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Alim, enfin libéré de son statut d'esclave, accompagne Khélob lors de son expédition. Il veut retrouver l'île du prophète Jésameth. Mais, au cours du voyage, alors qu'ils se trouvent dans des marais, ce dernier, empêtré, est sauvé de justesse par Torq. Mais, celui-ci, attaqué par des bêtes monstrueuses, se retrouve seul, laissé pour mort. Tandis que ses hommes partent à sa recherche, Khélob poursuit sa route. Après de multiples périples, l'île se profile enfin...

Dernier opus des aventures passionnantes à souhait et dépaysantes d'Alim, même si ce dernier tome est un léger poil en deça des premiers, tant au niveau graphique que scénaristique. Lupano s'est quelque peu écarté, a brouillé les pistes et laissé Alim un peu trop de côté. Quant à Virginie Augustin, son trait devient plus approximatif et plus nerveux et les superbes planches du début de ces aventures manquent. Malgré cela, l'on veut évidemment connaître le fin mot de l'histoire qui, lui, étonne. Lupano a réussi, cette fois encore, à nous surprendre.

Alim le tanneur, Là où brûlent les regards... là où il y a encore de l'espoir...
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Les auteurs nous offrent un monde imaginaire avec sa flore (ah les cosses volantes d’Asphèle), sa faune (ah les jaguarondis géants !), sa géographie, sa mythologie… en mélangeant les équivalents fantasy des orients musulmans et hindouistes, de l’Empire du Milieu, du Pays du Soleil Levant, et des cultures africaines, méso-américaines et mélanésiennes. Ils s’amusent beaucoup à passer tout cela à la moulinette et c’est un grand plaisir que de retrouver tel ou tel détail des civilisations concernées (comme le palais du Potala ou les pyramides de Teotihuacan ^^). Pour ne rien gâcher c’est magnifique à contempler avec les dessins faussement enfantins de Virginie Augustin, surtout quand on passe des montagnes enneigées à la verdoyante canopée après avoir traversé déserts et marais, donc j’ai immanquablement pensé au vénérable "La Quête de l’oiseau du temps". Dommage que l’alchimie entre dessins, encrage et couleurs soit sensiblement moins réussis après le départ de Geneviève Penloup…
On nous raconte l’histoire d’Alim, l’hors-caste tanneur de peaux de sirènes tueuses, un père veuf qui veut protéger sa fille Bul de sa débordante imagination incompatible avec l’idéologie religieuse véhiculée par l’ordre établi de la Nef Iasoubine... Car le melting-pot réalisé par Wilfrid Lupano n’a d’autre but que se livrer à un réquisitoire contre l’intégrisme et du totalitarisme, le vocabulaire fondamentaliste se mariant décidément très bien avec la novlangue fasciste (c’est quand même autrement plus intelligent et plus subtil que de dessiner en boucles des figures religieuses à poil au nom du droit au blasphème…). Mais plus la fin du cycle approchait, plus j’ai eu l’impression qu’on s’intéressait davantage aux allégories qu’au récit, et quelque part là aussi c’est bien dommage !


Tome 4 :

On retrouve la grande expédition de Khélob embourbée dans un marécage sans fin, une véritable bérézina tropicale… Car on retrouve pour la troisième fois le truc ellipse + flashback pour expliquer ce qui comment on en est arrivé là durant l’ellipse : un truc narratif alambiqué auquel je n’accroche d’autant plus pas que Wilfrid Lupano l’a utilisé à 3 reprises en 4 tomes !

Um’Guz se fait la malle, Torq Djihid est sauvé par « l’homme qui parle aux panthères », Alim sauve Khélob avant de le guider par la voie des arbres vers l’île sacrée où pourrait se trouver sa fille Bul…
Flashback de Kubil, Flashback de Khélob, Flasback de Bul et Cléolia… On pourrait aller vers un humanisme sergioleonien, mais ici trop de flashbacks tuent l’efficacité du procédé !

Le grand final mélange plein (trop ?) de trucs :

Au final, on mélange évhémérisme et prophétie auto réalisatrice, dans le cadre des beaux mensonges platoniciens. Une belle histoire sans aucun doute, mais qui aurait gagné à être mieux construite et mieux racontée.
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Je suis un peu déçue par ce dernier tome.
Je trouve la fin un peu abrupte.... L'histoire de la vie de Bul sur l'île est un peu trop résumé à mon goût.
J'aurais aimé un tome de plus pour détailler tout cela.
Dommage.
Mais Alim n'était qu'un prétexte pour parler des croyances et de la vérité... et c'est peut être en ça que je fais erreur en lisant cette série. J'attends qu'on me par d'Alim, mais finalement ce n'est pas le sujet principal.
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La ville de Bramhalem vit dans la foi. La religion dit que le prophète Jésameth est parti sur l'océan pour parler aux dieux, et depuis il est devenu un saint. Toutes les lois de la cité sont désormais basées sur cette croyance. Mais voilà que Alim, humble tanneur hors-caste, et sa fille Bul, découvrent l'armure de Jésameth dans le ventre d'un monstre marin. Ils tiennent dans leurs mains la preuve que la religion et tout le système social de Bramhalem sont infondés.
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En Résumé : Voilà un cycle qui est vraiment passionnant et prenant du début à la fin. Ce quatrième tome fait monter la tension lentement au fil des pages jusqu'à cette conclusion vraiment prenante et surprenante pleine d'émotions. Les personnages sont toujours aussi attachants et denses. le dessin est toujours aussi soigné même si j'ai trouvé que les couleurs sont un peu ternes dans ce tome. Je conseille vivement la lecture de ce cycle qui offre aussi de bonnes réflexions.

