Thiziri, tome 1 : Le choix d'Astar

L'égalité entre deux individus ne leur octroie pas le droit de se manquer de respect.

Quand l'eau m'engloutit, quand je n'entends plus que le son étouffé de mes mouvements sous la surface, quand je ne vois plus que du bleu tout autour de moi, je me sens bien, apaisée. Je n'ai plus envie de remonter.

- Tu en vaux la peine, Thiziri, chuchote-t-il. Tu es le genre de personne pour qui cela vaut la peine de mourir. Les pwéza et les sgèrdt l'ont compris. Même Astar l'a compris. Il est temps, maintenant, que tu le réalises.

Tu en vaux la peine, Thiziri, chuchote-t-il. Tu es le genre de personne pour qui cela vaut la peine de mourir.

Tu te demandes pourquoi nous vous détestons autant ? Mais c’est vous qui nous avez détestés les premiers.

𝑪𝒐𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆𝒓 𝒂̀ 𝒉𝒂𝒊̈𝒓 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒑𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆 𝒎𝒊𝒆𝒏.

Quand je pense à lui, c'est comme si ma poitrine se recroquevillait sur elle-même. C'est tellement douloureux que je me demande si ça va s'atténuer un jour. Si je pourrai un jour songer à lui sans que les "et si?" ne viennent me torturer. Est-ce que je pourrai repenser à tous les bon souvenirs, comme les fois où nous nous retrouvions dans la vallée, au retour d'une chasse?

Rien que de mieux qu'un enfant dépourvu de méchanceté pour vous redonner un peu foi en l'avenir.

Qui suis-je, si je ne suis plus humaine?
Tu es toi, et cela suffit.

"Tu en vaux la peine, Thiziri, chuchote-t-il. Tu es le genre de personne pour qui cela vaut la peine de mourir."