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Citations sur Insaisissable, tome 1.5 : Ne me résiste pas (60)

Ces lettres sont tout ce qui me reste. 26 amies auxquelles raconter mes histoires. 26 lettres, c’est tout ce qu’il me faut. Je peux les coudre ensemble pour créer des océans. Je peux les imbriquer pour former des planètes. Je peux utiliser les lettres pour construire des gratte-ciel et des métropoles peuplées de gens, d’endroits, de choses et d’idées qui sont plus réels à mes yeux que ces quatre murs. Je n’ai besoin de rien d’autre que de lettres pour vivre. Sans elles je n’existerais pas. Parce que ces mots que j’écris sont la seule preuve que je suis toujours en vie.
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J’oublie presque qu’elle me déteste toujours, même si je suis tombé fou amoureux d’elle.
Et je suis tombé.
ça fait tellement mal.
J’ai touché terre. Je suis passé au travers. De toute ma vie je n’ai jamais ressenti ça. Rien de pareil. J’ai éprouvé la honte et la lâcheté, la faiblesse et la force. J’ai connu la terreur et l’indifférence, la haine de soi et le dégoût de tout. J’ai vu des choses qu’on ne peut pas ne pas voir.
Et pourtant, je n’ai jamais connu un sentiment aussi atroce, aussi horrible, aussi paralysant. Je me sens estropié, incontrôlable. Et ça ne fait qu’empirer. Chaque jour, je me sens nauséeux. Vide. Et j’ai mal. L’amour est un salopard sans cœur, complètement tordu.
Je suis en train de me rendre fou.
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Parce que je la désire.
Maintenant.
Ici.
Partout.
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J'en suis venu à croire que l'homme le plus dangereux au monde est celui qui n'éprouve aucun remords. Celui qui ne s'excuse jamais et ne cherche par conséquent aucun pardon.
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Je me suis construit la réputation d’un monstre froid et insensible qui ne craint rien et se moque de tout.
Mais tout ça est parfaitement trompeur.
Parce qu’en vérité, je ne suis qu’un lâche.
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L’amour est un salopard sans cœur, complètement fou.
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Dans ma tête, les tiroirs font du boucan pour s’ouvrir. Souvenirs. Suppositions. Murmures et sensations.
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Il y a un truc qui bouillonne en moi.
Un truc dont j'ai jamais osé profiter, un truc que j'ai peur d'identifier. Il y a une partie de moi qui donne des coups de griffes pour s'échapper de le cage où je l'ai enfermée, qui tambourine aux portes de mon cœur, qui supplie d'être libérée.
Qui me supplie de lâcher prise.
Chaque jour j'ai l'impression de revivre le même cauchemar. J'ouvre la bouche pour hurler, me battre, agiter les poings, mais j'ai les cordes vocales sectionnées, les bras engourdis et pesant, comme si j'étais prise au piège dans du ciment frais, et je crie mais personne ne peut m'entendre, personne ne peut m'atteindre et je suis coincée. Et ça me rend folle.
J'ai toujours dû jouer les soumises, les inférieurs, les passives et ramper comme une vrai serpillière, uniquement pour que les autres se sent a l'aise et en sécurité. Mon existence s'est transformée en un combat pour prouver que je suis inoffensive, que je ne représente aucune menace, que je suis capable de vivre parmi d'autre être humains sans leur faire du mal.
Et je suis tellement fatiguée je suis tellement fatiguée je suis tellement fatiguée, et parfois tellement en colère.
Je ne sais pas ce qui m'arrive.
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C'est étrange de ne jamais connaître la paix. De avoir que quel soit l'endroit où on va, on ne pourra jamais s'y réfugier. Que la menace de la douleur n'est toujours qu'à un murmure de soi. Enfermée entre ses quatre murs, je ne suis pas en sécurité, et je ne l'ai jamais été en quittant ma maison, et je ne pouvais même pas me sentir en sécurité pendant les quatorze années où j'ai vécu chez moi. Chaque jour, l'asile tue des gens, on a dit au monde qu'il fallait me craindre, et là où j'habite maintenant, c'est le même endroit où mon père m'enfermait chaque soir dans ma chambre et où ma mère me hurlait dessus en me reprochant d'être l'abomination qu'elle était forcée d'élever.
Elle a toujours dit que ça venait de mon visage.
Qu'il y avait un truc sur mon visage qu'elle ne pouvait pas supporter. Un truc dans mes yeux, la manière dont je la regardais, le fait que j'existais. Elle me disait toujours de la regarder. Elle me hurlait toujours. Comme si je risquais de l'agresser. Cesse de me regarder! hurlait-elle. Arrête de me regarder! criait-elle.
Un jour, elle a mis ma main dans le feu.
Juste pour voir si elle brûlerait, a-t-elle dit. Juste pour vérifier si s'était une main normale, a-t-elle dit.
J'avais six ans à l'époque.
Je m'en souviens, parce que c'était mon anniversaire.
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Je ne prétends pas connaître la différence entre le bien et le mal. Mais un certain code d’honneur régit ma vie. Et parfois, je pense, on doit savoir à quel moment tirer le premier.
Seamus Fletcher martyrisait sa famille en la tuant à petit feu. Alors je lui ai tiré une balle dans le crâne en me disant que ce serait plus charitable que de le dépecer à mains nues.
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