Marshal Bass, tome 1 : Black & White

Une nouvelle BD Western, encore!!!

Celle ci est original, comme quoi le thème du Western est innépuisable, un esclave afffranchi, se retrouve être le premier marshal noir des états-Unis.

Les doutes de notre héros quant aux motivations de son embauche et la conditions des noirs (même affranchi) ainsi que la violence sont bien retranscrites.
Darko Marcan le scénariste et dessinateur à évidemment beaucoup de talents, mais je dois dire que le coloriste m'a épaté, Desko, il suffit de regarder la première page pour être admiratif.
Au final une idée originale et une série à découvrir...

Tudieu, la belle BD que voilà !

1875, Arizona, peut pas dire que le Black Power soit à la mode.
Alors si, peut-être en tant que douteux agrément décoratif de moult arbres aux pendus mais c'est bien là sa seule et triste prérogative.
C'est dans cette position plutôt inconfortable que nous découvrons River Bass, le seul gars susceptible de passer de statut de macchabée imminent à celui de néo marshal.
Et c'est ce qu'il fit, le bougre, missionné en tant qu'infiltré à la solde de l'État pour démonter un gang d'esclaves affranchis qui fait rien que foutre le boxon partout où il passe.
Bonne chance, l'ami, tu en auras grandement besoin.

Posé, réfléchi, charismatique, ce marshal atypique possède pas mal d'atouts qui le rendent immédiatement attachant et sympathique.
Pour contrebalancer, il nous faut un vrai salopard que l'on se plaira à haïr, le mal nommé Milord et ses manières aux antipodes de son titre honteusement usurpé.

Le trait s'avère séduisant contrairement à la colorisation que j'ai trouvé un brin agressive pour mes yeux de myope visiblement devenus trop délicats.

Basée sur l'histoire de Bass Reeves qui fut le premier shérif adjoint noir à l'ouest du Mississippi, cette série possède tous les ingrédients d'une belle et grande série en devenir, tant par son caractère original que sa propension à construire des scénarios qui tiennent la route.

To be continued...

Le western est revenu à la mode, tant mieux pour ceux et celles qui adorent ça, dont moi…

Depuis sa sortie, je lorgnais sur cette nouvelle série et puis, je suis passée à autre chose parce que je ne peux pas tout acheter en neuf. Là, ayant pu les acheter en seconde main et je ne me suis pas privée.

Le pitch est pour le moins original puisqu'il met en scène un U.S Marshall Noir, à une époque où les Noirs n'avaient aucun droit et étaient toujours susceptibles de se faire pendre à toute branche d'arbre.

Sa mission, s'il l'accepte ? Infiltrer un gang de Noirs qui braquent les banques et tuent.

Quand on met en scène un tel personnage, il faut tout de même lui donner un peu d'épaisseur et faire en sorte que le lecteur en sache un peu plus sur ce nouveau personnage.

Là, on ne peut pas dire que les auteurs nous ait donné du grain à moudre et on termine l'album en sachant peu de choses sur River Bass, sinon qu'il est marié, a une sacrée marmaille et aime faire l'amour à sa femme. Ah oui, j'oubliais, il tire vite et bien aussi.

À mon humble avis (même si on ne me demande pas), cette histoire aurait mérité de s'étaler sur deux albums afin de lui donner plus de corps, plus de profondeur et ne pas se retrouver avec un récit qui se termine en bain de sang et de manière un peu trop simple, trop facile.

Il aurait été intéressant de suivre plus longtemps Bass dans sa mission d'infiltration afin de savoir si le chef de gang avaient d'autres motivations que celle de se faire plein de fric (il aurait pu vouloir déstabiliser une ville, un réseau de banques, le pays,…).

Les dessins sont spéciaux, j'ai eu un peu de mal au départ et ensuite, je m'y suis faite. Certaines couleurs sont très belles pour les yeux et la double planche du braquage est très réaliste et bourré de détails entre le gang qui s'enfui et les braves gens qui s'interposent pour les stopper.

