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Dans ce 2ème tome de "Communardes" , Wilfrid Lupano retrace l'engagement d'Elisabeth Dmitrieff, une jeune aristocrate russe, révolutionnaire et militante féministe, envoyée par Karl Marx à Paris après la proclamation de la commune en 1871, qui fonde l'Union des femmes et lutte pour la reconnaissance des droits des femmes. Très belle découverte d'une personnalité forte et engagée, servi par un dessin attentif aux détails d'A. Jean, dessin peut-être un peu trop glacé à mon goût.
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Elles furent nombreuses à se battre, à oeuvrer, à défendre Paris contre les Versaillais. Elles furent sur tous les fronts. Lupano réserve son premier opus à Élisabeth Dmitrieff, présidente de l'Union des femmes pour la Défense de Paris, première organisation féministe d'Europe. A travers ce récit on comprend que le fait que les femmes prennent les armes fut un combat qu'elles durent livrer. Mais ce que je retiendrai également c'est le fait que la Banque de France a continué de tourner et à prêter de l'argent aux Versaillais durant la Commune.
" entre mars et mai 1871, la Banque de France a prêté 9 millions de Francs à la commune, et 313 millions à Versailles"...
" Notre grande erreur fut de ne pas avoir planté le pieu au coeur du vampire : la finance" Louise Michel.
( Pour info : https://www.commune1871.org/index.php/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/569-la-commune-et-la-banque-de-france. )
Astrid Shriqui Garain


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Elisabeth Dmitrieff a inspiré beaucoup d'auteur, qui était elle ? Cette bande dessinée retrace et interprète l'année 1871 et la semaine sanglante, la préparation et les combats qu'elle a mené au sein de cette insurrection à la tête des cantinières. Je découvre grâce à cette bande dessinée ce personnage moins connu de la commune de Paris. Toutefois, il y a un petit quelquechose qui me dérange dans L'aristocrate fantôme, peut être une certaine représentation de cette femme qui ne correspond pas tout à fait à la réalité avec cette tendance western féminin en vogue ces derniers temps.
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Dans cet épisode de la série "Communardes!", les auteurs nous amènent une nouvelle fois à Paris en 1871 à la rencontre d'une personne treès énigmatique : Elisabéth Dmitrieff.

Née dans une famille aristocrate russe, on pourrait penser que rien ne prédestinait cette femme à devenir une des plus incontournables effigies de la Commune en France. Et pourtant... Elle a fait jouer ses réseaux, son éducation et sa beauté pour rassembler les femmes du peuple et faire entendre ses revendications sur les droits des femmes.
Sympathisante des théories marxistes, elle fait partie des personnes qui dénoncent fortement le système fiancier et la bande de Thiers.

Si cet épisode m'a permis de découvrir une "concurrente" de Louise Michel et que la colorisation des plans est superbe, j'ai été frustrée de ne pas pourvoir en apprendre davantage qur cette femme et les évènements qui l'ont fait "basculer" dans le clan des ennemis "naturels" de ses ancêtres.

Certes, le format BD et les contraintes éditioriales ne permettent pas de faire des développements trop denses, mais il m'a manqué un dossier en fin d'ouvrage, quelque chose pour éviter l'impression de "survolé".
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J'ai lu les deux premiers volumes tout à fait indépendants de ce triptyque consacré à la lutte des femmes lors de la Commune de Paris. Il est vrai que ce fut un épisode plutôt sanglant de l'histoire des révolutions socialistes. le bon Monsieur Thiers a massacré plus de 30000 Parisiens de manière tout à fait impitoyable. Quand on songe qu'il y a encore des rues, des avenues ou des places qui portent son nom, on pourrait réellement avoir honte. Mais bon, ce massacreur a paraît-il été réhabilité comme le sauveur de la République et même comme le libérateur du territoire en s'empressant de payer la lourde amende de la défaite à Bismarck. On a eu moins d'égard pour le maréchal Pétain !

Le premier tome met en scène une jeune enfant durant le fameux hiver 1870 où les parisiens résistent courageusement à l'armée prussienne qui l'a assiégée. Victorine qui a seulement 11 ans imagine pouvoir sauver Paris en proie à la famine et au froid en livrant un combat avec des éléphants provenant du zoo. Malheureusement, les choses n'iront pas réellement dans son sens.

Le second tome est encore plus réussi que le premier. Il met en scène une belle et jeune rebelle issue de l'aristocratie russe et qui va devenir la présidente de la première organisation ouvertement féministe d'Europe. On va suivre son combat. On verra également l'erreur fatale commise par la Commune qui a laissé tranquille la Banque de France. En effet, celle-ci n'a pas arrêté de financer les ennemis à savoir les Versaillais. Là encore, l'ignominie de ce bon Monsieur Thiers sera démontrée. Qu'attend-t'on pour débaptiser certaines rues de France ?

