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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un tueur à gages décide de raccrocher les armes à feu pour retrouver son amour de jeunesse. L'inconvénient, c'est que ses patrons n'ont aucune envie de voir leur employé tout plaquer ainsi, surtout quand une opération importante se prépare...Voilà que sur la route le menant vers la petite ville de province où il a grandi, il est déjà suivi, et les choses à partir de là ne vont faire que se corser.
Les prémices sont sympas et il y a quelques bonnes pages dans ce roman, mais le principal à dire reste tout de même: cela a bien mal vieilli! Les personnages, l'intrigue, tout vous a une petite odeur de naphtaline et la seule chose qui m'a vraiment marquée, c'est la toute fin et son amertume.
Vu le grand nombre de polars existant, ce n'est sûrement pas celui que je recommanderais de mettre en haut de la liste.
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Lu avec apréhension pour connaître Manchette; et mon impression s'est confirmée que cet auteur n'a rien de spécial comparé aux grands Boileau Narcejac, Irish ou JH Chase. le livre est un genre de brouillon avec des parties qui ne vont pas au bout, pas de cohérence, des longueurs de descriptions vestimentaires ou autres et quelques passages cruels, rapides pour petits amateurs.
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Dernier roman achevé de Manchette, la position du tireur couché ne ressemble à rien d'autre qu'à une auto-parodie ou aurait en revanche disparue l'auto-dérision qui comme chacun sait est la forme littéraire d'une réflexivité bien comprise.
Ne demeure ici que le canevas habituel du privé/ tueur à son compte ( cochez la bonne case) seul contre tous.
Évacué ici le jubilatoire dézingage en règle du colonialisme et la radiographie assez fine de France Pompido-giscardienne.
C'est pourtant à l'occasion de la construction du personnage féminin que le livre côtoie dangereusement le précipice, celui de la misogynie la plus crasse. En boxe on appelle cela le combat de trop.
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Cette histoire de tueur à gages, amoureux de la même fille pendant 10 ans, et qui va tenter de décrocher de son métier pour pouvoir vivre avec elle me paraît vraiment rocambolesque.
Les prises d'otage, filatures, menaces et meurtres s'enchaînent, comme dans un film hollywoodien mais sans l'humour du personnage principal propre à ce genre de films ou la réflexion philosophique qui est censément sous-entendue sous le déluge d'action.
Je ne le recommande pas.
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Un polar ? Où ça ?

Lorsque l'on aborde un roman classé roman policier, on s'attend à rencontrer, une victime, une enquête dont l'objectif sera de découvrir le coupable.
Pour ma part, l'enquête constitue le moteur du roman, ce qui invite à tourner la page mais l'intérêt du récit se trouve dans st tout ce qui l'entoure, le milieu, l'époque, les personnages où le lecteur est convié à évoluer. Ce sont ces aspects qui feront que je me souviendrai de l'ouvrage.

Dans le roman dont il est question ici, les victimes sont justes anecdotiques, elles ne sont mentionnées qu'en étant le fruit du travail du personnage principal. Ces victimes sont considérées comme le résultat de sa production, comme autant de boîtes de cassoulet ou de mètres de clôture repeinte. Elles n'ont pas plus de consistance humaine ou émotionnelle.
En ce qui concerne l'enquête, elle est très facile à présenter, à résumer, elle n'existe pas.
Reste donc l'un des personnages clés du roman policier : l'enquêteur. Là aussi le propos est bref, pour la même raison : pas d'enquête donc pas d'enquêteur.
Que reste -t- il donc pour constituer un roman policier ?
Un suspens peu soutenu concernant le désir de vengeance de proches d'une cible exécutée par le tueur.
Plutôt qu'un polar, j'y ai davantage vu une biographie fiction d'un romantique transformé en tueur afin d'atteindre l'objet de son rêve affectif, le tout en étant totalement coupé du monde extérieur. Tout se déroule dans le microcosme tueur, employeur.
Il est plusieurs passages également où il est difficile d'identifier qui est qui, ce qui peut davantage faire penser à une atmosphère de roman d'espionnage ou à un individu vivant dans une sorte d'absolu idéalisé, sans repère autre que lui-même, sans objectif autre que celle qu'il a élu sans toutefois tenir compte des désidérata de la bienaimée.
Vu sous cet angle, le sujet présente un peu plus d'intérêt mais cela ne devient pas exaltant pour autant car l'humain en est absent, la sensibilité inconnue, l'affectif hors sujet.

