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EAN : 9782848653679
262 pages
Sarbacane (29/05/2010)
2.81/5   8 notes
Résumé :
Paris 2013, dans les ghettos de la Ville basse. Pharoah, chef de gang androgyne, y tient un bar dans lequel il vend du Ciel liquide, une drogue révolutionnaire qui met l'âme à nu. Lorsque, en plein bad trip, un peintre meurt après s'être tranché l'oreille, Frank Aspi est chargé de remonter la filière. Pendant ce temps, Pharoah doit trouver un jeune garçon capable de tuer avec les mots...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un roman qui n'a de jeunesse que le classement... Croisement punchy entre polar noir et anticipation dystopique, il met aux prises un groupe de mafieux dealers du Ciel Liquide (la nouvelle drogue qui s'arrache) férus d'ésotérisme à un ensemble hétéroclite de personnages dont les intérêts divergent facilement (journalistes, policiers plus ou moins véreux...).
Bref, avec son écriture nerveuse et référencée, son histoire simple et efficace, et des vrilles syncopées en guise de tics de langage, ce jeune auteur est à suivre. Certes, les détails sont facilement passés sous silence, quelques incohérences parsèment le récit, mais si son style mérite encore de s'affiner, il se présente déjà comme un univers en soi.
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Vomir sa rage sur le bitume, se servant des mots comme d'une arme qui détruit le cerveau. Contenir sa haine, puis l'expulser en vers et contre tous. du moins les badass que peuplent ce Paris alternatif, que K. Dick aurait pu décrire s'il s'était pris d'amour pour la capitale. Originale comme idée, non ?

Karim Madani créé son univers, inspiré de Sin City, GTA, de David Bowie, et de bonnes grosses vibes old school que crachent les ghettos blasters. Un cocktail jouissif qui réunira les accros de glampunk et de groove androgyne. Ce roman sent le film à la Shaft, on s'attend direct à voir Pam Grier sortir de cet ovni et brandir un fusil à pompe !

Roman urbain, qui démarre comme une histoire de super-héros, ça pue la vengeance à plein nez dès les premières pages. Les gangs qui s'y affrontent apportent leur dose de violence nécessaire pour s'accrocher et on reste juste scotché sur place.

Quand on voit les références du bouquin, les mises en abîmes de l'auteur, le fait d'expliquer les processus littéraires utilisés à la narration, on n'est à peine surpris de voir à quel point ce roman n'a pas été bâclé.

Chester Himes, Hammett sont des grands noms de polars qui font frémir, il y a même un soupçon de Blade Runner. Madani tisse une histoire, comme Frank Miller aiguise ses crayons.

Les crapules toutes aussi charismatiques les unes que les autres (du mafieux des Affranchis en passant par un condensé de Basquiat, défoncé au Velvet Underground). Ciel Liquide - nom donné à la drogue dans l'histoire - colle à la peau et exactement comme cette drogue, colle à la personnalité de chacun. Chaque personnage donne (presque) envie d'y ressembler.

C'est que du très bon !
Lien : https://www.instagram.com/lo..
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Premières impressions de lecture : ce roman détonne dans la sélection des fuituriales jeunesse.
Paris 2013, du futur très proche... on y croit à peine tellement l'intrigue est proche de nous (milieu de la drogue, la mafia)

Un vocabulaire qui se veut populaire mais qui en définive est grossier, vulgaire.
Pourquoi utiliser ce vocabulaire ? Pourquoi écrire la langue parlée par les jeunes dans la rue ?
Par moments j'entends des dialogues à la Michel Audiard. Mais Michel Audiard jouait sur/avec les mots, le comique de situation ...Michel Audiard maniait avec délice l'argot.
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J'ai lu le « journal infirme » de Clara Muller quelques années avant de lire Ciel Liquide. Par conséquent, je connaissais déjà la plume de l'auteur et son univers déprimant et glauque.

