Le marché noir c’est pour les riches, pas pour le commun des mortels ! Et puis il y a cette nouvelle taxe sur la consommation à laquelle personne ne comprend rien. Comme si la vie n’était pas assez chère ! Mais tant que le pantalon tient, on garde espoir.
Une fois par siècle, on voit arriver quelqu’un comme Hitler. Il faut se montrer vigilant, ce genre d’homme est capable de détruire le monde. Puis il faut un siècle pour le reconstruire avant que le suivant se présente. Napoléon, César… et aussi notre cinglé à nous : Charles XII. Quand je pense qu’il a fallu demander aux Norvégiens d’intervenir pour que ça s’arrête ! On n’a même pas été foutus de nous occuper de notre propre lessive.
Qu’une femme accouche dans la douleur, soit, mais qu’elle meure ou qu’elle pourrisse de l’intérieur parce qu’un type minable a été infoutu de se retenir ou de se retirer à temps !
Les pleurs, ça a un goût amer parce que c’est vrai.
Si le hasard peut parfois être gérable, il est en revanche imprévisible.
La guerre ne peut pas durer éternellement, pas plus qu’on ne peut pas éternellement faire le ménage dans un hôtel ou chez un ingénieur. Les jours ne sont ni assez longs ni assez nombreux pour ça.
La paix viendra à coup sûr, tôt ou tard, et on finira bien par se rencontrer, s’écrivent-elles. En attendant, nous continuerons à nous parler de nos rêves.
Il ne lui faut pas grand-chose pour rire. Une histoire cochonne, des ragots sur un contremaître suffisent pour que son visage se fende en un grand sourire. Qu’il lui manque des dents ne le préoccupe pas le moins du monde. C’est le prix à payer au temps qui passe…
Les pédés, c’est un sujet qu’on n’aborde pas.
Il a vingt ans, l’âge où la notion de fatigue n’existe pas. Un travail pénible n’exclut pas des nuits sans sommeil.
"Le plus dur, c'est d'être femme. Etre femme et aspirer à autre chose que de passer sa vie dans la cuisine."