La dernière estive

Cela faisait quelques années que je n'avais pas lu un roman du terroir.
Ici, c'est le Cantal, un village, ses campagnes, ses habitants. Une histoire d'amour, un drame, un secret. On ressent la beauté des paysages et le silence, celui des campagnes, parfois lourd, parfois accepté, parfois subi, mais un silence qui en dit long sur l'ambiance de ce petit coin de France. Des habitants qui vivent ensemble, qui s'acceptent les uns les autres, ou pas, qui se déchirent parfois, mais qui font front ensemble, comme une seule entité.

Merci à l'opération Masse Critique et aux éditions de Borée de m'avoir permis de renouer avec ce genre de romans.

Une expérience à renouveler….

Auguste est fils de réfugiés espagnols qui se sont installés dans le Cantal, entre les deux guerres mondiales. Auguste a eu beaucoup de mal à se faire accepter par les enfants de la région. Il fera la connaissance d'Hélène à l'école, une jeune parisienne qui est envoyée en pension dans une ferme voisine. Tous les deux sont des "étrangers" de ce petit pays, c'est ce lien qui va les unir tous les deux, cette différence.



Au fil des ans, cette belle et grande amitié va évoluer, les sentiments vont changer, ils ne seront plus amicaux, ils deviendront amoureux. Auguste deviendra comme son père, maçon de métier. Sauf que voilà, un jour de 1944, une compagnie allemande débarque dans ce pays village pour y installer leur campement. le destin de ces deux jeunes gens va basculer à tout jamais...



Si j'ai aimé la partie romance de ce récit, je déplore que l'auteur n'ait pas assez travaillé la partie historique de son récit, contexte essentiel pour bien comprendre la teneur de la vie à l'époque, des difficultés rencontrés, le fait que deux destins qui étaient liés se sont vus séparés...



C'est un roman de terroir qui nous emmène en Auvergne. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas lu et je pensais prendre plaisir à lire ce roman mais je suis ressortie mitigée de ma lecture. J'ai l'impression que l'auteur n'est pas allé au bout de son histoire, il m'a manqué un petit quelque chose pour que mon coeur de lectrice soit comblé. Par exemple, j'aurai aimé savoir ce que venait faire les allemands en Auvergne ? Cherchaient-ils une personne en particuliers ? Qui ? Pourquoi ? Comment ?



L'auteur est très doué dans les descriptions, je me suis vue déambulée auprès de nos protagonistes et n'ai eu aucune difficulté à me représenter les décors dans mon esprit. Je pense qu'il n'a pas assez poussé son récit, sa pensée, ça manque de profondeur. C'est bien trop léger pour la gravité du sujet abordé. Quand à la plume de l'auteur, je ne suis pas une grande fan non plus. Il a un style assez particuliers pour tout vous dire, en tout cas pour moi.



Tout ça pour vous dire que je ressors de ma lecture avec un avis assez mitigé. Ce livre dégage de bonnes idées mais cela n'a pas été assez exploité. C'est vraiment dommage...




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Je remercie BABELIO et la maison d'édition DE BOREE de m'avoir fait parvenir ce roman d'ANTONIN MALROUX.

Je ne peux que vous avouer mon manque d'implication dans la lecture de ce roman.
J'ai lu les 50 premières pages avec beaucoup de difficultés pour finalement abandonner car je ne suis pas parvenue à "entrer" dans ce roman.
Est ce dû à l'écriture en gros caractères, ou à la plume d'ANTONIN MALROUX, ou encore à l'histoire très romancée d'Helene et Auguste, je pense que c'est un mélange de tout cela.
Bien que vivant en Auvergne depuis 10 ans, cette littérature régionale auvergnate n'est pas pour moi.
Il est vrai que j'ai lu très peu de romans du terroir car ils sont loin de me captiver.
Malheureusement "la dernière estive" ne va pas me faire changer d'avis.

Fils de réfugiés espagnols installés dans le Cantal entre les deux guerres, Auguste se fait difficilement accepter par les enfants du pays. Il deviendra maçon comme son père. Sur les bancs de l'école, il a rencontré Hélène, une petite parisienne placée en nourrice dans une ferme voisine. Un tendre sentiment unit ces deux « étrangers » au pays. Puis au fil des années, cette amitié se transforme en un très bel amour. Mais soudain, en 1944, une compagnie allemande débarque dans ce village si tranquille. Il n'avait pas vu un seul occupant pendant toute la durée de la guerre. le destin des deux amants bascule alors dans le drame.
Roman de terroir plein de bons sentiments, ce livre laisse le lecteur un peu frustré et sur sa faim. Autant la description de la vie rurale, des décors et des plantes auvergnates est précise et soignée, autant le contexte historique, pourtant crucial pour l'intrigue, est traité avec une insouciance qui semble fort proche de la légèreté. Que font ces Allemands dans des jeeps de GI's en 1944 au fin fond de l'Auvergne ? Qui cherchent-ils ? Qui aurait trahi les étrangers ? Tout cela n'est pas bien sérieux. C'est dommage, car le côté roman sentimental était assez réussi en dépit d'un nombre impardonnable de coquilles et autres fautes d'orthographe non corrigées. A croire que chez certains éditeurs, les manuscrits ne passent plus à la relecture...

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Auguste et Hélène ont grandi ensemble, dans les vallées d'Auvergne dans les années 40, tous les deux n'étant pas originaire de la région, c'est grâce à ce point commun qu'ils se sont rapprochés. Inséparables, ils finissent bien évidemment par tomber amoureux l'un de l'autre. Un amour unique et pur comme peut l'être ceux des adolescents à peine sorti de l'enfance à cette époque. Mais la guerre arrive bientôt dans la région, et un beau jour Hélène disparaît. Nous suivons ensuite la vie d'Auguste, qui se retire dans le fin fond des montagnes pour mener ses troupeaux les estives, qui sont les pâturages d'étés. Là-haut, isolé de tous, il ne cesse de penser à Hélène, à sa disparition, à son amour pour elle. Vivant comme un reclus et n'ayant de cesse de pleurer son absence et son chagrin.

J'ai apprécié ce roman qui m'a replongé dans l'ambiance de l'Auvergne, de ses petits villages, ayant déjà été en vacances enfant dans la région. La relation qui se tisse entre les deux personnages principaux est forte, intense, et nous ne pouvons que déplorer le départ soudain d'Hélène et tout comme les gens du village se demander ce qui a pu se passer pour qu'elle ai été retrouvée tuée. C'est un vrai déchirement que de suivre l'errance d'Auguste, fou de chagrin.

Une très belle histoire d'amour, amour entre deux jeunes gens mais aussi de l'auteur pour cette magnifique région.
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