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La première de couverture des Editions Gallmeister a sans doute été déterminante dans l'acquisition et la lecture de ce polar des sixties, plein de saveurs, d'images, d'humour et d'un suspense mené à bien jusqu'aux dernières pages.

Le titre du livre porte en lui-même un certain mystère suscitant l'envie de se plonger dans une intrigue au rythme tranquille qui peut faire frissonner de plaisir en savourant tous les grands moments du développement d'une histoire que l'on peut qualifier d'amour et de mort.

Le narrateur est le détective aux prises avec une enquête au cours de laquelle il dénoue progressivement les fils embrouillés du vécu plutôt malheureux de tous les personnages. Il structure sa démarche en une succession de chapitres constitués essentiellement de dialogues portant ses interrogations auprès des différents protagonistes et ils sont nombreux. Cette forme dialoguée fait à mon avis la richesse de ce roman noir où l'ennui ne survient jamais jamais, même si l'auteur prend le temps de décrire ses personnages, leurs contextes de vies, leurs traumatismes, leurs doutes et certitudes. Il travaille ses personnages pour aboutir à une apothéose qui conclut fort bien le roman.

On pourrait regretter que la jeune héroïne, figurée sans son visage en première de couverture, soit finalement plutôt absente au long des différents développements. Son personnage reste malgré cela -- et c'est sans doute le talent de l'auteur qui crée cette présence intense d'une absente -- au centre de tout le roman, apportant ce frisson permanent promis par le titre.

La multitude des thèmes abordés, psychologie, sentiments, carrière professionnelle, puissance dominatrice des uns, faiblesse d'autres, amour partagé ou non, tisse une toile qui ne perd jamais le lecteur pour autant qu'il reste concentré car tout finalement est essentiel dans le frisson.
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Lew Archer est un détective privé de la Côte Ouest, spécialisé dans les affaires familiales délicates. Quand Alex Kincaid vient le cueillir à la sortie du tribunal pour lui faire part de la disparition de sa jeune épouse au lendemain de leurs noces, son attention est attirée par le côté insolite de l'affaire. Or, c'est bien connu, plus on creuse, plus on trouve et Lew Archer manie parfaitement la pelle ; quitte à exhumer quelques cadavres aussi inattendus que compromettants...

J'ai d'abord été attirée par la couverture un rien girly de ce roman des éditions Gallmeister. Il faut reconnaître que les couvertures de leur collection "Totem" sont justes superbes. Achat d'impulsion, "Frisson" est une belle découverte. D'abord, j'aime beaucoup le côté rétro de l'Amérique des sixties ; ensuite, le verbe est fluide, les pages se tournent toutes seules. Les chapitres courts ménagent rythme et suspense ; le détective Lew Archer a du charisme avec une pointe de nonchalance à la Colombo qui n'est pas pour me déplaire. Saupoudrez d'un soupçon d'action et de quelques cogitations, vous obtenez un roman policier de bonne facture qui tient ses promesses.


Challenge MULTI-DEFIS 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge TOTEM
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Si je ne regarde pas de séries, j'adore en revanche en lire. Des américaines de préférence. Et classiques généralement. Milo et Sughrue chez Crumley ; Hap et Léonard chez Lansdale ; Boo et Junior chez Robinson ; Ben, Chon et O chez Winslow ; Longmire chez Johnson. Et bien entendu, Lew Archer chez Ross MacDonald.

Du polar noir américain pur jus - sans faux col aurait dit Luke - avec un privé à la Chandler, travaillé opus après opus sans chercher à le rendre sympathique, juste addictif. Lew Archer, c'est cigarettes, whisky et p'tites pépées.

Simple, basique diront certains. Solide et classique leur répondrai-je. Valeurs refuges et doudous du noir quand trop de lectures récentes m'ont fait douter du genre ces derniers temps.

Dans le frisson, traduit par le grand Jacques Mailhos, direction Pacific Point, sur la côte au sud de L.A., on croise une jeune épouse subitement disparue, un universitaire au passé douteux, une marâtre acariâtre, un shérif pas baisant et des fantômes du passé.

