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4,24

sur 3103 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelle claque !! Ce roman est pour le moins décoiffant ! Si vous le lisez, prévoyez d'être « retournés » 4 fois !

C'est très difficile d'en parler sans dévoiler l'intrigue. D'ailleurs je me demande si les critiques précédentes ont pu préserver le mystère (je les lis toujours après avoir rédigé mon avis pour ne pas être influencé).

C'est tout d'abord un prof qui va exposer un mystère à ses élèves. Il commence l'histoire : une jeune journaliste qui apprend que sa grand-mère qu'elle n'a jamais connue et qui habitait sur une île lui laisse son « héritage ». On ne sait de quoi il est constitué.

Elle n'a pas très envie d'y aller mais devant l'insistance de son chef elle prend une semaine de congé (ou plutôt son supérieur le lui impose).

Alors voilà, on prend le bateau avec Sandrine Vaudrier, le personnage principal. On arrive sur l'île, un univers pour le moins mystérieux. On est bien installés dans l'aventure (et à peu près à la moitié du roman, on tourne les pages très vite) quand tout à coup on se prend une claque. LA claque.

On a l'impression de devenir dingues, on ne comprend plus… Et je ne peux vous en dire davantage sous peine de spoiler !

Voilà que l'on prend une autre direction. Puis bientôt encore une autre ! Qui sont réellement les différents personnages. Existent-ils vraiment ??

Tout cela doit vous paraître bien étrange… J'espère sincèrement que les autres critiques ne vous ont pas dévoilé trop d'éléments, cela gâcherait la lecture, la surprise. Vous DEVEZ absolument découvrir une étape à la fois, sans savoir 'avant'.

Retour avec le prof, les élèves…

Sachez que la fin est toute aussi surprenante et déconcertante (4ème claque !).

Ce page-turner (oui oui, c'en est un !) est époustouflant, épuisant. Une belle réussite même si certains passages sont assez durs.

