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3,97

sur 543 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un énorme coup de coeur pour le dit du Mistral !

Au coeur du Lubéron après le passage d'un violent orage, un mur éboulé laisse apparaître à deux voisins ébahis des morceaux de poteries anciens. Clandestinement, ils décident de mener des fouilles archéologiques pour savoir ce qu'il en retourne. Ils sont bien loin de se douter de la teneur de leur découverte !

Mais quel talent Olivier Mak-Bouchard ! Une claque ! Une plume empreinte de ses origines et un talent évident pour conter, pour nous faire voyager, pour ouvrir ce livre comme la boîte de Pandore ! Coup de coeur supplémentaire pour cette couverture qui met à l'honneur le Lubéron et un personnage central et pas des moindres : le fameux hussard, le chat filou.
Mi réel, mi fantastique, on se laisse emporter par cet univers magique où coexiste le dieu Vintour, le Mistral ou encore la femme-calcaire.

Alliant légendes et patrimoine historique du Lubéron avec un flegme déconcertant, le dit du Mistral est un roman poétique et atypique qui va en conquérir plus d'un !
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Voilà, c'est fini. Mais j'y suis retournée, j'en relis des passages, et je n'ai aucune envie de le rendre à la médiathèque (je vais le faire, hein, mais j'en profite jusqu'au bout).

Les premières pages intriguent, les suivantes vous captivent, les dernières arrivent trop vite: le Dit du Mistral n'est pas une pépite, mais un trésor. Comme dans toute les bonnes histoires, il y en a un, trésor, et tant d'autres détails indispensables...

Pour une fois faites comme moi et écoutez votre bibliothécaire, votre libraire, votre voisin ou votre coiffeuse: lisez-le, le Maître Vent vous emportera et vous embrasserez ces bons apôtres.
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Tout commence avec deux voisins qui, après un orage, trouvent des débris de poteries gauloises dans un de leurs champs. Pendant plusieurs semaines, ils vont creuser et faire revivre des débris millénaires. Leurs vies vont en être complètement chamboulées.

Voici un livre très original. L'auteur nous embarque dans un voyage fabuleux mélangeant récit, mythes et légendes provençales.
On y apprend la création du Luberon, l'histoire du Mont Ventoux, père du maitre-vent le Mistral.
On y redécouvre la chèvre de Monsieur Seguin et l'arrivée d'Hannibal et ses éléphants en terre de Provence, avant la traversée des Alpes.

Un livre pas comme les autres qu'il faut prendre le temps de savourer. On s'imagine au coin du feu écoutant les aïeux raconter les croyances de leur temps. La nature est le personnage principal aussi attachante que les deux voisins.

Mis à part quelques longueurs sur la fin, j'ai trouvé ce livre parfait. Un très bel objet à la couverture soignée et une véritable bulle hors du temps à glisser sous le sapin.

Vous aimez les romans mélangeant récit et mythe ?

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Attention : grand coup de coeur !
Pour un premier roman, c'est une réussite. Je me suis laissé emporter par cette histoire, qui mêle les légendes à des problématiques d'aujourd'hui. C'est beau, c'est fort, ça sent bon le Lubéron, c'est truffé de références et citations d'auteurs emblématiques du lieu. Je n'ai qu'une envie : retourner sur place ! Bravo, et en tout cas, un auteur que je vais suivre !
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Si vous vous demandez comment est né le Mistral, ce vent qui tape souvent sur les nerfs des méditerranéens et leur apporte pourtant un ciel azur quasi quotidiennement, je vous invite justement à découvrir ” le Dit du mistral “ . 


Car en plus de certains secrets bien gardés qui se transmettent d'un bourg à l'autre de la Provence, les soirs d'hiver, vous allez vous régaler avec cette histoire hors du commun. 


La Tripode en a décidé ainsi, en publiant cet unique roman pour cette rentrée.

Et unique, il l'est de bien des façons, je vous le garantis. 