Rien de bien original, certes. Mais c'est propre, sans artifice, avec des dialogues au couteau et une atmosphère aux doux relents nostalgiques. Et ça fait un bien fou…
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Lew Archer est engagé par un jeune homme afin de retrouver se jeune épouse subitement disparue après... une journée de mariage.

Je suis vraiment fan des enquêtes de Lew Archer, j'aime l'époque, le rythme, les multiples rebondissements, leur modernité également (bien qu'elles aient été écrites il y a plus d'un demi siècle). "Le frisson" ne déroge pas à la règle, avec cette affaire plongeant ses racines dans le passé... bien que cette enquête se révèle finalement assez tortueuse. Et ces versions Totem des romans de Rozz Macdonald signées Gallmeister sont vraiment superbes, cela ne gâche rien...
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Prendre des vacances, ou du moins un peu de repos quand on est un détective privé, c'est compliqué. Pourtant, Lew Archer était content : l'affaire sur laquelle il avait enquêté était terminée, jugée même, le verdict avait été rendu, sa tâche était donc terminé. Seulement, à la sortir du tribunal, un jeune homme souhaite l'embaucher : sa toute jeune épouse a disparu au lendemain de leurs noces. Lew est d'abord plus que réticent, puis il se laisse convaincre, et se retrouve dans une mélasse pas possible, qui va le ramener dix ans, puis vingt ans en arrière, sur les traces de crimes qui ont été résolus mais dont la résolution n'a pas satisfait tout le monde.

Comme toujours, dans les romans de Ross MacDonald, la famille est au coeur de l'intrigue. Comme toujours, elle est déficiente – sinon, ses membres n'auraient pas besoin de l'aide de Lew Archer pour tenter de mettre de l'ordre dans tout ce gâchis. Il est des fils, comme Alex Kincaid, qui ose défier l'autorité paternel, qui ose devenir ce qu'ils sont : des adultes, même si ce n'est pas facile face à des parents qui disent savoir ce qui est bon pour leur enfant et usent de chantage affectif. Il est des filles qui ont été brisées par la violence qui régnait dans le foyer. Il est aussi beaucoup de familles qui mettent en tout premier lieu leur réputation, leur attachement aux avantages hérités de leur naissance (oui, il est une bourgeoisie américaine bien pensante et sûre de son bon droit), qui en usent et en abusent pour obtenir ce qu'elles veulent et étouffer quelques faits jugés scandaleux. Violence partout, justice nulle part ou presque.

Ce roman nous emmène de rebondissements en rebondissements, et à chaque fois que l'on croit que toute la lumière a été faite, et bien, l'on se trompe.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Lew Archer est un détective privé de la Côte Ouest, ex flic, chargé de retrouver une jeune mariée qui a disparu en pleine lune de miel. Une enquête qui aboutit très vite mais qui se complique quand le passé de la jeune femme refait surface ….

Un polar de 1964 remis en lumière par la toujours excellente série Totem des éditions Gallmeister.
Si l'intrigue est assez « classique » dans le roman noir, autour de personnages à la personnalité complexe et au passé trouble, l'écriture est sobre et efficace et les dialogues au cordeau. La psychologie de chaque personnage est assez fouillée pour nous mener jusqu'au dénouement final avec un intérêt constant.
Un auteur que je découvre avec plaisir.
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Un jeune époux, Alex Kincaid, va demander l'aide de Lew Archer, célèbre détective privé, pour qu'il puisse retrouver sa femme disparue durant leur week-end de noce il y a trois semaines. Complètement déboussolé, il ne sait plus où chercher, et les maigres indices qui a en sa possession, ne lui permettent pas d'établir un champ d'action précis.

Dès les premiers chapitres, on comprend que Dolly (la jeune mariée), a quitté son mari de son plein gré. À partir de ce moment-là, les hypothèses commencent à être nombreuses. Et au détour de quelques pistes, Lew commence à découvrir des indices qui relient Dolly à des meurtres passés. L'intrigue en devient plus qu'intéressante !

Le lecteur est donc embarqué dans un jeu de piste très intéressant, qui permet de poser un peu le décor et les personnages liés à cette histoire. Il est clair que l'aspect psychologique a une part très importante dans ce roman, car la mort rôde sans cesse et sous toutes ses formes.