Quant aux dialogues, ils ne sont pas dépourvus d'humour et d'un brin de cynisme.

Un western violent, sanglant, rempli de cadavres qui n'est pas pour les amateurs de western version Petite Maison Dans La Prairie. Si vous cherchez de la tendresse et des bonnes actions, va falloir changer de saloon.

J'aurais aimé plus de profondeurs, moins de manichéisme, plus de détails sur le passé de Bass mais comme j'ai apprécié ma lecture, je vais continuer la série. Qui sait, j'en saurais peut-être plus sur le Marshall dans les tomes suivants.

Une bande dessinée inspirée d'une histoire vraie.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Poussière, gangsters, sang et tripailles à l'air.

Bass vient d'être engagé par le colonel Helena, pour infiltrer et mettre fin aux actions criminelles d'un gang, sous l'identité de Bill Derby.
Curieux, qu'on choisisse un homme de couleur... Pas tant que çà en fait, lorsqu'on apprend qu'il s'agit de bandits exclusivement noirs.

Un western dans le pur style Italien des années 60 / 70, bien sanglant.
L'histoire est très prenante, même si certaines actions nous font tiquer, quelque peu incohérentes.
Et les dessins sont un peu trop "riches", trop fournis, avec un côté légèrement caricatural, qui m'a surpris au départ.
Cela tranche en comparaison des couvertures, superbes.

Mais le gros atout de cet album, cela reste les traits d'esprit dont font preuve Bass, le colonel ou ses ennemis, les répliques apportent un vrai plus au récit.

J'espère que la suite est dans la même veine...
(plus d'avis sur PP)

"Black & white" est le premier album d'une nouvelle série western, "Marshal Bass". Genre qui connaît un renouveau depuis une quinzaine d'années avec les "Durango", "Wild West", "Undertaker" ou autre "West Legends" et quelques one-shots comme "Jusqu'au dernier".
Pour être l'égale de ces très bonnes séries, elle doit se démarquer. Et ses auteurs croates (Darko Macan au scénario et Igor Kordey aux dessins) ont eu la très bonne idée de choisir un héros à la peau noire. Ce n'est pas banal dans l'Arizona du dernier quart du XIXe siècle ! Et ce héros noir ne sera pas un esclave, pas un type poursuivi par toutes les polices de l'état. Non, il sera un marshal donc du bon côté de la loi.
Autre particularité de la série, elle est tarantinesque : elle allie l'humour à la plus extrême violence, et n'est par conséquent pas à mettre entre les mains d'un jeune public.

Sinon, cet album sert de présentation des personnages récurrents : le héros River Bass, sa famille (épouse et très nombreux enfants), son chef le colonel Helena, et Steff l'adjoint abruti de ce dernier.
Après l'avoir dépendu (!), le colonel assigne à River Bass sa première mission : infiltrer un gang de bandits noirs qui dévalise les banques et massacre les habitants des villes traversées. Fastoche, River Bass est également noir. Il va te la plier en deux temps trois mouvements cette mission, et revenir avec la prime à la maison faire l'amour à sa femme puisqu'elle aime beaucoup ça !! Las, il y aura évidemment un grain de sable...

Une série de BD sur le western, réaliste, violente, très bien dessinée excepté quelques scènes d'action un peu confuses, aux personnages aisément reconnaissables (dans l'histoire de la BD il y a tellement de séries aux personnages se ressemblant tous ou dont la tête se modifie à chaque case !), aux dialogues comportant des pointes d'humour et de cynisme... que demander de plus ?

