Alabama 1963

Alabama 1963, est un polar gentillet. Pourtant vue son succès et une moyenne excellente, je m'attendait à bien mieux. Car si la lecture est facile, les auteurs n'évitent pas les clichés, les ficelles sont aussi grosses que celle-ci qui pendaient les noirs pendant cette sombre période. Dommage car les deux personnages centraux Adela et Bud auraient pu être bien plus complexes et attachants .Si les dialogues sont plutôt bons, l'intrigue et la façon de bazarder la fin de leur roman sans véritable subtilité et avec un bon paquet de bons sentiments finissent par venir à bout du lecteur. Il y avait matière à faire mieux, mais cela reste décevant au final. Un avis, j'en conviens bien loin de la plupart des lecteurs de Babelio.

Automne 1963, dans un Alabama ségrégationniste où sont enlevées et assassinées de jeunes noires, nous côtoyons la boniche Adela, ses gosses, ses copines, ses excentriques patronnes, Adela qui va doucement lier une improbable relation avec un blanc, Bud, flic déchu, détective alcoolique, mais qui continue à fréquenter ses collègues racistes avec qui il mène l'enquête.

Une fois le décor planté, on sent que les auteurs peinent un peu à tenir la distance et l'intérêt réside plus dans le contexte historique, dans l'ambiance côté noir et côté blanc que dans une enquête qui n'en a que le nom.

C'est au coeur du Sud-américain ségrégationniste que le corps d'une petite fille noire est retrouvé. La police se montrant peu empressée à s'intéresser à cette affaire, les parents mandatent un détective privé pour retrouver l'assassin.
Celui-ci, blanc et alcoolique, assisté par Adela, sa femme de ménage noire, va se lancer dans une enquête chaotique, au gré de ses moments de lucidité.
J'ai été très déçue par ce roman qui cède à des facilités stylistiques qui le font passer à côté de la tension et l'horreur que pourraient provoquer chez le lecteur le contexte pesant des lois raciales jumelées aux actions du Ku Klux Klan.
Quant à l'enquête, elle reste très superficielle, au point que les auteurs se voient contraints de présenter le coupable eux-mêmes et de faire appel aux visions d'un personnage…
Bref, le seul intérêt de ce roman, me semble-t-il, est le nombre de notes de bas de page qui apportent toutes les informations nécessaires sur le contexte historique, parfait pour celle ou celui qui ignorerait cette période de l'histoire américaine.
J'ai du mal à comprendre l'engouement pour ce roman que je classe péjorativement au rayon « romans de gare ».

Gros coup de coeur pour ce roman !!! J'ai d'abord eu un apriori en voyant l'écriture d'un roman à 4 mains : aprioris complètement balayé !!!
La lecture est fluide et addictive.
Le lecteur est littéralement happé par cette improbable histoire d'amitié entre ces deux personnages très attachants que tout oppose. Dès les premières pages nous faisons un bon dans le temps en arrière et nous sommes immergé dans le sud des US en 1963.
Il est difficile de lâcher le livre, tant il est prenant ! Je l'ai d'ailleurs lu très rapidement, trop dirais-je, car j'ai été triste en tournant la dernière page…
Je vous invite à le découvrir très rapidement !

Sous des allures de roman noir à l'américaine, ce livre a été écrit par des Français, et je trouve que ça se sent.
Sur fond de ségrégation au début des années soixante, une enquête sur de sordides affaires de meurtres violents de fillettes noires.
Les personnages sont crédibles quoiqu'un peu stéréotypés, de même que les situations, parfois un peu trop bien-pensantes et attendues. C'est ce qui m'a un peu gênée dans ce roman par ailleurs assez réussi, juste assez long, bien construit et rythmé. Mais à mon sens pas enthousiasmant à cause de ces quelques défauts.

Alabama 1963


Une nouvelle fois, je suis complètement à contre courant de la majorité des avis. Ce roman a largement été encensé, plusieurs fois primé, les retours sont quasi unanimes. Et puis il y a moi, pas vraiment emballée, vraiment déçue car je me réjouissais de lire ce coup de coeur en puissance. Je m'interroge donc...

Je n'ai pas du tout été convaincue par l'intrigue ni l'enquête ( il n'y a pas vraiment d'enquête en fait, le détective boit et végète en quasi coma éthylique, le coupable est finalement balancé par les auteurs eux-mêmes, au détour d'un chapitre ), ni par le style très ordinaire.

Le résumé et l'idée de départ étaient originaux et tentant mais le résultat n'est pas du tout à la hauteur.
Ça se lit vite, ça se lit bien, c'est parfait pour patienter en salle d'attente, et après tout c'est distrayant donc le contrat est rempli.
N'empêche que ma déception est bien là.

Ce roman aura au moins la qualité de faire connaître l'histoire ségrégationniste des États-Unis car malheureusement, encore beaucoup ignorent ce que cela impliquait (et implique).