Wilfrid Lupano est réellement au sommet de son art en réussissant de raconter une pure fiction avec un vrai contexte historique. le premier tome a été dessiné par Lucy Mazel. le second par Anthony Jean. Mention spéciale pour ce dernier car la beauté des planches est manifeste. J'ai beaucoup appris sur le déroulement des faits lors de la Commune. C'est très instructif. J'avoue avoir pris beaucoup de plaisir à cette lecture qui met en scène des femmes qu'elles soient bourgeoises, ouvrières ou prostituées, célèbres ou anonymes. Tous unis pour un même combat: celui de la Liberté !
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C'est le dernier volume de la série que j'ai abordé, retrouvant comme héroïne Mme Dmitrieff aperçue sur les barricades par Marie dans le tome lu précédemment.
La quatrième de couverture annonce "Belle et rebelle" et cela va comme un gant à cette aristocrate russe espionne investie dans la Commune et la lutte des femmes pour leur égalité comme un écho évident à la lutte des classes sociales.
Ce qui me donne envie de reprendre aussi la quatrième de couverture du tome dont Marie est l'héroïne : "La révolution n'est pas qu'une affaire d'hommes..." qui pourrait chapeauter l'ensemble de la trilogie.
J'ai été heureuse de découvrir cet aspect de cette période historique que je ne connais pas bien. La puissance, l'intelligence et la volonté de toutes ces femmes les rend très modernes et mériterait que je me renseigne davantage.
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Pendant la commune à paris en 1871 une femme prend une grande importance. Elle est d'origine russe et combat pour les droits des femmes.
Les gros plans et les décors sont vraiment très bien travaillés. Les plans plus larges sont beaucoup moins bons. le dessinateur Anthony Jean nous montre ici ses grands talents de portraitiste. Les décors parisiens apportent beaucoup de profondeur à la bd et la mise en page est très bonne. Allez faire un tour si vous avez le temps sur son travail. Pour moi, l' aristocrate fantôme ne le met pas spécialement en valeur. En effet, le scénario ne m a pas accroché .
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En pleine Commune de Paris en 1871, une aristocrate russe, ralliée au socialisme, cherche à agréger les femmes pour soutenir l'effort révolutionnaire et obtenir une égalité de droits homme – femme.
Cette BD se sert d'une période où effectivement les femmes de Paris ont pesé dans le déroulement des évènements pour magnifier leur action. le personnage d'Elisabeth Dmitreff ne manque pas de culot et de dynamisme.
Le scénario est très romancé, mais reste dans l'esprit de la période. Les dessins sont plaisants. Ils se font même impressionnants dans les dernières pages consacrées à la chute de la Commune.
Sympathique à défaut d'être pleinement convainquant.
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Mon avis :
Ce deuxième tome m'a laissé un peu pantoise. Je ne connaissais absolument pas Elisabeth Dmitrieff et à la fin du tome j'ai été me renseigner sur elle. Quelle femme incroyable, courageuse, forte, impétueuse et féministe. J'ai vraiment apprécié ce 2eme tome où nous poursuivons l'avancé de la Commune de Paris et du combat que les femmes ont entrepris pour aider leur mari, leur frère etc, et surtout j'ai admiré leur combat, à ne pas vouloir être uniquement cuisinière ou autre… Leur combat était admirable. Et Elisabeth Dmitrieff va enfin faire bouger les choses, secouer les hommes, cette classe politique, qui ne regarde ni les femmes, ni les pauvres. A nouveau en refermant ce livre, je me dis que je devrais aller me renseigner sur l'histoire de la commune car je trouve que les bandes-dessinées sont très bien mais il manque vraiment de passage historique… L'illustrateur a changer du 1er tome, j'ai trouvé ça intéressant et j'ai bien aimé le style d'Anthony Jean.
Lien : https://mesliburu.wordpress...
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Après la petite gamine livrée à elle-même pendant la commune, voilà l'aristocrate étrangère. Et elle gère ! Son bagout et sa beauté lui sont très précieuses pour motiver les troupes et mener à bien la propagande pour les droits de femmes pendant la commune. Seulement, elle reste, au début, une activiste de salon. La dure réalité va la frapper plusieurs fois, mais elle ne se laissera pas abattre. Son radicalisme déplait, surtout aux hommes. Elle luttera sur les barricades avant de disparaitre et retourner en Russie.
Personnage historique, Elizabeth Dmitrieff est une figure qui m'était inconnue de la commune. Il faut dire qu'à part Louise Michel, je ne connaissais aucune communarde. Femme intelligente, libre et combattante, elle est vraiment un personnage passionnant.
L'autre point fort de ce tome c'est le dessin d'Anthony Jean. Je suis fan !
À découvrir de toute urgence
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