« – Va en enfer, Bass ! – J'irai sans aucun doute. Un jour. »

1875, Ouest sauvage – River Bass n'a pas peur de se salir les mains. Il est sans peur et sans pitié… mais surtout il est noir. Pour cela on lui confie une étoile de Deputy Marshal afin qu'il fasse le sale boulot que les blancs ne veulent pas faire.
Marshal Bass est un western dur, sans concessions, crados et poussiéreux. Ne vous attendez pas à des cowboys flamboyants ou des héros maniant les colts pour sauver la veuve et l'orphelin. Ici tous les personnages ou presque sont noirs… dans l'âme, et peu inspirent le respect. Ce Far West ne donne pas envie, dégoûte même, mais sa nature profondément violente nous garde captifs.

Ce marshal-là est noir et cela nous donne un point de vue assez singulier sur l'ouest sauvage. Sauvage, c'est le mot car cette histoire est plus proche de la violence d'un western spaghetti que de la retenue hollywoodienne. le personnage principal est complexe, profond et se heurte à tout ce que la région compte d'énergumènes un peu barrés. le dessin, somptueux et précis, est sublimé par une très belle mise en couleurs. Une belle réussite.

J'ai été attiré par cette série à cause de l'originalité que constitue la présence d'un héros noir dans une BD au thème western (cependant la présence de cow-boys noirs est attestée et le personnage du Marshal Bass a existé ). le premier album démarre en fanfare par une image emblématique ( on pourrait presque entendre un harmonica , si vous voyez ce que je veux dire…) le personnage éponyme ne devant sa vie qu'à la bonne volonté de son cheval. En quelques planches , il passe de pendu potentiel à marshal lancé à la poursuite d'une troupe de bandits noirs qu'il va devoir infiltrer .Ils sont commandés par un blanc très « vieux Sud » et pratiquent la razzia (vol, viol et massacre) dans les villages et les fermes isolées. L'ensemble est d'une grande violence et d'une moralité évanescente,y compris chez les défenseurs de la loi. Les dialogues sont parfois un peu lourds (porc,boeuf !) le dessin est fouillé, très beau dans les plans larges mais je n'aime pas trop le traitement des visages. A suivre.

Voilà un scénario intéressant qui se déroule à la fin du XIXè siècle dans le sud des États-Unis. River Base, par un concours de circonstance, devient adjoint au Marshall de la région et a pour mission d'infiltrer un gang d'esclaves affranchis.
Les personnages et leurs relations sont assez complexe et ce qui rend la BD intéressante. le gang de noirs est dirigé par un blanc ce qui créé des situations de trahison à l'intérieur du groupe mais que ses membres ne sont pas prêts à quitter pour autant. du côté des gentils marsalas, on a engagé un noir, ce qui n'est pas du goût de tout le monde, ni chez les adjoints du Marshall, ni chez la femme de River Bass qui craint une manipulation. Bref, tout cela s'imbrique de façon tout à fait intéressante.

Marshal, nous voilà

Un gang d'esclaves affranchis ravage l'Arizona pillant, violant, tuant. Bref la routine de l'Ouest.
Impuissant, le Marshal Terrence B. Helena a l'idée de faire infiltrer ce gang par un homme qu'il est sur le point de pendre : River Bass. Ce dernier, bombardé adjoint, va remplir au mieux sa mission, partagé entre le souci de reconnaissance et le désir de rester vivant.
Ce Marshal va faire du bruit.

On n'en finirait pas de lister les imperfections de cet album : dessins parfois flottants, découpage sans génie qui laisse beaucoup de marges vides, histoire mal agencée avec un personnage venu de nulle part …
Mais, il faut lui reconnaître également, de sacrées qualités.
Le dessin rappelle immanquablement Corben (dans un tout autre registre évidemment) avec un trait gras, fluide, fougueux, des parti-pris anatomiques singuliers, et une mise en couleurs qui fait pétarader les cases.
L'histoire, même bancale, a le mérite d'être originale (un représentant de l'autorité noir n'est pas une figure courante du western, à l'exception du "Sherif est en prison" de Mel Brooks), avec son personnage principal sans qualités physiques, ni beauté particulières, aux motivations peu définissables.
Après Johnny Guitar, voici le temps de River Bass.

Pas parfait, mais bougrement intéressant.