Retrouvez la chronique complète sur mon blog
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ce quatrième tome met donc fin au premier cycle des aventures d' "Alim le Tanneur", ce hors-caste qui, en découvrant les reliques du prophète Jésameth, ne cesse de faire vaciller les fondations religieuses de sa société.

Si le premier tome permettait de découvrir un univers original et emballant, la suite de la saga c'est vite orientée vers une série d'heroïc-fantasy somme toute assez classique et proposant un savant mélange d'aventure et d'humour. C'est également le cas de ce quatrième volet, où tous les protagonistes rejoignent l'île du prophète Jésameth, pour un dénouement marqué par les retrouvailles (surprenantes) d‘Alim et de Bul. Mais, malgré le côté aventureux et humoristique du récit, Wilfrid Lupano a toujours su développer les thématiques de la religion et de la colonisation.

Au niveau du graphisme, le dessin de Virginie Augustin a évolué, abandonnant de plus en plus cette rondeur au niveau des bouilles, à l'image d'une Bul que l'on retrouve ici à l'âge adulte, totalement transformée. L'ex-employée de Disney continue également d'alterner les décors, du paysage montagnard plus froid et moins ensoleillée du deuxième tome à un univers digne des 1001 nuits, bercé par couleurs pastels et chatoyantes, à la jungle hostile de cette fin de cycle.

Notons finalement que cette fin laisse la porte ouverte à un deuxième cycle, dont on espère qu'il verra vite le jour.
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Alim, maintenant affranchi de son statut d'esclave, accompagne Um'Guz dans sa folle aventure. Celui-ci a promis à Khélob, le nouvel Empereur Jésamethain, de lui montrer l'île du prophète. Car cette île soit-disant regorge de ses statues à l'effigie de Jésameth aussi appelées "géants pâles".

Le quatrième et dernier tome de cette fabuleuse série nous emmène aux confins du nouvel Empire Jésamethain, au-delà de l'infect et dangereux marais Mojah.
Tous les protagonistes principaux sont ici réunis. Alim a pris part au voyage qui pourrait le mener jusqu'à Bul, qu'il recherche toujours après plus de dix ans. Khélob, qui a eu un mal fou à monter l'expédition, a décidé de donner une ultime mission à Torq Djihid et son armée : les mener à l'île du prophète.
Car l'existence même de cette île est une bénédiction pour l'Empereur Jésamethain, lui qui s'est à la fois mis à dos le clergé et l'armée. En la découvrant, il parviendrait alors à mettre tout le monde d'accord sur les bienfaits de ses conquêtes.

La suite à lire sur BenDis...
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« Dans l'Empire de Jésameth, être un hors-caste, c'est n'être pas du tout à fait un homme. Alim est de ceux-là. Tanneur de profession, il a la charge de recycler les corps sans vie des sirènes tueuses qui viennent s'échouer sur les plages de la cité impériale. Mais le destin redistribue parfois les rôles. Un soir pas comme les autres, l'océan vient confier au plus humble des hommes le plus grands des secrets ».

Accompagné de Bul (sa fille) et de Pépé (son beau-père), la quête d'Alim va commencer…
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Ce volume est décevant.
La fin n'est pas à la hauteur de mes espérances.
On n'obtient pas les réponses qu'on souhaite, certains personnages ont évolué d'une manière que je n'ai pas apprécié et je ne sais pas mais il manquait cette alchimie, ce sentiment de liberté, ce je ne sais quoi qui m'avait transporté dans les 2 premiers tomes (le troisième étant déjà en deçà).
Il y a également des facilités dans le scénario, des reprises, un manque d'audace, comme une fatigue....vraiment dommage.
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Epilogue. Ils se marièrent et eurent de nombreux enfants.
Non, la fin n'est pas si terrible.
Après avoir traversé les marais, trempé dans la vase, vécu mille aventures, Alim va........ Et Torq Djihid....
Du vert, beaucoup, une jungle exubérante, et puis l'océan, l'île, le sable, c'est bien pour laver le sang, parce qu'il va en couler.
Une dernière planche aux couleurs apaisés. Enfin.
Un beau voyage.
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