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Les saisons d'Autombe tome 1 sur 2

Cindy.C GraphArt'S (Autre)
EAN : 978B087MT5HL3
238 pages
(02/05/2020)
4.38/5   45 notes
Résumé :
En 1983, Stanislas Simon, un employé de banque parisien, a décidé de mettre fin à ses jours. Sa raison : assassiner sa routine. Tout est planifié, le lieu : son abri antiatomique, au cœur de son jardin. Manque de chance, il est coupé dans son élan par la Troisième Guerre Mondiale. Son nouveau refuge sera-t-il assez solide pour essuyer les intempéries d’un cataclysme nucléaire ? Surtout avec Pierre, Marie, Maxime et Jessie, quatre intrus du voisinage, qui sont venus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Un texte qui vous fait dire que ceux qui partent lors d'une catastrophe nucléaire sont chanceux.
Pour les irradiés, l'avenir n'est pas radieux.
En Russie, des machines confondent les rayons du soleil et une arme nucléaire. Des bombes partent…
A Paris, Stanislas prépare son suicide pour lundi matin. Pas de chance. Pris de vitesse par une alerte nucléaire, il se retrouvera enfermé avec ses voisins et leurs enfants dans son abri antiatomique.
Un événement dramatique les forcera à sortir, dehors c‘est le chaos.
La Nouvelle France, sorte de milice barbare à souhait , ne souhaite pas partager.
Les ombres ( plus précisément les irradiés, aussi surnommés les corbeaux) vivent sous terre et acceptent le partage.
Et puis il y a les pacifistes qui veulent quitter Paris.
Ce sont tous ces groupes que Stanislas devenu père (on vit et on meurt très vite par les temps qui courent) va côtoyer.
Les saisons d'Autombe est mon second livre de Florent Maerten et j'ai retrouvé avec plaisir son style particulier. Des rebondissements, de l'humour, une belle réflexion sur notre monde et l'humanité.
J'ai bien aimé ce premier opus même si les explosions nucléaires, les armes bactériologiques n'ont rien de réjouissant. Très prochainement, je lirai la suite avec plaisir.
Merci pour ce SP via Simplementpro.
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Merci à SimPlement et à l'auteur, Florent Maerten , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman post-apocalyptique .Stanislas Simon a décidé de mettre fin à ses jours quand la troisième guerre mondiale éclate ce qui l'oblige à se réfugier dans son abri antiatomique et d'y accepter la présence de ses voisins .Après un confinement contraint ,ils vont devoir sortir pour découvrir un décor apocalyptique où il va falloir se battre pour survivre .Un bon roman à l'écriture fluide et aux nombreux rebondissements qui se laisse lire .
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Je remercie l'auteur pour l'envoi de son livre.
J'aime énormément les dystopies, et celle-ci est colorée de post apocalyptique.
Le début a été pour moi un peu poussif, j'ai eu un peu de mal avec les premières pages. Stanislas est employé de bureau et suicidaire, ses plans sont contrecarrés par le déclenchement inattendu d'une troisième guerre mondiale, une attaque nucléaire en bonne et due forme. Stanislas malgré ses penchants a construit un bunker, s'y réfugie avec une famille voisine. Dans ce bunker se déroulent plusieurs évènements ce qui va les faire sortir. Une trame improbable dont le renversement de situation est hallucinant et va vous empêcher de relever le nez du récit.
A 4 ils vont découvrir un monde plongé dans la grisaille, cendres et pluies acides y contribuent. Ils vont trouver refuge dans une église mais vont de nouveau devoir bouger.
Ils vont se faire attraper et devenir prisonniers d'un groupe nommé « Nouvelle France ». Ceux-ci sont violents, sans pitié, ils vont les maltraiter puis les mettre au bûcher avec plusieurs autres personnes dont celles qui s'étaient réfugiées dans l'église. le jeune garçon et son père vont périr, Stanislas et la petite Jessie vont s'en sortir, ils sont secourus par un autre groupe « Les irradiés ». Ces derniers ont subi l'explosion nucléaire de plein fouet, leur peau est attaquée, les cheveux sont tombés, les yeux sont devenus bleu translucide, ne supportent pas la lumière, souffrent de diverses maladies et savent que leur temps est compté.
Nous faisons la connaissance d'Arthur, ancien sdf que Stan croisait dans le parking de son travail, devenu le roi des irradiés aidé par Jules ancien instituteur, ils veulent conduire une bataille désespérée contre la Nouvelle France et leurs exactions.
C'est une guérilla urbaine qui se trame sous nos yeux. Contrairement aux autres les Irradiés accueillent tour le monde, combattants ou pas, seule la survie de tous leur importe. Ils essaient tant bien que mal de se nourrir, j'ai bien aimé le fait qu'ils fabriquent de la bière pour ôter la toxicité de l'eau, je ne sais pas si c'est réalisable mais l'idée m'a fait sourire.
La relation qui se noue entre Stan et Jessie est attendrissante, la gamine apporte une bouffée d'air frais dans ce monde pollué.
Le personnage de Stan est complexe, il est plus qu'un homme qui a voulu en finir car au fur et à mesure de l'histoire il prend de l'importance, de la carrure, il va même devenir un pion incontournable. C'est une sorte de parcours initiatique qu'il vit, la recherche de soi, l'introspection qu'il a à un moment crucial, et ce goût de vengeance qui le titille et le pousse à commettre son premier meurtre. Devenu héros malgré lui il se sent comme un imposteur. Je ne vais pas en dire plus sur le déroulement de cette guerre ni sur les affrontements internes car je spoilerais le roman et ce serait vraiment dommage.
L'auteur évoque des thèmes forts comme la solidarité mais aussi la soif de pouvoir, le despotisme, l'instinct de survie et la résilience.
Le vocabulaire colle parfaitement au sujet du livre, pas le temps de palabrer ni de faire de la poésie, on est dans l'urgence, le langage populaire, il y a quelques termes que je ne connaissais pas et d'autres m'ont émue « mimine », « bouille », autant de termes qui humanisent le texte bien que l'objet en soit effrayant et pessimiste. le tout saupoudré d'humour, de jeux de mots. C'est une plume addictive, originale. Et qui prête à réflexion.
Dans cette oeuvre l'auteur nous livre deux faces de l'être humain, celle de l'empathie et celle de l'horreur. Est-ce que les Hommes sont prêts à mettre leur égo de côté pour s'entraider et pérenniser leur survie. Rien n'est moins sûr.
Les protagonistes principaux sont bien fouillés, riches, chacun a son caractère et le défend jusqu'au bout, parfois jusqu'au sacrifice. Jules est attachant avec une droiture imperturbable. Bien sûr, une note particulière pour Jessie, cette petite tête blonde qui a tout perdu, mais qui va amollir le coeur de Stan.
L'écriture est fluide, vraiment sympa à lire, dynamisée par les dialogues et les nombreuses actions. C'est soutenu et il y a de nombreux rebondissements. On ne s'ennuie pas un seul instant.
La fin est une lueur d'espoir, une éclaircie dans ce ciel ombragé et tumultueux. Et comme tout a commencé tout finit avec le même personnage Piotr le soldat russe et j'avoue que c'est une formule que j'affectionne considérablement. J'ai vu qu'il y avait un deuxième tome et je le découvrirai avec bonheur.
Un mot sur la couverture, le dessin est fort joli et on ne peut plus éloquent.
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Quand l'auteur s'est approché de moi pour me proposer de découvrir son ouvrage, je n'ai pas hésité longtemps. Il faut dire qu'il tombait plutôt bien dans mon programme de lecture pour varier un peu les plaisirs. J'avais hâte de découvrir ce qu'il allait nous proposer et il s'avère que le récit est bien développé et la toile très bien tissée, de quoi passer un moment stressant et intéressant dans ce monde postapocalyptique.

