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3,7

sur 1733 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tristan et Iseult est une lecture scolaire que j'ai découverte en ce début de ma Seconde. Je suis une grande lectrice et n'avais pas spécialement peur de sortir de ma zone de confort pour ce livre qui est, de plus, très court, mais malheureusement, sans surprise d'ailleurs, je n'ai pas du tout accroché. J'ai beaucoup de mal avec le programme de Seconde en français en ce début d'année : la prof a démarré avec la poésie médiévale et j'avoue que ça ne me passionne absolument pas.
Même si j'étais curieuse de découvrir ce livre écrit il y a tant de temps, ce fut impossible pour moi d'accrocher à l'oeuvre. L'écriture ne m'a pas du tout permis d'aimer l'histoire en elle-même, aussi incroyable et tragique fusse t-elle. Non, je n'ai pas aimé, je crois n'empêche que le contraire aurait été étonnant venant d'une ado de quinze ans comme moi qui a l'habitude de lire du young adult et du jeunesse en masse... !

Malheureusement pour moi, cela restera donc une lecture scolaire barbante que je n'ai clairement pas lu avec plaisir... !
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- Psychanalytique : Un jeune garçon enlève à la figure paternelle une figure maternelle idéalisée, afin de nourrir avec elle un amour platonique ; amour qui ne peut durer plus de trois ans, âge où le petit enfant, déjà, prend conscience de sa propre identité et où, pour affirmer celle-ci, il doit se détacher physiquement des figures parentales. Trois ans au bout desquels, les deux fugitifs reviennent d'eux-mêmes au bercail, dominé par cette figure paternelle qui ne sait se placer ni du côté des bons ni du côté des gentils. La figure maternelle ne s'en trouve nullement entachée ; moyennant quoi, le jeune garçon se doit de s'éloigner un temps au moins, du nid conjugal, afin de voler de ses propres ailes.

- Historique : Cette légende ne nous étant parvenue que par bribes,elle permet d'obtenir des informations précieuses concernant les habitudes chevaleresques et seigneuriales médiévales. En effet, n'y apprend-on pas, par exemple, à quel point le chevalier est redevable devant sont seigneur, à quel point ce dernier, tout puissant, il est vrai sur ses terres, n'en subissait pas moins les pressions alentours. Nous constatons également que la lecture reste encore réservée à une élite et que, même les seigneurs en sont privés. Enfin, nous constatons également que la période médiévale est la période charnière durant laquelle la chrétienneté s'affirme en France au peuple complet.

- Mysogine : Ce Béroul fut une femme, c'est une évidence ! Pareils machination, suspicion et détournement n'ont pu être imaginés que par une pauvre femelle égarée du troupeau. Voyez avec quelle brio elle se tire des situations les plus scabreuses, perdurant à se coucher dans la fange, seul être capable d'autant de félonie et de tromperie, incapable de respecter les serments et les promesses faites devant dieu !

- Littéraire : Tous les ingrédients médiévaux sont ici enchevêtrés, assurant à cette version de Béroul, un succés qui ne sera jamais démenti : de l'amour, pas si courtois que ça…, de l'action (joutes, enlèvements et meurtres), du rire (l'épisode des méchants s'embourbant avec les chevaux), de la morale (les méchants sont punis et les gentils, après avoir subi bien des épreuves, peuvent vivre enfin en paix)… on sent ici les prémices de la vraie littérature, qui trouve ses sources dans un moyen-êge fantastique
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C'est triste de faire ce constat : mais je suis restée complétement hermétique à cette histoire... Certes, l'histoire d'amour de Tristan et Iseult en est une très belle... histoire d'un amour qui veut aller au-delà de tout... le cadre aussi est juste majestueux... la mer, l'Irlande, la Cournouailles et le côté fantaisiste et fantastique qu'il nous rappelle... Mais bon... j'ai eu l'impression que l'écriture me laissait de côté, ne m'immergeait pas dans l'histoire... Je suis restée à l'écart, et c'est bien dommage...
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Moi qui adore les histoires d'amour et qui les traque dans tous les livres que je lis, je n'ai jamais réussi à m'émouvoir de celle-ci… L'amour y est, pardonnez-moi le mot, factice ; s'il n'y avait pas eu un charme initial pour les unir, ces deux-là ne se seraient jamais regardés. de plus, dans la version que j'ai lue, c'est Iseult elle-même qui choisit de faire boire le philtre à Tristan car elle ne veut pas épouser le roi Marc. Où l'on voit que la superbe héroïne de la plus célèbre des histoires d'amour n'est en fait qu'une petite fille capricieuse et rouée… Ce n'est d'ailleurs que le premier des mauvais tours qu'elle jouera, puisque tout le reste du livre est une apologie de la fourberie des amants qui trouvent tous les moyens possibles et imaginables pour se retrouver au lit sans que l'époux cocu ne s'en rende compte. Pendant ce temps, le malheureux nain qui veut alerter le roi de la perfidie dont il est l'objet – n'est-ce pas là, somme toute, initiative bien louable ? – voit toutes ses démarches échouer lamentablement et est constamment la risée de tous (y compris de l'auteur, dont le parti-pris est total). Non, décidément, cette vision de l'amour fou ne me fait pas rêver du tout…
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Qui ne connaît pas, du moins dans ses grandes lignes, l'histoire de Tristan et d'Iseut, les deux amants maudits destinés à s'aimer à la vie, à la mort, à cause d'un philtre d'amour qu'ils ont accidentellement tous les deux ingéré? Comme pour Roméo et Juliette, cette histoire est universellement connue. Que vous l'ayez lu ou non, vous avez l'impression d'en connaître l'histoire.