Cet auteur que je ne connaissais pas est une belle découverte pour moi et vous l'aurez compris, je vous invite fortement à le découvrir à votre tour !
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La construction de ce thriller psychologique (prologue, corps, épilogue) m'a fait un peu penser à « Le Briseur d'âmes » de S. Fitzek, mais Jérôme Loubry, en quatre chapitres balisés, marquant « les refuges », sait bien mieux et totalement, égarer le lecteur jusqu'à la fin !
L'auteur déroule une histoire de plus en plus étrange et cruelle qui provoque un malaise grandissant.
Je n'étais pas très enchantée par la fin du premier chapitre parce que je trouvais cette première finale un peu trop fantasmagorique. C'est quand j'ai avancé dans les partie suivantes que j'ai bien mieux compris le pourquoi de ce côté irréelle et je me suis rapidement laissée emporter...
Mais cette intrigue, comme l'enquête dans la tête d'une jeune femme, ne sont qu'un tissu de casse-têtes, simulacres, illusions et manipulation.
Un roman retentissant, fascinant et surtout... déstabilisant.
J'ai adoré me laisser mener par le bout du nez.
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Sandrine, journaliste dans une bourgade rurale, prend une semaine de congés pour s'occuper de son héritage suite au décès de sa grand mère, qu'elle n'a jamais connue. Pour cela, elle doit se rendre sur une île peuplée d'oiseaux et de quelques insulaires franchement spéciaux, qui ont une histoire super bizarre à raconter…
Chapitre suivant: on retrouve une femme errant sur une plage, couverte de sang, traumatisée et qui raconte une histoire insensée. Cette femme pourrait s'appeler Sandrine…
Voilà un début prometteur et en vrai c'est comme ça tout du long. Pas tellement de personnages, mais tous sont bien campés et extrêmement bien étudiés. Il n'y a pas de passages à vide, tout le polar nous tient en haleine et j'ai été scotchée jusqu'à la fin. C'est un peu compliqué car il est question de traumatisme et de psychologie, mais c'est vraiment très bien fait et justement, les méandres de la psychologie deviennent rapidement le fil rouge de l'intrigue.
Excellent moment de lecture. Je conseille vivement aux aficionados.
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De façon générale, un trop plein d'engouement autour d'un livre me rend méfiante. Pourquoi me direz-vous ? et bien parce que j'en attends beaucoup et que j'ai peur d'être déçue.
En plus j'ai un passif moyen-moyen avec Jérôme Loubry ; j'avais lu « Les chiens de Détroit » et je n'avais pas été emballée plus que ça.
Là, « Les refuges » sortant en poche, j'ai cédé aux chants des sirènes.
Le récit est scindé en trois actes correspondant à trois époques : 1949, 1986 et 2019. Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'intrigue lors des 50 premières pages, après j'ai été complètement embarquée.
L'histoire débute ainsi : au décès de sa grand-mère, qu'elle ne connaît pas, Sandrine doit se rendre sur l'île où elle vivait. Un morceau de terre minuscule et isolé au large des côtes normandes. Les autochtones qui l'accueillent décrivent son aïeule comme une femme souriante et bienveillante, à l'opposé du portrait que la jeune femme imaginait. Mais, très vite, elle comprend que l'île cache de lourds secrets.
L'ambiance est trouble, sombre, angoissante. Les personnages sont nombreux et mystérieux. Les thèmes abordés graves et douloureux. La plume de l'auteur est fluide et très accessible.
Ce livre est un roman à tiroirs : une histoire trouve refuge dans une autre histoire et ainsi de suite. Chaque détail est important. L'auteur joue avec nos nerfs et balaie nos certitudes les unes après les autres.
Et puis les dernières pages du bouquin arrivent, et quand tout s'éclaire dans ton esprit, tu te dis que cette intrigue, très tarabiscotée, est plutôt bien ficelée !
J'ai trouvé cette lecture prenante et déstabilisante, ce fut une bonne surprise.
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Voilà un ouvrage intéressant qui me laisse perplexe quant a la critique que je pourrais émettre. Non pas de savoir s'il était bon ou mauvais, car incontestablement Jérôme Loubry excelle dans l'écriture et comme un bon pêcheur il sais appâter le lecture pour l'accrocher puis le ferrer sans plus le lâcher jusqu'au dénouement, mais plus parce que je trouve plus facile de créer une histoire en partant dans des délires psychotiques permettant de partir dans tous les sens que d'écrire un récit qui a lieu sur la terre ferme et non dans la tête d'un personnage.
Et se sera bien le seul petit point négatif que je pourrais trouver à cet ouvrage car au delà de ça, le récit est génialement bâti, avec ses multiples tiroirs que l'on ouvre au fur et à mesure de la lecture.
Comme un bateau perdu dans le brouillard et avançant au gré des balises qui le guident jusqu'au port ou comme ces poupées russes qui s'emboîtent parfaitement pour finalement faire apparaître la vérité et découvrir une nouvelle facette de l'histoire à chaque nouveau refuge
Et c'est ainsi que Loubry nous fait entrer de plus en plus profondément dans l'esprit de cette pauvre sandrine retrouver erante sur la plage et couverte de sang. Les sévices qu'elle a subit l'ont obligée à ce crée des refuges psychiques pour supporter son calvaire
Un vrai roman psychologique bien construit qui nous laisse dubitatif jusqu'au bout ne sachant quel tiroir l'auteur va bien pouvoir ouvrir
Et cerise sur le gâteau, on découvre que nous aussi, à notre échelle cérébrale nous nous créons des refuges sans nous en rendre compte pour palier a certaines surprises de notre quotidien. Un sourire, Rictus mal habile, comme un bouclier que l'on brandit afin de cacher le trouble Qu'aurait pu générer une question gênante, le mensonge d'un enfant qui cache la vérité pour ne pas avoir à affronter la justice de ses parents ou tout simplement la lecture d'un livre qui permet de s'évader de son quotidien pour vivre des aventures par procuration. Tous, sont les refuges de notre quotidien.
Alors nul besoin de faire le Pitch de ce bouquin, Car chaque indice Pourrait vous laisser croire que vous êtes sur le chemin de la vérité, alors qu'une fois de plus, Comme pourrais le dire Mulder et Scully, La vérité est ailleurs.
Bonne lecture
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Chamboulement total ! Un thriller psychologique qui vous fait croire plein de choses mais qui finalement s averent toutes fausses !