Soulignons au passage, la beauté du livre, et sa magnifique couverture, qui nous dévoile un avant goût de ce qui nous attend avec " le Hussard ” le félin de ces lieux. 


Et puis cette histoire, née un soir d'orage qui va rapprocher deux hommes, deux voisins autour d'un lieu où la magie opère et nous conduit vers des légendes ancestrales.


Ce roman vous offre du dépaysement, du suspens, une aventure humaine hors du commun à travers une formidable histoire provençale où l'amitié ouvre le coeur des hommes les amenant vers d'étranges endroits. 


Une véritable source de bonheur pour qui osera se laisser porter dans ce récit où le Mistral joue les trouble-fêtes pour ensoleiller la vie des lecteurs. 


Un premier roman lumineux, magnifique, un véritable enchantement à découvrir absolument. 


N'hésitez surtout pas.

Chronique complète sur mon blog Dealerdeligne, lien ci-dessous
Lien : https://dealerdeligne.wordpr..
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Olivier Mak-Bouchard a le talent d'un conteur. Celui qui vous ramène en enfance tout en vous laissant mûrir de sages réflexions, qui bâtit des ponts entre réel et imaginaire.

Sous sa plume douce et chaleureuse, je me suis laissée complètement embarquer dans le Lubéron. J'ai rencontré un chat, un vieux couple très attachant, un narrateur rêveur, une femme-calcaire, mais aussi un peuple gaulois et même Hannibal ! J'ai voyagé au pays des songes et fables provençales. de croyances en paraboles, de mythes en personnifications. J'ai soulevé certains voiles de la nature végétale et humaine au milieu de phrases poétiques, de notes d'humour.

Autour du récit principal, où il est question de fouilles archéologiques clandestines et d'amitié, de l'amour des terres du sud, gravitent des histoires qui s'entremêlent, jouant aux frontières de la réalité, avec en clé de voûte et fil conducteur, le souffle unique du Mistral.