J'ai acheté ce livre à l'époque de mon cégep, c'est-à-dire il y a près de dix ans maintenant. Il était à l'étude dans la plupart des groupes du deuxième cours de français, mais pas dans le mien, où nous étudions plutôt l'Avare de Molière. Comme j'étais plutôt jalouse qu'ils découvrent cette oeuvre, j'ai quand même acheté le livre, qui, comme presque tous les livres que j'achète, s'est rapidement retrouvé dans le fin fond de ma bibliothèque, complètement oublié.

Je l'en ai finalement ressorti il y a quelques jours, forcée d'admettre que je n'avais plus tellement envie de lire cette oeuvre, mais qu'il faudrait bien que je le fasse un jour. Il faut dire que ma crise «je veux lire tous les classiques» est maintenant terminée depuis un bon bout de temps.

À ma grande surprise, j'ai trouvé l'écriture beaucoup plus abordable que ce à quoi je m'attendais. du moins dans ma version, le français y est assez moderne. le sens de la plupart des mots est devinable, et pour ceux dont il subsiste un doute, un glossaire est présent à la fin du livre pour en expliquer le sens. Donc, ma crainte du manque d'accessibilité de l'oeuvre a vite été balayée.

Au niveau de l'histoire, je l'ai globalement aussi trouvée beaucoup plus intéressante que ce à quoi je m'attendais. Bien sûr, nous ne sommes pas épargnés en terme de mièvreries et de paroles brûlantes, mais la façon dont l'histoire est narrée donne une distance bienvenue au lecteur. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le ton «je vais vous raconter une histoire datant d'il y a longtemps» de la narration.

J'ai trouvé l'histoire intéressante parce que, contrairement à ce que je m'attendais, il n'y est pas uniquement question d'amour. Il y a aussi quelques aventures qui sont citées, comme celle où Tristan se rend en Irlande et tue le dragon-serpent qui nuisait à toute la communauté. Ces aventures ajoutent un petit parfum typiquement médiéval à l'histoire, qui autrement en aurait souffert.

Là où j'ai été déçue, quoique je m'y attendais, c'est au niveau du rythme de l'histoire. Ça progresse à pas de tortue, malgré toutes les coupures qui ont été faites à mon édition pour la rendre plus moderne. J'ai trouvé que le nombre de fois où Tristan se déguise pour revoir sa belle était beaucoup trop élevé. Ça revenait toujours au même et devenait ennuyeux. le même scénario, à quelques variantes près, se répète encore et encore, si bien qu'à plusieurs reprises, j'ai eu le goût de sauter directement à la fin.

Tristan et Iseut est donc plus ou moins ce à quoi je m'attendais. Je ne me suis pas attachée aux personnages et c'est plutôt long comme je pensais, mais l'histoire elle-même m'a réservé quelques surprises. Je ne dirais pas qu'il faut absolument l'avoir lu dans sa vie, mais je ne regrette pas non plus de l'avoir fait. Toutefois, avec le recul, je suis bien contente d'avoir lu Molière à la place de Tristan et Iseut au cégep. À l'époque, je ne crois pas que j'aurais pu l'apprécier à sa juste valeur.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Au risque de décevoir les puristes de la littérature française je préfère à cette tragédie amoureuse l'histoire de Roméo et Juliette écrite par Shakespeare.
Je n'ai que très moyennement adhéré à cette légende celte alors que je ne me lasse pas de lire et relire son homologue de la perfide Albion...
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J'avais appris la légende de Tristan et Iseult vaguement lors d'un cours de latin, et puis le jour où je trouve le bouquin dans une boite à livres, j'ai eu envie de mieux en apprendre dessus.
Pour commencer, je vais être très franche je n'aime pas vraiment, à l'exception de l'amour qui est le fil rouge, le reste n'est que tromperies, manipulations avec un soupçon de magie. Et le pompon c'est que les personnages féminins (Iseult aux mains blanches, Brangien la servante et en particulier Iseult la blonde) ne sont limite que des objets et n'ont pas leur mot à dire. Attention ça ne veux pas dire que je me sens offensé, inutile de censurer l'écrit sous prétexte que c'est du sexisme ou autre. C'était à l'époque médiévale, c'était (malheureusement) comme ça mais ça ne sert à rien de dénaturer l'oeuvre et porter atteinte à la culture. J'expose simplement mon avis, peut-être que d'autres n'ont pas le même point de vue que moi sur ce sujet.
Cela étant j'aime la "valeur historique" de ce récit, en effet, c'est un conte qui date du moyen age, qui à traversé le temps par transmission orale par le biais de conteurs et autres ménestrels avant de finalement être une trace écrite. Bien évidement comme au départ tout n'était que raconté, chacun y aller de son anecdote. Dans ce livre, j'apprécie que l'auteur, démontre les différentes versions qui puissent exister, en sachant que la base de l'histoire reste a peu près la même.
Pour finir, la situation géographique des évènements me plait également, cela se passe en Cornouailles, Bretagne ... Bref en terre Celte et c'est un endroit qui me fascine.
N.B. j'ai fait le choix de ne pas ajouter de citation pour la simple et bonne raison que je n'ai pas trouvé de passage assez "percutant".
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Ah ces deux là alors ! Un classique cependant....
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