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3,77

sur 1171 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Autant j'ai été subjuguée par Les refuges autant le douzième chapitre m'a un peu laissée de marbre. Au point que je ne sais comment argumenter ma chronique.

Happée au départ par cette histoire de manuscrit mystérieux que reçoivent deux amis, David et Samuel, un manuscrit qui réveille les murmures et fantômes du passé. Happée par ce côté mystérieux qui semble cher à l'auteur et déjà omniprésent dans Les refuges, j'ai aimé la distillation de l'angoisse que génère les secrets, un passé trouble. On a envie de savoir ce qui s'est tramé cet été 1986 et ce que contient ce fameux douzième chapitre.

Passé ce cap, j'ai perdu le fil de l'histoire, ce douzième chapitre trop sibyllin pour assembler des pièces de puzzle.

Il y a des lectures comme ça, qui commencent bien puis vous emmènent en zone absente. Vous décrochez, vous lisez jusqu'au bout mais vous n'y êtes pas. Cela vous parle ?


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« - Au fait vous écrivez quoi comme bouquins ?
-Des thrillers, répondis-je amusé de rencontrer une personne qui ne m'avait jamais lu.
-Et comment elles finissent vos histoires ?
-Souvent mal.
-Dans ce cas, je suis heureux de ne pas ressembler à vos héros ! Cela veut dire qu'il y a une chance que tout cela se termine bien ! »

Et heureusement que se soit terminé ! Je ne lis jamais de thrillers, je n'aime pas les thrillers !
Mais alors, pourquoi ai-je lu celui-ci ?
Tout simplement parce que je « traîne » sur vos commentaires, que je suis attiré, que je suis influençable et que j'ai beaucoup de respect pour la grande quantité du peuple Babeliote qui se nourrit et se régale de thrillers et qui en parle tellement bien…ou mal.
Je voulais aussi me faire une opinion sur ce roman récent estampillé « thriller » avec une histoire de manuscrit énigmatique adressé à des adultes 30 ans après les faits énoncés alors qu'ils n'étaient que des enfants. Ça m'a fait rêver, un peu comme un roman d'Eugène Sue.
Et bien si j'avais su... J'aurais pas lu.
En fait, non, c'est exagéré. La balade en Vendée dans les années 80 façon « Hôtel de la Plage » un peu trash avec un balafré de la joue, est plutôt cool avec son brassage social de base. D'un côté le patron qui, quand tout va bien est le gentil tout plein et qui devient le méchant de service quand la machine dévisse.
Du coup, les ouvriers boivent, ourdissent des plans déments et débloquent de vices.
Un poil stéréotypé tout de même. Mais, quand une petite minette, sur la plage est retrouvée inerte, on s'accroche un peu pour éviter d'en rater une miette.
On compatit pour le coupable qui ne l'est pas et qui s'envoie 31 ans de taule. La justice quand même ! Je n'oublie pas non plus le gendarme retraité qui n'a jamais accepté d'être passé à coté de son enquête, tout ça baigné d'un petit côté ésotérique avec une fantômette dépressive et pendue coquette.
Mais n'est pas mort qui croit, il y a donc des ombres qui planent, mais pas pour moi.
(hou-hou-oou-oou!). I'm the king of the divan.
Jérome Loubry a écrit une partie du « Douzième Chapitre » en italique, peu importe la police pour l'enquête, alors pour rétablir tout ça, je ne l'ai pas lu en diagonale, je me suis enfilé 330 pages pour avoir un frisson de transpiration les 30 dernières. Bien sur je suis sûrement un peu réducteur mais c'est cher payé. Pourtant j'avais envie d'avoir envie. Tant pis.
Pour moi, « thriller » c'est Michaël Jackson. I'm bad.


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Eté, plage, maison hantée, pleine lune, enfants de douze ans et expéditions nocturnes à la lampe de poche pour faire le plein de sensations...
Le Club des Cinq ? Pas loin. Je pose 5 et je retiens 2, j'arrive à 3 petits héros, dont 2 que l'on retrouve 30 ans plus tard dans l'histoire, en tant que destinataires d'un manuscrit.
Dans l'équation, il y a également 12 chapitres - ceux de ce manuscrit, justement.
Et puis le chiffre 3, comme le nombre de versions différentes du 12e chapitre.
Enfin non, 4 : 3 écrites, 1 orale.

