- Alice, ma chérie, disait-il en lui tendant la main. Pourquoi ressembler au reste d’entre nous ? Pourquoi est-ce toi qui dois changer ? Change plutôt la façon dont nous te voyons. Ne change pas ta manière d’être.
L'amour, à vrai dire, pouvait à la fois blesser et guérir.
Les gens tiennent tellement à trouver de la logique partout, même si c'est ce qu'il y a de plus inintéressant au monde, dit-il en secouant le tête. Faire de la magie, c'est bien plus captivant que de trouver du sens aux choses.
L'ignorance n'est que temporaire, quand on a l'esprit pour découvrir la solution.
Ils marchèrent pendant des jours. Des semaines. Des mois et des années.
- N'exagère pas, dit Oliver. Ca ne fait que quinze minutes.
Elle savait qu'être différente serait toujours difficile ; qu'il n'existait aucune magie susceptible d'effacer l'étroitesse d'esprit ou les injustices de l'existence.
Alice vivait à une époque où les cartes, les noms des rues et les numéros de maisons n’existaient pas encore. À une époque où quitter sa maison signifiait dire au revoir en espérant retrouver son chemin pour rentrer.
L’espoir, voyez-vous, c’était tout ce qu’elle avait, et elle s’y raccrocherait, contre ronds et carrés !
Alice était une fleur déchue et espérait incarner la beauté.
Le matin arriva comme un murmure, s’imagina Alice : tout en douceur, dans des volutes de gris et des entrelacs dorés. Le ciel s’illumina avec grand soin et beaucoup d’attention, et elle se pencha en arrière pour le regarder éclore.
La seule vérité, c’est qu’Alice serait toujours différente – mais être différente, c’était aussi être extraordinaire, et être extraordinaire est une aventure en soi.