On a plusieurs affaires qui vont se jouer tout au long de ce roman, et qui semblent associées de près ou de loin à l'intrigue principale. Malgré tout, l'ensemble est plutôt complexe, il faut à mon sens, lire l'ensemble de ce polar rapidement pour éviter d'en perdre le fil, et éviter de passer à côté de tout rebondissement dans l'affaire.

J'ai apprécié que les personnages soient tous très bien travaillés dans leur manière d'interagir et dans leur comportement. Rien n'est laissé au hasard, les détails sont peaufinés avec soin et rendent d'autant plus crédible et cohérente l'intrigue dans sa globalité.
À contrario, j'ai trouvé que c'était parfois un peu lent dans la rédaction. Malgré tout, cela ne m'a pas gâché le plaisir de cette lecture.

Mention spéciale pour la beauté de cette couverture qui m'a forcément attiré l'oeil dans un premier temps, et qui m'a séduite dans un deuxième temps par son résumé 😉

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Un Archer qui ne fait pas trop bander

Nous sommes en Californie à l'aube des années 60 et Lew Archer est détective privé.
Il vient d'accepter sans trop de conviction, d'essayer de retrouver Dolly, une jeune femme qui semble s'être évanouie dans la nature, juste après son mariage.
Le travail ne parait pas présenter de difficultés particulières et l'épouse est d'ailleurs vite retrouvée. Mais l'enquête ne fait que débuter car dans le sillage de Dolly, des meurtres étalés dans le temps n'attendent qu'à être reliés.

Aujourd'hui, le Frisson ressort dans une nouvelle traduction chez Totem de Gallmeister. Voici une bonne occasion de (re) découvrir un des maîtres un peu oubliés du Polar.

Car Archer a fait se pâmer certains des grands noms américains de la littérature de genre : Connelly, Ellroy, Crumley…On comprend rapidement d'ailleurs ce qui a retenu leur attention.

L'écriture de Ross Macdonald est d'une sobriété (la fin inattendue est édifiante de ce point de vue) et d'une précision exemplaires, tout en offrant des passages assez lyriques.

L'histoire rassemble la plupart des codes du Noir : enquête complexe, personnages complexes façonnés par des passés dysfonctionnels, non-dits, abus de pouvoir, regard social.

Le héros, Lew Archer, n'a pas la dureté, voire le vice, d'un Spade ou d'un Marlowe. Il n'est pas cynique et s'il porte un regard appréciateur sur certaines femmes, il n'est pas un tombeur. Il traverse son enquête sans porter de jugement, presque en spectateur. Même durant les inévitables bagarres, il s'en tient au strict minimum.

C'est donc ce mélange d'éléments traditionnels et cette attitude quasi distanciée du détective qui est aussi le narrateur, qui fait tout l'intérêt de ce roman. C'est aussi ce qui empêche d'être sans doute totalement enthousiaste avec une vraie difficulté à s'attacher aux personnages. On ne décroche pas du récit, mais on n'est pas non plus transporté.
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Lew Larcher est détective, chargé de retrouver une jeune mariée qui a disparu en pleine lune de miel.
Dit comme ça, l'intrigue a l'air bien simple. Détrompez-vous, l'enquête va amener Lew Larcher sur les traces de meurtres plus anciens. Son intelligence et sa perspicacité nous séduisent et la tension est bien maîtrisée par l'auteur.
Ce roman est plaisant à lire, les multiples imbrications d'histoires anciennes et actuelles sont habilement gérées.
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Je garde un bon souvenir des aventures le Lew Archer que je lisais quand j'étais plus jeune. Là, j'ai lu ce livre édité chez Gallmeister. J'avoue que j'ai été déçue, l'enquête est bien faite et il y a du suspense jusqu'au bout. Ce sont plutôt les personnages qui m'ont gênée. Tous sont ambigus et pas sympathiques, on ne s'attache à aucun. Même le héros Lew Archer semble juste à la recherche de clients ... Après le roman est correct, c'est juste une déception par rapport à mes souvenirs.
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