Cet auteur est présenté comme étant l'instigateur du nouveau polar. J'avoue n' absolument pas comprendre en quoi il a renouvelé un genre qui, aussi critiquable puisse -t- il être avait le mérite de proposer des récits contenant des ressorts dramatiques.
Si c'est ainsi que se présente le nouveau polar, je m'interroge grandement sur ce que je lis et classifié comme tel.
Où se trouvent l'Angleterre victorienne d'Anne Perry, celle du Moyen-âge de Ellis Peters ou Peter Tremayne. Où sont ces villes bouillonnantes de la fin du XIX début XXème avec Frank Tallis à Vienne, Les soeurs Izner à Paris, Jean Contrucci à Marseille. Où est l'Egypte sous les pharaons avec Christian Jacq ou plus récente avec Elizabeth Peters.
Où est le Paris du XVIII de Jean-François Parot dont les épisodes télévisés ne révèlent rien de la richesse des romans.
On pourrait également évoquer Giacometti Ravenne évoluant dans l'univers des francs-maçons.

Certains jugeront peut-être l'écriture pas assez littéraire mais dans le roman qui nous intéresse ici, l'écriture n'est pas le point pouvant interpeler. Reste à savoir ce que l'on recherche dans l'écriture. Mon critère est qu'une bonne écriture est comme une bonne musique de film, on n'y pense pas quand on la lit, elle est au service du lecteur pour qu'elle l'immerge dans l'écrit de l'auteur. L'écriture n'est pas un objectif en soi.

Sans être un mauvais livre, c'est un ouvrage que je vais très vite oublier. L'absence de saveur et de consistance ainsi que celle d'un sujet qui interpelle ne peuvent permettre à la mémoire de s'y ancrer.
L'intrigue se situe peut-être là . Comprendre pourquoi ce roman est cité par certains comme une référence.

Peut-être suis-je passé à côté de quelque chose, peut-être ma manque -t- il des clés ? Merci de votre générosité pour éclairer ma lanterne.

En tant que polar, je ne lui attribue guère plus de 1*
En tant que roman sur un homme égocentrique évoluant dans un univers isolé du reste du monde, on peut monter à 3*
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Certains me jugeront sévère avec une telle notation mais je ne suis pas vraiment amateur de romans policiers et quand j'en lis, j'aime bien qu'il y ait un arrière plan social, géographique ou historique, une analyse psychologique des personnages, le contraire su style sec, impersonnel, des personnages insensibles (ou apparaissant comme tels) qui ont fait la réputation de Manchette.
Martin Terrier, sorte de tueurs à gages, annonce à son commanditaire, après une dernière exécution, qu'il arrête ses activités. Cependant, il est obligé d'accepter une dernière affaire qui peut lui rapporter gros. Il perd peu à peu le contrôle de sa vie. Ambiance film noir années 1950.
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Je n'ai pas aimé ce livre qui n'a jamais réussi à m'embarquer. Je ne le trouve pas crédible bien que l'auteur nous fournisse une foule de détails sur les armes, le fonctionnement d'une organisation... Mais pour ma part le personnage principal ne me convainc pas. le scénario n'est pas extraordinaire non plus et la fin est certes inattendue mais surtout décevante. Je passe donc à autre chose.
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Un tireur veux quitter son patron, ce qui ne lui convient pas... menaces et embuscades. description par les marques... pas trop accroché
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