J'avais aimé 'Les chiens de Détroit' du même auteur, je viens de relire mon avis pour voir ce qui m'avait plu.
Ô stupeur, il semble y avoir pas mal de points communs entre ces deux thrillers (crise économique et ruine(s), légendes, peurs enfantines, violence & folie adultes), mais ce dernier m'a semblé naïf et cousu de fil blanc, destiné à de très jeunes lecteurs, et totalement prévisible.
J'ai relu le nom de l'éditeur de la version brochée : cela s'adresse bien à des adultes.

L'impression de lire un mélange de mauvais Bussi ('Sang famille' en particulier) et de 'Accès direct à la plage' de Blondel ne m'a pas lâchée.
Agacement accru par des clichés, des métaphores marines à outrance, et un suspense lourdement entretenu à coup de cliffhangings maladroits :
- « Sans m'en douter (...) je saisis à pleine main mes malheurs les plus précieux. »
- « Mais à cet instant, j'ignorais que ma femme aurait raison. »
- « L'été approche, tu te souviens de ta promesse ? »
- « (…) en voyant le visage à la une, [elle] aurait trouvé sans s'en douter la réponse à une de ses questions. Elle aurait pu savoir ce qu'il faisait lorsque la nuit tombait. Et la réponse l'aurait glacée d'effroi. »
- « Ce fut l'une des dernières nuits où on le vit au Bois Tordu. »
etc.

Seul le quatrième 12e chapitre m'a touchée, vraiment, de même que ce qui est suggéré dans les remerciements.
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Un écrivain célèbre et plutôt discret reçoit dans sa boite aux lettre un manuscrit comprenant différents chapitres, son ami d'enfance et désormais éditeur Samuel reçoit également ce même manuscrit. Sur ceux-ci il est question de l'année 1986 et David semble être le personnage principal de ce récit.

Après enquête de leur part un troisième manuscrit a également été distribué les récits sont identiques sauf pour le fameux chapitre 12.

Alternant entre le passé et le présent le récit nous narre l'enfance de Samuel et David durant leurs vacances à Saint Hilaire de Riez, à cette période de nombreux faits troublants se sont passées dont la disparition de deux jeunes filles.


Un récit qui se lit au pas de course tant on est pressé d'en savoir plus sur ce fameux été et sur le pourquoi de ce fameux chapitre, j'ai cependant été déçu par le final que j'ai vu venir.
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Jérôme Loubry avait su me séduire avec "Les refuges". J'ai donc décidé de poursuivre sa découverte avec "Le douzième chapitre". Malheureusement, ce dernier ne m'a pas convaincue et j'ai eu de grosses difficultés à entrer dans l'histoire et à ressentir de l'empathie pour les personnages.
En effet, si la construction de l'intrigue apporte malgré tout un peu de suspense, si la fin a été une surprise que je n'avais pas vraiment vue venir (manque de concentration ?), j'ai trouvé que l'écriture n'était pas à la hauteur. Ces poncifs sur le métier d'écrivain, cette référence au poème de Malherbe tirée par les cheveux, ce fond de crise économique invraisemblable sur lequel démarre l'histoire, toutes ces allusions aux fantômes, ne m'ont pas donné l'impression de lire un thriller "angoissant", mais plutôt un roman "jeunesse" sur les peurs de l'enfance face au monde des adultes.
J'accorde un petit 10/20 à ce titre que je n'ai qu'effleuré. Un conseil, si vous voulez découvrir l'auteur, orientez-vous plutôt vers son troisième ouvrage "Les refuges" au style et à l'intrigue psychologique autrement plus travaillés.
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Un thriller sur le thème de l'enfance, de ses peurs, de ses drames et de ses souvenirs cruels ou dorés. Un mystérieux manuscrit au douzième chapitre énigmatique qui fait resurgir des fantômes du passé. « Le douzième chapitre » justement, avec sa couverture et sa quatrième de couverture, avait de quoi attirer l'amatrice de thriller que je suis.

Malheureusement, la sauce n'a pas pris. Elle m'a semblé surtout réchauffée.

