Jérôme Satis, étudiant défenestré (parole d'outre-tombe) : J'ai froid... J'ai froid. Ça caille ici. Mais je peux vous dire que ce produit a changé ma vie ! Sans blague, ha ha !
Ouais. N'empêche, ces gens-là sauraient encaisser. Une injustice de plus dans une vie émaillée d'iniquités et de brimades... Après tout, ils vivaient dans la Ville Basse, ce qui était déjà en soi une punition.
Ouais...
Le pied ...
Ouais ...
C'était elle, ça.
Cette perversion, cette noirceur?
Elle n'était pas cette gentille fi-fille des quartiers riches.
Pas en profondeur.
En profondeur, elle était la fille de Satan, la gamine des limbes, de rejeton de l'enfer.
Sam tripota ses lunettes et enclencha le démarreur.
- Avec plaisir. Mais je ne voudrais pas plomber le dîner. Vous savez ce qu'on dit : les profs sont chiants.
Et plus le sang se déversait sur lui, et les draps, et ses bras, et plus il se rapprochait de Kurt, jusqu'à devenir Kurt, sa noirceur, ses extases, sa putain de sex-attitude cradoque !
"Kévin observait sa feuille blanche comme s'il cherchait la combinaison nucléaire permettant de dissoudre son corps et de l'incorporer dans le papier." page 64