Alabama, 1963, des fillettes noires disparaissent et sont retrouvées assassinées. Une terreur s'installe.
La police doit s'occuper de l'affaire mais sans beaucoup de pistes.
Pendant ce temps, Adela, veuve, mère de famille et femme de ménage travaille chez de riches familles blanches. Elle se fait remercier de l'une d'entre elle. Elle recherche alors un nouveau travail ce qui va l'amener à travailler pour Bud, un ancien policier devenu détective privé. Il est bourru, alcoolique sale mais contre toute attente il va faire équipe avec Adela pour retrouver le ou les assassins des petites filles.
Une certaine complicité va s'installer, cela ne va pas plaire à tout le monde.
Un bon polar sur fond de racisme, de ku klux klan.
L'écriture est simple et efficace avec une pointe d'humour malgré les drames.
J'ai aimé ce lien et ces échanges entre Bud et Adelia, ce n'était pas gagné d'avance.
J'ai eu une réelle empathie pour ces 2 protagonistes. Les chapitres sont courts, la présence de dialogues donnent du tonus à la lecture.

Un livre beaucoup vu et pour lequel je ne suis pas aussi enthousiaste que certains.

Je ne vais pas nier que je l'ai lu très vite et que je ne me suis pas ennuyée mais il m'a manqué tellement de choses pour que je puisse le classer au delà du simple roman policier sympa.

D'abord il m'a manqué de la matière dans l'écriture. C'est simple au point que l'on a plus l'impression d'être dans un scénario que dans un roman. On sent bien que les auteurs sont des dialoguistes.

Ensuite, il m'a manqué un peu de finesse dans le rendu du contexte historique. Tout les clichés sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis dans les années 60 sont là. Clichés n'est peut être pas le mot puisque les auteurs rendent compte de la réalité de l'époque mais c'est lourd, c'est rebattu, c'est attendu. D'autres romans sur cette période sont bien plus convaincants et percutants.

Et puis, le dénouement de l'intrigue arrive un peu en catastrophe comme s'il fallait soudainement clore l'histoire.

En conclusion: rien de profondément déplaisant mais rien non plus d'enthousiasmant. Pour contre balancer cet avis très mitigé, je dirais que ce roman me semble parfaitement adapté à de jeunes lecteurs (ados) et j'espère le faire lire à ma fille.

Je vais être un peu à contre-courant des critiques élogieuses de ce roman, et je vous avoue que je suis même surprise de ne pas ressentir la même chose que la majorité des lecteurs. Mais le fait est là : j'ai trouvé ce livre quelconque.

Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire : le sud des États-Unis d'Amérique des années 60, la ségrégation raciale, la pression du KKK, un détective alcoolique abîmé par la vie et aux secrets bien gardés, une femme de ménage noire, courageuse et résiliente.

Mais la mayonnaise n'a pas pris.
Déjà parce qu'en fait d'enquête... Il n'y a franchement pas d'enquête ! Ni indices, ni pistes. Les seules pistes sont suivies sur la base de on-dit et la résolution relève plus du coup de chance que de la finesse de déduction des protagonistes.

Ensuite, parce que ce duo est, selon moi, trop peu crédible. Cet homme raciste qui s'attache à cette femme noire et finit par s'insurger contre le racisme. Une transformation soudaine à laquelle je n'ai pas cru. Et ce n'est pas la seule chose à laquelle je n'ai pas cru mais je ne peux pas trop en dire pour ne pas divulgacher.

Bref, je me suis sentie bien loin d'un Non coupable ou le couloir de la mort de Grisham ou de la couleur des sentiments... Mais pour finir sur une note positive, j'ai apprécié la construction et le ton des dialogues, ainsi que l'humour distillé ça et là au gré des dialogues et des situations.

1963 le corps d'une petite fille noire est retrouvée sans vie, d'autres fillettes vont disparaître à leur tour...

Quelle claque !
J'ai tout aimé dans ce roman.
L'enquête finalement est en second plan, le sujet abordé est en fait la ségrégation raciale aux États-Unis et le Ku klus Klan.

Les personnages sont exceptionnels et profonds et portent le roman.
Comme Adela, cette femme noire qui fait des ménages chez les blancs et qui va aider Bud ce flic alcoolique et raciste à mener son enquête. Elle m'a vraiment marqué, elle est pleine de vie, touchante et très pieuse et parfois très drôle. Tous les personnages même secondaires sont remarquables comme Renée, Shirley, Albertine, Dorothy. Certains vont beaucoup me manquer !

Ce n'est pas l'enquête qui m'a passionné , mais l'histoire quotidienne entre les blancs et les noirs.
J'ai adoré l'ambiance et l'atmosphère de l'année 1963 aux États-Unis.
C'est un livre qui m'a fait vivre plein d'émotions du rire jusqu'aux larmes.
Un énorme coup de coeur que je recommande fortement.