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Citations sur La dernière estive (6)

On naît, on vit, on s'aime ou on ne s'aime pas et puis on meurt, tandis que tourne la terre, dans cette lumière bleue qu'on appelle le ciel.
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Un jour je fus nouvelle dans ce village, comme vous ; la différence c'est que j'avais mon homme qui me protégeait. Hélas, il m'a quittée et m'a laissée toute vieille, toute seule et sans enfants. Il repose dans le petit cimetière... Je ne sors plus de ma maison, sauf pour m'occuper de mon jardin, mon potager est mon seul ami, et depuis on m'appelle la Vieille, toute vêtue de noir que je suis. Mais lorsque j'ouvre ma fenêtre, chacun peut voir mon fusil, et chacun sait qu'il est chargé. Un soir j'ai dû m'en servir contre des rôdeurs nocturnes, et depuis... la Vieille... on ne la dérange plus !
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Les soldats entraient et sortaient des maisons ; on entendait des cris, des commandements rudes. Un chien peu avenant fut abattu, l'on pensa alors à bien d'autres choses. Vers les Maisons Vieilles, dès que les Allemands furent aperçus, Monsieur Duprat emmena bien vite Hélène, la confia à Louis et lui demanda de la cacher le plus loin possible des maisons.
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Le lendemain matin, la petite place de Saint-Tinsan fut rapidement occupées par les véhicules des envahisseurs, cinq camions et trois jeeps. Des ordres furent rapidement criés, des groupes de soldats constitués s'éparpillant dans le village et vers les hameaux. Des officiers réclamèrent le maire et pénétrèrent avec lui dans la mairie. Interrogations et contrôles d'identité s'en suivirent.
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Ce qu'elle désirait : Vivre ici sa vie avec son cher maçon. Il construirait leur maison... Tous deux se préparaient une vie heureuse, merveilleuse. Auguste et Hélène formaient un couple d'amoureux connus et reconnus à Saint-Tinsan. Bien des garçons auraient aimé la belle et douce Hélène, mais il aurait fallu rendre des comptes à Auguste, et là... Ces deux êtres-là venaient d'ailleurs, et l'on ne se posait plus de questions. L'un devenu maçon, l'autre travaillant aux Maisons Vieilles chez les Duprat, rien à dire.
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 - Ce verger où nous allons si souvent, penses-tu qu'un jour nous puissions l'acheter ?
- Je ne sais pas, mais pourquoi pas ?
- Il y a la terre, des arbres et un puits. Nous pourrions y construire une toute petite maison pour nous, nous seuls. Le soleil s'y poserait chaque jour, la nuit viendrait aussi chaque soir, et nous, toi et moi y serions bien. 
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