'annonce des licenciements ne sera faite qu'après l'été.

Le douzième chapitre est un roman très dense, avec la mise en abîme du récit d'enfance. de nombreux thèmes sont abordés : l'écriture, les rapports de classe, les violences conjugales, la maltraitance, l'enfance, la culpabilité. Jérôme Loubry privilégie le suspense, mais son roman creuse aussi la psychologie des personnages.

Jérôme Loubry s'inscrit sur la liste des écrivains français de romans noirs les plus efficaces. Son éditrice, Caroline Lépée, est aussi celle de Guillaume Musso.

Je ne sais pas pourquoi je suis passée à côté de ce bouquin, c'est pourtant un bon polar et comme d'habitude avec Loubry, les pages se tournent toutes seules, mais
Si je me suis laissée prendre au jeu du va et vient entre les deux époques et si j'ai apprécié la peinture de l'année 1986, j'ai été déçue par la partie « enquête » trente ans plus tard. Les personnages, qui enfants étaient émouvants, sont sans chair et peu crédibles et la fin, cousue de fil blanc, enlève encore un peu de plaisir à cette lecture.
En écrivant cette chronique, je me dis que je suis dure car il y a beaucoup de petites touches positives dans ce polar mais la mayonnaise n'a pas pris.

David et Samuel sont amis d'enfance, le premier est devenu un romancier reconnu alors que le deuxième l'édite. Lorsqu'ils reçoivent chacun un exemplaire d'un manuscrit avec pour seule différence le douzième et dernier chapitre, ils sont obligés de retourner dans leurs souvenirs. Cet été de 1986 où dans un climat social fragile, ils passent leurs vacances à Saint-hilaire dans un centre appartenant à l'employeur de leurs parents. Ils revivent pas à pas l'été de leurs douze ans ainsi que leur rencontre avec Julie, une fillette qui disparaîtra à la fin des vacances. Ils se rappellent les cachotteries des adultes et de leurs airs graves, pas de doute, on leur a caché des événements que le mystérieux manuscrit va les pousser à découvrir.

J'ai beaucoup aimé suivre l'été de ses trois enfants, certaines scènes m'ont rendu nostalgique. J'ai d'ailleurs préféré les passages traitant du passé car si l'attachement pout les enfants était bien présent, les adultes qu'ils sont devenus ne m'ont pas autant touché.

Si dans ce thriller psychologique traitant de l'enfance, de ses peurs, de ses drames et ses joies, le suspense n'est pas insoutenable, il n'empêche que l'on ne peut s'empêcher de se poser des questions et cela a permis de maintenir éveillé mon intérêt. L'atmosphère est palpable, on ne suit pas seulement nos personnages, on plonge avec eux dans leurs quotidiens d'enfants qui grandissent devant nos yeux.

La construction est assez banale puisqu'on est dans l'alternance passé/présent mais l'humanité qui se dégage de cette histoire fait toute la différence et rend émouvant certains passages.

Malheureusement le dénouement lui m'a semblé tiré par les cheveux, j'avais un doute sur celui-ci espérant une bonne surprise, ce qui n'a pas été le cas.

En résumé, j'ai passé un moment sympa même si après tous les excellents retours que j'ai pu lire, j'en attendais peut-être trop. Cela ne m'empêchera pas de découvrir d'autres romans de l'auteur.
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