Nous faisons la connaissance de Stanislas qui souhaite mettre fin à ses jours. Mais c'était sans compter sur le déclenchement de la Troisième Guerre Mondiale qui va venir totalement chambouler son programme et ses intentions. Son bunker ne sera donc plus son tombeau, mais le lieu de survie qu'il va partager avec une famille voisine. Qu'adviendra-t-il d'eux après ce cataclysme ? Comment le monde évoluera-t-il ? Vont-ils s'en sortir ?

Vous l'aurez compris, les personnages vont devoir faire face à un changement radical de vie et à un monde qui va être totalement transformé. L'auteur nous plonge donc dans ce nouvel univers, dans ce monde d'après, et dans les tentatives des uns et des autres pour y survivre. Tous n'ont pas la même vision des choses et certains sont prêts à tout, même à aller très loin dans l'horreur pour rester en vie.

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur nous présente ce nouveau monde et les bonnes idées qu'il a eues. Les rebondissements sont nombreux, surprenants et bien glaçants pour certains. Nous suivons avec intérêt le parcours de nos héros, ceux-ci nous permettant de découvrir tout ce qu'il se passe désormais dans ce monde nouveau et détruit, ce monde qui pourrait être notre futur et c'est effrayant.

Pour un livre du genre, je le trouve vraiment bien pensé et rondement mené, je suis sûre qu'il plaira sans aucun souci aux fans du genre. En ce qui me concerne, j'ai pu constater sans aucune difficulté toutes les énormes qualités de ce roman et suivre les héros sur leur chemin semé d'embûches. Toutefois, j'ai commis une erreur et l'auteur n'y est pour rien.