L'intrigue est bien présente mais prévisible dès le début… et je la trouve pour ma part assez tirée par les cheveux.
Les références aux années 1980 qui en charmeront plus d'un (j'avais à peu près le même âge que les jeunes personnages de l'histoire en 1986) sont évoquées mais cela ne vaut pas un épisode de "Stranger Things".
Les personnages manquent clairement de profondeur, ce qui nous empêche de nous y attacher.
L'écriture est digne d'un auteur lambda de thriller, Jérôme Loubry n'ayant pas oublié la caractéristique de certains polars américains – pas les meilleurs pour ma part- , à savoir  citer toutes les marques de luxe qui jalonnent la vie du personnage principal – écrivain à succès forcément -  : la grosse villa de verre et d'acier avec terrasse en accès direct sur la plage, la grosse bagnole bling-bling – un 4x4 -, l' îlot de cuisine en granit de je ne sais pas où, sa TV HD de la marque machin-chose et pour finir, une grande brune top-modèle aux jambes interminables qui est accessoirement sa femme.
Quelques clichés également m'ont fait tiquer : non, les quartiers HLM n'étaient pas peuplés uniquement de grosses brutes alcooliques qui bossaient en usine – et là, je parle d'expérience, j'y ai grandi et je n'en suis pas ressortie traumatisée. Bon, faut dire que je n'étais pas dans le Limousin...mais à peu de chose près...
Qaunt aux métaphores sur la mer, en veux-tu, en voilà...

Je sens que j'ai un peu la dent dure pour un livre qui en fait n'en mérite peut-être pas tant. Il m'a surtout beaucoup déçue par rapport à ce que j'en attendais – j'ai même lu les dernières pages très vite pour enfin le terminer puisque j'avais prévu la fin... Mais au final, « Le douzième chapitre » peut offrir un moment agréable de lecture, ni plus ni moins. Je le verrais bien adapté en série sur TF1.
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Le résumé par l'éditeur :
Été 1986. David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de l'océan, dans le centre de vacances appartenant à l'employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus mystérieux et taciturnes. Puis alors que la semaine se termine, Julie disparaît.
30 ans plus tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils n'ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À l'intérieur, un manuscrit énigmatique relate les évènements de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l'affaire.

J'avoue n'avoir été que modérément emballée par ce thriller dont j'avais pourtant entendu beaucoup de bien. Une intrigue, à mon avis, vue et revue, malgré toute la construction scénaristique autour de ce "douzième chapitre". Les personnages m'ont semblé peu développés et un peu superficiels ; j'ai eu du mal à me les représenter. La lecture n'était toutefois pas désagréable, plutôt fluide, alors peut-être me laisserai-je tenter à l'avenir par un nouveau roman de cet auteur... En attendant, je reste sur un avis mitigé. Je n'ai pas été convaincue par ce récit à l'intrigue un peu tirée par les cheveux.
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Un roman qui se lit d'une traite en entrecoupant passé et présent. Même si certains éléments se devinent assez rapidement et que l'explication à l'intrigue paraît un peu improbable, je suis allée avec curiosité à la recherche du passé du sourd, du muet et de l'aveugle. Un polar sympa. Merci à Netgalley et à l'éditeur pour cet envoi.
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Une industrie en faillite.
Deux pré-ado en vacances au bord de la mer.
Une jeune fille très sympathique.
Un écrivain, trente ans plus tard, reçoit une enveloppe comprenant un récit en 12 chapitres. La lecture le mène en enfer.
C'était prometteur. Quelques chapitres en 1986, d'autres en 2016 avec une mise en abyme de l'adulte vers l'enfant. Ça se tient plutôt bien les trois-quarts du roman, certainement parce que les personnages sont des enfants. le style est quelconque mais ça se lit. Malheureusement, la fin n'est pas crédible et joue un peu trop sur les violons.
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Le Douzième Chapitre de Jérôme Loubry celui qui nous a donné l'excellent Détroit, pour le Douzième Chapitre je n'ai pas malheureusement eu ce même plaisir, une histoire plausible au départ mais qui au long de la lecture devient déjanté et incroyable. Pour ce roman nous assistons aux prémices de la mondialisation avec la fermeture d'une aciérie et de la colère des ouvriers et cette colère racontée par l'auteur est la pierre angulaire de ce roman.
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