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J'ai survolé le quart fin de ce livre.

Pas ma tasse de thé.

L'auteure raconte sa famille.

Et , quelle famille !!!

Une "charmante" grande soeur !

Un père louche !

Une mère qui se bouche les yeux et les oreilles, égoîste, pas maternelle pour deux sous.

Frères, oncle, cousin, ...... pas mieux

Perversions et incestes se côtoient dans cette famille de 10 enfants , naissances étalées sur vingt ans.

Pas le genre de lecture que j'affectionne.

Vite ! passons à autre chose.....
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Trop a " l'ouest" pour moi, la 4 e couv est en fait l'intro tirée du ivre, ce qui m'a un peu trompee sur le sujet....note a moi même lire les commentaires Babelio . L'auteur y fait plutôt son analyse, malheureuse en famille , elle fait une comparaison sordide de sa situation avec la shoah .... Qui m'est passée au dessus , hélas
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La juive est un titre trompeur, ne vous y fiez pas.
Ce roman relate en fait la torture psychologique qu'a vécue Colette Mainguy de la part de sa famille.
Abusée sexuellement par un de ses frères et un de ses oncles, harcelée et mal traitée par une de ses soeurs et sa mère, Colette s'est crue juive et à vécu comme tel pendant des années. Allant jusqu'à se comparer à Anne Franck, à chercher un homme qui la traiterait comme une femme soumise et identifiant son foyer à un "clan" de concentration.

La fin m'a parue longue, il y est fait une comparaison à l'histoire et je n'en suis pas friande...
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Le récit de la cure analytique de Colette Mainguy, prise dans des névroses familiales dont elle ne peut s'extirper qu'avec douleur. Prise au sein des silences et de la 'réputation' à tenir d'une nombreuse famille bien sous tout rapport, elle subit les menaces incestueuses de son grand frère, le déni maternel et la coupe d'une grande soeur tyrannique. A la suite d'une remarque humiliante et stupide de sa grand soeur sur son soi-disant "profil juif", l'auteure trouve un moyen de défense en s'inventant une identité juive et construira sa vie repliée dans un système concentrationnaire où les autres seront alors les 'nazis'. Autre identité à revêtir inconsciemment, celle de Marie d'Agoult que lui impose sa mère. Les reflexions de l'auteure accompagnées par son psychanalyste vont la conduire à s'échapper des dettes et des projections familiales, s'extirper de cette névrose de destin pour enfin pouvoir se construire et assumer sa propre identité.
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Clairement, sur ce coup-là, je me suis fait avoir !
Passionnée par les récits de vies, les témoignages sur globalement tout ce qui concerne la Shoah et la Seconde guerre mondiale, je n'ai pas hésité une seconde lorsque je suis tombée sur ce livre.

Bien sûr, je ne l'ai pas acheté les yeux fermés. J'avais bien pris le temps de lire la 4e de couverture, et cela me semblait clair... Eh bien, non. de juive, d'Allemands nazis, de Gestapo et de camp de concentration, dans les faits, il n'en est pas question, hormis dans les fantasmes et autres névroses de l'auteure. Aussi, à sa lecture, j'ai vite eu le sentiment négatif qu'il y avait eu "tromperie sur la marchandise". Néanmoins, je me suis accrochée pour comprendre quelle était la finalité de cet éclairage particulier.

Volonté délibérée de l'auteure de faire venir à elle des lecteurs qui, autrement, ne se seraient pas intéressés à son livre ? ou métaphore judicieusement poussée un peu trop loin par l'éditeur ? J'ai quelques doutes surtout quand on sait que l'éditeur Stock est suffisamment professionnel pour faire ce qu'il faut, comme il faut...

Il reste que s'il n'y avaient eu ces références à ces aspects de notre histoire nationale, je n'aurais sans doute pas acheté ce livre.

Alors quel est donc le sujet ?
L'auteure nous raconte en fait ce qu'elle a vécu au sein de sa grande famille dysfonctionnelle de douze personnes (notamment l'emprise relationnelle, émotionnelle et même incestuelle exercée par plusieurs membres de sa famille, entre autres sa mère, l'un de ses frères et deux de ses soeurs) et nous fait partager son voyage psychanalytique qui a duré de longues années. Plusieurs thèmes y sont abordés : l'inceste, l'anorexie, la manipulation mentale, l'absence d'amour entre une mère et sa fille, l'absence d'un père pourtant présent, les injonctions autoritaires qui formatent, les non-dits, la dépression...

La narration de ce parcours est interrompu, ici ou là, de questionnements ou réflexions en italiques évoqués lors de ses entretiens avec son thérapeute qui servent de base pour expliquer ce qui suit.

Le lien avec la judaïté ? Aucun, sinon que l'auteure à qui sa soeur avait fait remarquer, alors qu'elle était une enfant, qu'elle avait un "profil juif" s'est sentie rejetée, ostracisée, niée dans sa différence, voire persécutée comme ont pu l'être les Juifs.

Malgré le fait d'avoir été "trompée" sur le pacte de lecture tel que je l'attendais, j'ai apprécié lire ce livre. D'une part, car depuis très longtemps je milite en faveur de l'écriture personnelle des traumatismes vécus pour sa valeur thérapeutique ; d'autre part, car à travers son histoire, Colette Mainguy donne à voir comment la psychologie et le comportement d'un enfant se trouvent ainsi impactés et perturbés par des faits dont il ne maîtrise pas la signification. de ces perturbations inconscientes résultent des comportements particulièrement souffrants qui imposent souvent de se faire accompagner par un professionnel, d'abord pour prendre conscience, puis pour déconstruire et enfin espérer se libérer pour reconstruire.

C'est de ce travail de mise à nu des traumatismes et de reconstruction de l'estime de soi dont il est question ici.

Qu'on le veuille ou non, certains aspects de cette évocation d'une vie familiale et personnelle, mais aussi du travail psy engagé, ne peuvent que nous inciter à réfléchir sur notre propre vécu et sur notre propre rapport aux membres de notre famille. Donc, il y a, dans ce livre, à prendre et à laisser. Et chaque lecteur y prendra sans doute des choses qui résonneront en lui.

Considérant le parcours de Colette Mainguy (journaliste au Nouvel Observateur, auteure et consultante), on ne doute pas un instant de la valeur thérapeutique de cet écrit (publié en 2001) qui lui aura permis de tourner une page de son histoire pour pouvoir en écrire de nouvelles.


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Le récit de cette analyse ne peu laisser indifférent, il révèle tout le poids de la famille que l'on porte en soi. L'auteur s'est débattue durant des années avec les perversions familiales, les non-dits, l'obligation de l'échec, les manipulations fraternelles, en particulier de sa grande soeur Beth. Malgré tout ce lourd fardeau, Colette Mainguy réussit à extirper progressivement tout cela d'elle pour commencer à vivre pour elle. Une vraie force de vie, un témoignage pudique.
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