Le livre est divisé en 3 grandes parties appelées balises dont vous comprendrez le sens en lisant ! J ai aimé les 3 parties , toutes liées mais pourtant toutes différentes.

La première balise raconte l histoire de Sandrine qui part une semaine sur une île où vient de décéder sa grand mère . Dès qu'elle pose son pied à terre , on ressent de suite que cet ile est loin d être normal.

Seconde balise : Sandrine est retrouvée sur le côte, couverte de sang et racontant de drôles d histoires qu Un flic et une psychologue vont tenter de comprendre.

Troisième balise : on tourne cette fois autour de l histoire d une jeune fille victime d un pédophile , le flic essayant de découvrir les mystères de cette sombre histoire.

Le final ? Époustouflant ! Peut être trop à mon goût puisque je n'ai rien vu venir et que tout ce que j avais cru ( et espéré j avoue...) se sont révélés complètement à l opposé ! Un thriller tordu mais addictif !
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On démarre sur des cadavres d'enfants pour terminer dans les méandres psychiatriques de l'esprit humain s'adaptant à un choc inadmissible... Je n'en raconterai pas plus ce serait "criminel".

Je commençais à trouver le temps un peu long et à me perdre dans l'histoire, je ne suis pas fan de "magie" et j'ai eu l'impression qu'on allait vers ça , jusqu'au moment où la première partie s'arrête. A partir de là, tout s'emballe, tout devient palpitant et quand j'ai cru avoir compris je me suis repris un bon retour qui m'a laissée sans voix , me laissant un goût amer et une fin qui tourne et retourne dans ma tête...

Un bon thriller , juste un bémol sur la mise en route .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Après avoir lu et adoré "De soleil et de sang", je me suis enfin plongée dans ce roman. J'ai vu beaucoup d'avis dithyrambiques sur ce titre et je comprends maintenant pourquoi même si je l'ai moins aimé que le précédent que j'ai lu de l'auteur.

Sandrine, installée depuis peu en Normandie, apprend que sa grand-mère est décédée et qu'elle doit vider sa maison qui ce situe sur une petite île.
Une poignée d'habitants vivent sur cette île froide et grise et décrivent la grand-mère de Sandrine comment étant charmante et agréable, tout le contraire de l'image qu'elle ce faisait d'elle. Très vite Sandrine ce rend compte que les habitants ont peur de quelque chose, de quelqu'un et qu'ils cachent un secret. Mais pourquoi ne partent-il pas de l'île ?
Qui est vraiment sa grand-mère ? Qu'est-il arrivé aux enfants du camps de vacances précipitamment fermé en 1949 ? Quelques jours plus tard, Sandrine sera retrouvée sur une plage du continent, errante et couverte d'un sang qui n'est pas le sien...

J'ai été très heureuse de retrouver la plume de l'auteur qui est toujours aussi ciselée, concise et accessible. Les chapitres courts donnent du rythme au récit mais l'auteur prend tout de même son temps pour mettre en place l'ambiance et l'intrigue. La construction de l'histoire est parfaitement maitrisée. Au vue de l'histoire plus que complexe, ça a dû demander beaucoup de travail de réussir à imbriquer tous les éléments entre eux et que l'intrigue reste accessible. Chapeau Mr Loubry !

