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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce n'est pas forcément le meilleur de la série des Nestor Burma, mais j'ai un faible pour ce détective privé à la française, j'aime son côté anar réac, jm'en foutiste et sérieux, rigolard et parfois, profond, son penchant pour les plaisirs, mais tout en restant maître de son destin, et cela sans aucune illusion, ni sur les autres, et encore moins sur lui même.

Nestor Burma est un des seuls Héros/antihéros que je connaisse. Il arrive à cumuler les deux rôles et c'est ce qui fait son charme, tout en restant, un être humain, avec ce que cela comporte de qualités et de défauts, de forces et de faiblesses. le genre de type qu'on aimerait rencontrer lorsque tout va mal et qu'on se sent seul face au monde.
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Nestor Burma est prisonnier pendant la 2e Guerre Mondiale au Stalag XB. Chargé d'inscrire les nouveaux arrivants, il y fait la connaissance d'un amnésique surnommé « la Globule ». Avant de mourir, celui-ci a pour dernières paroles : « Hélène 120, rue de la gare. » Une fois libéré, Nestor se lance dans la recherche de cette adresse. Il y perd un collaborateur (Bob Colomer), il soupçonne sa secrétaire d'être la Hélène en question et finit par découvrir le pot aux roses en retrouvant une maison isolée, rue la gare où ladite Hélène est assassinée par balles. Il fera arrêter un avocat véreux (Me Montbrison) dans une scène finale digne d'Agatha Christie.
L'intérêt du roman est bien sûr qu'il est le premier avec Nestor Burma et n'appartient pas encore aux Nouveaux Mystères de Paris. C'est aussi le roman qui a lancé Léo Malet car, selon les spécialistes, il a su créer une ambiance originale dans le roman policier français. Il est vrai que, dès lors qu'on a « touché » du Nestor Burma, on y revient fatalement. Ce que les Américains ont su créer dans le roman noir, c'est le malaise d'une civilisation, d'une société qui comportait néanmoins ses héros cyniques et désabusés. Or, le roman noir était encore un genre typiquement américain lorsque Léo Malet a inventé le roman noir à la française avec un héros (Nestor Burma) individualiste et anticonformiste. Ecrit en 1942, 120,rue de la gare est un beau mélange du bon vieux Whodunnit made in U.S.A. and England (Christie, Poe…) de tous les lointains maîtres du polar et du roman populiste début XX° (Sue, Leroux, Leblanc…) ainsi qu'une touche un peu surréaliste (les rêves de Nestor sont souvent révélateurs.)
Dans cet univers évolue Nestor, personnage haut en couleurs entouré d'une secrétaire sexy et qui oeuvre comme un dément à la recherche de la vérité dans le Paris de l'occupation. Par la suite, Nestor Burma évoluera dans son espace : les arrondissements de Paris.
On peut considérer ce roman comme la charnière entre roman à intrigue et roman noir.
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Lire un Léo Malet est toujours une bonne surprise, mais celui ci est un des meilleurs : l'ambiance, les personnages, l'époque, les lieux, tout est déjà parfaitement en place. Un vrai régal
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Un homme qu'il connait qui se fait tuer dans ses bras, 2 indices: Hélène et 120 rue de la gare (une adresse qui n'existe pas) .... il n'en faut pas plus pour que Nestor Burma, à peine descendu du train, se lance dans une enquête au milieu de personnages dignes des meilleurs albums de Tintin. Son humour dédramatise toutes les situations. Lire ce roman est un vrai plaisir.
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Jeune, j'ai adoré Malet................
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