La méthode nouvelle consistera donc à rechercher, en présence d’un phénomène quelconque, premièrement, quel est son phénomène contradictoire, et, deuxièmement, dans quelle mesure il le virtualise ou il est virtualisé par lui.
D’une façon générale, on doit lier le rationnel et l’irrationnel, l’identité et la non-identité, l’invariant le variant, l’extensité et l’intensité, etc, par ce rapport constitutif de complémentarité contradictoire, à dualité de termes dynamiques, à double aspect principiel, comportant, pour chaque terme respectivement, le passage du potentiel à l’actuel et le passage de l’actuel au potentiel, l’un des termes agissant sur l’autre.
Il faut donc éviter la stérile conception paralléliste des ordres contradictoires, de même qu’il faut cesser de vouloir un monisme au bénéfice de l’un d’eux seulement, par la notion d’apparence ou d’erreur appliquée à l’autre.
Il faut, courageusement, étreindre les univers contradictoires et en faire le fondement même de la réalité. La loi logique la plus profonde est la loi de contradiction dynamique (et non pas de non-contradiction). (p. 235)
Salvador Dali : les hologrammes
Entretien entre
DALI et le professeur
Stéphane LUPASCO, CNRS.
Dali évoque sa rencontre avec le prix Nobel de physique.
Dali envisage de faire un hologramme de GALA, d'en faire une poudre et de l'avaler.Photos GALA et
DALI.Entretien enregistré le 9 novembre 1976.