Je préfère prévenir, âmes sensibles s'abstenir ! Ce livre est vraiment cruel, son langage totalement cru. On nous dit les choses telles qu'elles sont sans chercher à les embellir, à les amoindrir ou à les rendre plus supportable. C'est comme si nous étions nous-mêmes confrontés à une violence incroyable sans aucun filtre. Un décors post-apocalyptique d'une métropole ravagée par la pauvreté, la pollution, les inégalités sociales, la violence, la drogue. Une politique plus que jamais corrompue et des barrons de la drogue qui ont tous pouvoirs. Et ce tableau n'est rien par rapport aux actions qui s'y déroulent. Une dystopie des plus sombres donc.

Je le conseille néanmoins (aux lecteurs expérimentés) parce qu'il y a, derrière ce langage cru et cette incroyable violence, un beau message d'espoir pacifiste (ou alors je me fais des idées... c'est possible aussi, ce livre m'a profondément perturbée).
Lien : https://lentremonde.wordpres..
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Quelle déception! Je n'ai absolument pas accroché à ce roman du jeune auteur français Karim Madani.

Premièrement, je n'ai pas apprécié le style d'écriture, particulièrement « urbain » et qui m'a semblé vulgaire.
L'auteur abuse de termes crus, violents. Il utilise le mot « putain » à une fréquence assez incommodante. le « parlé des cités » est particulièrement comparable à la prose de cet ouvrage...
Lien : http://ouliloula.wordpress.c..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Jérôme Satis, étudiant défenestré (parole d'outre-tombe) : J'ai froid... J'ai froid. Ça caille ici. Mais je peux vous dire que ce produit a changé ma vie ! Sans blague, ha ha !
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Ouais...
Le pied ...
Ouais ...
C'était elle, ça.
Cette perversion, cette noirceur?
Elle n'était pas cette gentille fi-fille des quartiers riches.
Pas en profondeur.
En profondeur, elle était la fille de Satan, la gamine des limbes, de rejeton de l'enfer.
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Ouais. N'empêche, ces gens-là sauraient encaisser. Une injustice de plus dans une vie émaillée d'iniquités et de brimades... Après tout, ils vivaient dans la Ville Basse, ce qui était déjà en soi une punition.
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Et plus le sang se déversait sur lui, et les draps, et ses bras, et plus il se rapprochait de Kurt, jusqu'à devenir Kurt, sa noirceur, ses extases, sa putain de sex-attitude cradoque !
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Sam tripota ses lunettes et enclencha le démarreur.
- Avec plaisir. Mais je ne voudrais pas plomber le dîner. Vous savez ce qu'on dit : les profs sont chiants.
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Videos de Karim Madani (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karim Madani
Cette rencontre avec Karim Madani s'est tenue à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny le 5 avril 2022 dans le cadre du festival Hors limites, suite à la parution du son livre "Tu ne trahiras point" publié aux éditions Marchialy en 2021. Maricygne di Matteo a fait résonner la voix et le style si particulier de l'auteur sur le sujet, pendant que l'ancien graffeur vandale Stesi a réalisé in situ plusieurs graffs.
Dans les années quatre-vingt à Paris, le graffiti n'appartient pas encore aux galeries et aux commandes publiques, et le métro parisien est un véritable champ de bataille. Tu ne trahiras point est l'histoire très documentée de ces graffeurs vandales adolescents, pour qui cartonner le métro et les murs de toute l'Île-de-France de tags et de blazes à la bombe aérosol vaut bien toutes les courses-poursuites et les ennuis judiciaires qui en découlent.
Affiliés au grand banditisme et traités comme les pires délinquants du moment par la RATP et la police nationale, les cinquante six prévenus finissent par être présentés à la Justice en 2012 lors du procès de Versailles, onze ans après l'immense coup de filet réalisé grâce à des moyens alloués inédits en la matière. Entre récit et enquête, le livre que Karim Madani a tiré de cette affaire, retrace avec fougue et passion une époque méconnue de ce qu'a été la genèse du graffiti parisien, sa sociologie et ses protagonistes, avec pour fil rouge la trajectoire de l'un d'entre eux, le graffeur Comer.
Une production de l'Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis Captation : Wael Sghaier & Thomas Dudan Interview : Lucie Nebas & Élodie Alexander, de la bibliothèque Elsa Triolet de Bobigny
#médiathèque #SeineSaintDenis #festival #littérature
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