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Critique de JIEMDE


Si je ne regarde pas de séries, j'adore en revanche en lire. Des américaines de préférence. Et classiques généralement. Milo et Sughrue chez Crumley ; Hap et Léonard chez Lansdale ; Boo et Junior chez Robinson ; Ben, Chon et O chez Winslow ; Longmire chez Johnson. Et bien entendu, Lew Archer chez Ross MacDonald.

Du polar noir américain pur jus - sans faux col aurait dit Luke - avec un privé à la Chandler, travaillé opus après opus sans chercher à le rendre sympathique, juste addictif. Lew Archer, c'est cigarettes, whisky et p'tites pépées.

Simple, basique diront certains. Solide et classique leur répondrai-je. Valeurs refuges et doudous du noir quand trop de lectures récentes m'ont fait douter du genre ces derniers temps.

Dans le frisson, traduit par le grand Jacques Mailhos, direction Pacific Point, sur la côte au sud de L.A., on croise une jeune épouse subitement disparue, un universitaire au passé douteux, une marâtre acariâtre, un shérif pas baisant et des fantômes du passé.

Rien de bien original, certes. Mais c'est propre, sans artifice, avec des dialogues au couteau et une atmosphère aux doux relents nostalgiques. Et ça fait un bien fou…
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