J'ai mal réfléchi et j'ai commencé « The Last of Us » en même temps que je débutais ma lecture de « Autombe » … Grave erreur, car les thèmes étant proches et la série étant plus stressante par moment, cela a rendu le roman un peu moins palpitant malgré toutes ses qualités. de ce fait, j'ai moins vécu les événements de l'intérieur et je suis restée un peu en retrait de l'histoire. C'est dommage et je m'en excuse platement auprès de l'auteur.

En bref, si vous êtes fans de romans postapocalyptiques, je ne peux que vous conseiller de lire ce roman de toute urgence car il vaut largement le détour ! N'attendez plus avant de faire la rencontre de Stanislas et de ses compères dans ce monde qui pourrait être le nôtre…
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A la base , je ne suis pas particulièrement fan du genre post apocalyptique , mais l'auteur m'a proposé de découvrir son roman AUTOMBE et j'ai accepté car le résumé m'avait interpellé .Et à ma grande surprise ( comme quoi il faut savoir sortir de sa zone de confort) , j'ai beaucoup aimé ma lecture .
Quant un soldat russe appuie ,sur ordre de ses chefs qui pensaient , à tort, que leur pays était attaqué , sur le bouton de l'arme nucléaire, le monde s'en trouve irrémédiablement et tragiquement transformé .
Direction Paris, avec Stan, un héros ( ou plutôt antihéros) , un employé de banque suicidaire qui va se réfugier dans son abri nucléaire pour mettre à exécution son projet de suicide .Mais les événements russes vont venir modifier ses projets. il va devoir accueilir ses voisins dans son abri , puis ils vont devoir sortir dans ce qu'il reste du monde dévasté . il va croiser des groupes de survivants, qui s'unissent se désunissent, se font la guerre ( les hommes ne changent pas ...) . il va devoir se battre ( pas que pour lui) pour survivre ,
Les conséquences de cette attaque nucléaire , tant sur le plan humain ( et notamment sur le plan physique ) que sur les décors sont bien décrites et réalistes
, et flippantes (forcément) . J'ai pensé l'ambiance de la série the walking dead, zombies en moins ( quoique ..)
Les personnages sont psychologiquement bien travaillés , notamment Stan, qui se révèle dans la survie, qui pratique l'humour noir, et qui connaît une évolution qui m'a bien plu, notamment grâce au contact de Jessie, une jeune fille qui est hyper touchante . le lien entre ces deux personnages est juste très beau , très émouvant .
Certains passages m' ont profondément émus ( il est question de guerre et donc de mort )
La qualité de la plume est une des grandes forces de ce roman, il y a beaucoup de noirceur mais néanmoins des touches de poésie, d'humour , avec des belles pensées .
Il n' y pas d'ennui, on souffre avec nous deux héros et on tremble pour eux , le rythme est bien présent
Avant d'écrire cette chronique, j'ai regardé les autres romans de florent maerten, et bonne nouvelle : il y a un deuxième tome , ça sera avec moi .

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
De l'autre côté du Mur de Berlin, tout le monde gagnait la même chose. (C'est-à-dire : rien.)
Derrière les deux côtés du Mur de l'Atlantique, on payait pour ressembler au voisin. Tout cela sous l'égide de l'espoir... N'est-ce pas l'opium du peuple, le ciment de la pyramide du franc et surtout du maçon ?
Tout le quartier me considérait comme un illuminé à cause de mon abri antiatomique.
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Je lègue tous mes biens aux orphelinats, peu importe lesquels, qui s'échinent à cultiver de jeunes pousses sans racines, comme moi, Stanilas Simon.
PS : Un dernier commentaire avant qu'on m'enterre : j'opte pour l'incinération, jetez mes cendres dans un parc, elles serviront d'engrais au plantes.
À celui qui découvrira mon cadavre, d'avance je m'excuse pour vos narines et vos yeux vierges.
Je vous vouvoie, et moi, je me tue moi.
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En cogitant un peu, dans n’importe quelle période historique, le peuple n’a-t-il pas, sans cesse, éprouvé le besoin qu’on lui dicte quoi branler de ses dix doigts ? La société ne requiert-elle point un leader, un tyran pour la museler, lui tenir la patte et l’apprivoiser ?
La Terre change, pas les terriens.
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Par la fenêtre le brouillard embrumait les kolkhozes qui bordaient l'horizon. Son appartement s'inscrivait dans un menhir gris, accolé à des dizaines d'autres, un Stonehenge de barres d'immeubles. Des champignons d'humidité poussaient sur les plafonds et l'ascenseur fonctionnait quand lui le souhaitait. Les dalles de l'escalier tenaient,, mais il valait mieux ne pas baguenauder sur les rambardes en fer.
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Après avoir crapahuté au moins une heure selon la police, deux selon les syndicats, trois selon moi, et « trop long », selon Jessie, nous sommes enfin arrivés au camp.
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