Lire ce livre c'est comme porter une cuillère de miel à ses lèvres : c'est plein de saveurs réconfortantes. Un vrai coup de coeur !
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J'entre dès les premiers mots dans l'univers du Lubéron, ses bruits, ses silences… ses orages qui font grossir et déborder les rus, déterrer des reliques gallo-romaines, légions (non pas romaines) dans la région.
Mais avant, il me faut parler du Hussard. Ce chat est apparu lorsque Monsieur Sécaillat, paysan et voisin, embarque le vieux J7 du narrateur, direction la déchetterie. de suite il a décidé que ce serait ici sa demeure, rien d'autre à ajouter. Depuis, Hussard en raison des bottes noires sur les pattes et, peut-être, en hommage à Giono, le chat, joue les rôles de premier plan.
Je reviens à mes moutons. Après une nuit, d'orage, Monsieur Sécaillat frappe à la porte du narrateur « Venez y a quelque chose qu'y faut que je vous montre ». le ru, Cavalon est son nom, sorti de son lit a dégringolé le muret qui enclos le lopin de terre de l'agriculteur laissant apparaître, au milieu des éboulis « Il y avait des cailloux qui n'en étaient pas, des tessons de terre cuite, des bouts de poterie ». Non, il ne veut pas de fouille-merdes chez lui «Il est hors de question qu'ils viennent faire des fouilles ici. On sait quand ça commence, on ne sait pas quand ça finit. Suffit qu'ils retrouvent le bout de la moustache de Vercingétorix et l'Etat vous fout dehors. Je n'ai pas envie qu'ils se mettent à creuser des trous partout et de ne plus pouvoir aller dans mes cerisiers pendant dix ans ou plus.». OK, très bien, mais quoi faire ? Pas de problème, il y a toujours une solution « Dès que c'est sec, un coup de tractopelle là-dessus, et après, je reconstruis le mur. Si vous pouvez m'aider à le faire avec les pierres, tant mieux, c'est plus joli, sinon, trois coups de parpaings et on n'en parle plus. » Pourtant les voici tous les deux dans l'eau boueuse de la source surgit de nulle part dans des fouilles illégales… jusqu'à ce que le narrateur en extrait une petite statue qui le perturbe et dont il tombe amoureux. Ces trouvailles vont changer à jamais leurs destinées. le narrateur, s'ennuie dans son boulot dans un Lycée, la statuette est une porte qui s'ouvre vers les légendes, l'inconnu, l'aventure sans oublier les cachotteries envers son épouse. L'impression qu'il retrouve son âme d'enfant et moi avec.
Olivier Mak-Bouchard parle, écrit en amoureux du Lubéron, à la fois exubérant et tendre. J'entends le vent, la pluie, les chaussures sur les cailloux, je sens l'herbe humide, l'odeur des arbres, de la garrigue, je vois les arbres, les prés, la nature, je suis dans la magie des contes et sortilèges du Lubéron. La magie a opéré dès le début du prologue « Si le lecteur veut vraiment comprendre, il doit remonter jusqu'à la création du monde. Pas celle que tout le monde connaît, mais bien celle des légendes du coin, celle que l'on raconte aux enfants d'ici pour qu'ils s'endorment. »
Pas question pour moi de lire à tout verdingue, non, je préférais, bien calée sur mes oreillers, bien au chaud, déguster chaque phrase, chaque mot, chaque intonation, me laisser pénétrer par la magie et m'endormir avec le Hussard, bercée par le Mistral et rêver de la statuette miraculeuse.
Je dois ajouter que le livre est dans un superbe écrin dessiné par Phileas Dog dont j'en comprends maintenant le ton orange.
La quatrième de couverture fait référence à Giono et la parenté est évidente. Je pencherais aussi beaucoup plus au nord vers Andrus Kivirähk. Bref, un coup de coeur
Comme toujours, les éditions le Tripode offre un objet de qualité, beau et où l'humour est présent (lire « Achevé d'imprimer ») Allez pour conclure, voici la dernière, l'ultime phrase de ce beau et très bon livre
« Fatche, le caganis était si beau ! »


