A nouveau un bon cru de cette sympathique série qui, au-delà du super-héroïsme souvent géré avec humour, s'attache à faire comprendre les humains cachés derrière les pouvoirs, qu'ils soient gentils ou vilains.
Je pensais pourtant qu'avec le néga-Flash, on tenait un vrai méchant sans ambiguïtés, que j'adorerais haïr. Et pendant un temps, ça a collé.
Mais au final j'avais tort. Lorsque se dévoilent les motivations très « faits divers » de l'individu, on le comprend et on éprouve de la compassion pour lui. On espère le sauver. Bref, on reste conforme à la ligne éditoriale de la série : tout le monde a un bon fond, même le pire des criminels.
L'action est au rendez-vous aussi, et on ne s'ennuie pas. On a droit à une belle course entre Flash et Kid Flash. Et comme souvent avec les Véloces, le temps redevient une autoroute praticable à condition d'avoir des pneus pluie, car ça glisse. Changer le passé ? Ça n'arrange pas les choses. Flash le sait bien, lui qui a vécu l'expérience Flashpoint il y a relativement peu de temps. Mais s'en souvient-il ? Les réalités sont tellement fuyantes ces temps-ci chez DC…
Il paraît qu'avec ce volume,
Francis Manapul tire sa révérence à Flash. Eh bien c'est bien triste. le gars a fait du très bon travail aussi bien au scénario qu'au dessin qui me rappelle celui de
Cyrus Tota (qui connaît encore Photonik ?). Déjà dans cet album il lâche parfois le dessin et ses remplaçants me plaisent moins.
A nouveau un bon cru de cette sympathique série qui…
(kzzz ! boucle temporelle)