En parlant de menaces qui me dépassent, mon abri antiatomique semble l'endroit parfait. Tout le quartier s'est moqué de moi lorsque j'ai bâti ce cube en béton armé au fond de mon jardin, contenant assez de riz pour rassasier un régiment de pékins. Autant qu'il me serve à quelque chose.
Putain, je la subissais, la critiquais , haïssais mais elle me manquait quand même , cette maquerelle nommée Société de Consommation. Cette gargantuesque vache à lait sur laquelle, chaque veau tétait un pis avant d'y laisser sa peau chez l'équarisseur.
Les enfants c'est comme les chiens, je les apprécie mais je ne veux pas ramasser leurs merdes sur des années alors je n'en élève pas. En plus, ils aboient tout le temps,entreprennent des conneries , on s'inquiète à s'en ronger les sangs,, et puis j'estime qu'on est déjà assez nombreux sur Terre. Il y a a trop d'imbéciles adultes, pas besoin d'en rajouter de nouveaux.
Au fond, nous ne demeurons que des chanceux jusqu'à ce que l'immense roue de nos destins tourne en notre défaveur. La mort se révèle meilleure quand elle concerne les autres , ces éternels étrangers .