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Mon coup de coeur du WE !
Dans la lignée de Giono et Bosco, Olivier Mak-Bouchard nous livre un formidable premier roman qui fait la louange du Lubéron, sa terre natale. On suit la rencontre de deux voisins qui ne se sont jamais vraiment parlé et qui vont se rapprocher lorsqu'une partie du mur mitoyen s'écroule et laisse apparaître des vestiges romains. Ces deux hommes, un paysan bourru et un adjoint de collège en congés sabbatiques sont curieux d'en savoir plus et entament des fouilles illégales qui vont les obséder. Tout cela sous l'oeil du Hussard, un chat vagabond, et de leurs deux épouses mises plus ou moins dans le secret.
Un fabuleux premier roman qui nous fait naviguer entre la réalité et le surnaturel, les contes et légendes.
Un texte généreux, atypique mais maîtrisé qui m'a ramené à mon enfance en Province, à la bibliothèque municipale ou j'aimais lire les « contes et légendes de nos régions ».
Ce texte s'adresse à tous publics, aux adultes comme aux enfants, aux provençaux comme aux habitants du reste du Monde.
On s'y sent bien dans ce texte, on est transporté dans une autre sphère, on rêve. Cela fait du bien !
Une de mes plus belles lectures de ces derniers mois que je vous recommande vivement.
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Olympien, chat(toyant), « le Dit du Mistral » est oeuvre. Comme on est bien dans cette lecture entre l'ombre et la lumière ! Les pierres sèches où fusent les poésies renouvelées. le charme clair d'une région (La Provence) en apogée. L'écriture est aérienne, souffle chaud, une terre annoncée en pans de renom. Restez ici, entre les lignes où l'invitation au voyage est diapason, herbes vives à peine brûlées par le Mistral. le voici, le filigrane qui attise les chuchotements d'un vent victorieux. Ce roman vivifiant est nourricier. Si beau, que la nuit n'enclenche pas le point final. Cet hymne dédié à Bosco, Giono, Pagnol, au passage des grands noms est un hommage au terroir. A la grandeur salvatrice des légendes, aux mythes, évidences révélées dans les chemins à peine heurtés par l'isolement et la solitude. On reste accroché aux gestes lents, aux attitudes nobles, aux regards spéculatifs. L'histoire est à l'instar d'une dictée que l'on écoute avant de prendre pur soi-même cette corbeille aux senteurs vives. Un chat sur les lignes souples, parabole de « le Hussard sur le toit » de Giono prononce l'anthropomorphisme. Toujours là au bon moment, observateur, intuitif, malicieux ; libre, immensément libre. Deux antres, à peine séparés, deux familles qui ne se savaient pas. Et là, le Mistral prend vigueur. M. Sécaillat, âgé, solitaire, sa femme égarée dans les limbes d'une mémoire défaillante. le narrateur (doublé de l'auteur) et sa femme Blanche, ornent les pages de ce splendide récit, naturaliste, régionaliste, posé pierre après pierre. L'histoire devient le liant. le Luberon est cartographie, passage et rite. « Qui de nous deux allait donner le premier coup de pioche. » Voilà nos deux affirmés en quête, creusant à coup de pioche, de curiosité, de désirs, les profondeurs magnétiques, vestiges du passé. La fusion entre ces laborieux est régénératrice, complice et insistante. Signature d'un rituel. Les mots sont rares. Les gestes heureux. D'un mur de pierres sèches pourvoit le passage d'un relationnel pudique parce que nécessaire. le Mistral enclenche ses degrés, ses volontés persistantes. Tout est plénitude ici. Dans cette région dont le lecteur devine l'importance du silence. La beauté encore vierge, éclatante. L'admirable dignité d'une fraternité naissante entre ces deux hommes. le Mistral choisit sa feuille de route, sa force, sa parabole. Dire le secret des trésors enfouis ? Non. Lisez ce livre délicat. Les mythes, légendes, langage de Babel, essence d'une trame mature, poétique, ésotérique, imprègnent les plus beaux tracés. « Apa, quand avièn set, es tout ço que i'a de meiour. » « L'eau, quand on a soif, c'est ce qu'il y a de meilleur. » Magnétique, solaire, la réalité oeuvre et devient levier. Les racines légendaires, le vent qui se signe. Ce récit est un entrelac, le Mistral gagnant. Les cinq éléments sont la géographie des coeurs. Les rencontres, le macrocosme. Ici, c'est la vie qui s'agite et s'abreuve à la source-mère. « le Dit du Mistral » de Olivier-Mak-Bouchard est un clair de lune. Un chant d'amour, noblesse d'un terroir. L'historique origine de ce qui ne se nomme pas. Un livre initiatique, dédié aux croyances ancestrales. Un livre bleu nuit. Magistral. Publié par les majeures Editions le Tripode.
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Tout commence avec le bon Dieu, au septième jour de la création. Il réunit les quatre éléments avec une idée en tête : se créer un petit bout de paradis. Et voilà qu'apparaît le Luberon !
Cette simple introduction donne le ton de l'ensemble du livre : pittoresque, truculent, mystique, vernaculaire… et par dessus tout, provençal ! Oh que oui ! Que ça sent bon la Provence dans ces 350 pages ! Mais une Provence sauvage, mystérieuse, un brin païenne sur les bords.
Nous l'explorons à travers les yeux du narrateur, qui, à la suite d'un orage, se lance dans d'audacieuses fouilles avec son charismatique voisin : Monsieur Sécaillat…
Tranche de vie contemporaine, légendes locales, conte fantastique et thriller archéologique : un savoureux mélange de genres, qui est aussi une véritable déclaration d'amour au pays de Daudet, de Giono et de Bosco.
Incontournable pour tout sudiste qui se respecte. Exotique et dépaysant pour les autres.
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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