Un thriller psychologique des plus redoutables ! Si vous commencez ce livre, il faut être un minimum concentré et ne pas laisser ça lecture de côté pendant plusieurs jours au risque d'être perdu par la suite. le roman commence avec une histoire des plus sombres, étranges et je dirais même surnaturel et par la suite l'auteur arrive à manipuler son lecteur sans qu'on ne le voit venir ! L'intrigue ce dessine au fur et à mesure et les révélations s'enchaînent et nous envoient en pleine face une histoire des plus sordides.Le final à été dans la continuité du reste du roman et m'a laissé sans voix !

Une histoire qui sort des sentiers battus et nous emmène dans une lecture tantôt complexe à comprendre, tantôt addictive et haletante.
Hâte de découvrir d'autres livres de l'auteur !
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Comme j'avais apprécié les deux précédents romans de Jérôme Loubry ,
je me suis plongé dans celui-ci avec un a priori positif...
et je n'ai pas été déçu .
Impossible d'évoquer l'intrigue de ce roman sans risquer de la dévoiler .
Il est difficile de deviner où l'auteur veut nous emmener avec cette histoire peu banale . On croit aller dans une direction puis ,
revirement de situation , l'auteur nous conduit ailleurs .
Jusqu'au dernier moment , on se demande qui est cette jeune femme ensanglantée , trouvée errant sur une plage  ; tenant des propos peu cohérents , elle souffre à l'évidence de graves troubles post-traumatiques et s'est « réfugiée » dans le mensonge … ou le rêve ...ou l'affabulation …
Qu'a vécu cette femme ? Et que cache-t-elle ?
L'inspecteur en charge de l'affaire a lui-même bien du mal
à déceler la vérité . Que croire dans son récit ? Véritables souvenirs
ou divagations ?
Jérôme Loubry installe , sans pesanteur ,une ambiance angoissante
et un climat dérangeant . On est baladé entre raison et trouble mental ,
vérité et mensonge , rêve et réalité , fantastique et rationnel ...
Avec une histoire très prenante et construite de manière originale ,
telle les poupées russes , Jérôme Loubry captive le lecteur , le déstabilise ,
le secoue et ne le lâche pas avant la dernière page.
Je ne peux terminer cette critique sans ronchonner un peu …
J'ai été quelque peu agacé par quelques phrases très emphatiques et alambiquées qu'il m'a fallu lire deux fois pour en comprendre l'idée ;
agacé également par la faute de français très répandue , « Sandrine put débuter son récit » . Non ! le verbe débuter étant intransitif, on ne débute pas un récit , c'est le récit qui débute ... On entend cette erreur quotidiennement , à la télé et à la radio mais on ne devrait pas la trouver sous la plume d'un écrivain !
Mis à part ces quelques petits bémols de ronchonneur ,
«Les refuges» est un roman captivant … un coup de poing dans l'estomac !
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LE REFUGE, UN ESPACE PSYCHIQUE SÉCURISÉ .
“Toute personne qui aspire à conserver un jugement sain a besoin d'un lieu dans le monde où il peut et désire se perdre“. (Carlos Ruíz Zafón). C'eût pu être l'introduction de ce cours de psychologie illustré par un cas clinique donné par le professeur Villemain à ses élèves dans cet amphithéâtre de la fac de Tours. Il nous donne cependant un élément clé du livre en précisant que « l'affaire réelle que je vais vous exposer n'a été publiée nulle part ». Les mésaventures à plusieurs détentes de l'héroïne, Sandrine, frôlent le délire psychotique tant elle évolue dans un monde fantastique : des croix gammées peintes sur des vaches, une île mystérieuse et hantée qui ne figure sur aucune carte géographique, une horloge à la Bergman ponctuant l'heure du crime, un inspecteur de police dont la fille a été enlevée et qui téléphone depuis 36 ans tous les matins à son collègue commissaire qui a enquêté sur l'affaire pour demander si on la retrouvée…
Un roman à tiroirs, construit de façon originale, comme une psychose hitchkokienne où l'on ne pourrait reconnaître le vrai du faux. Un livre aspirant et dérangeant.
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