Meurtriers sans visage

Première rencontre avec le célèbrissimme et quasi unanimement encensé Henning Mankell.
Il va falloir renouveler l'expérience car cette lecture ne m'a pas vraiment convaincue.
Premier tome de cette série, il fallait donc mettre en place les personnages, les présenter, cela prend évidemment du temps mais ce n'est pas la langueur du récit qui m'a le plus gênée.
J'espérais lire un roman policier avec une enquête, des indices, erreur. Ce roman est avant tout un roman psychologique et sociétal presque un document sur la société suédoise des années 90, de la montée des extrêmes, des problématiques politiques, communautaires, collectives.
La vie privée de Kurt Wallander est le sujet principal, son divorce, l'éloignement avec sa fille, la maladie de son père, ses fantasmes etc.
Très peu d'enquête donc, mais moi ce sont les enquêtes que j'aime dans les romans policiers !
Le dernier quart s'accélère un peu, les investigations reviennent en première ligne, toutefois j'ai trouvé la fin peu crédible et surtout trop expéditive. le coupable est balancé, emballé c'est pesé, allez ciao.
Ce n'est pas le roman que j'espérais, je vais tout de même continuer à lire cette série et espère être conquise par les prochains tomes.

J'écrivais "ailleurs" ...en commençant ce polar 'on dirait un brouillon "....
Je n'étais pas bien loin ...
Car effectivement je viens de lire que c'était son premier . Ceci explique peut-être cela . Pas bien rôdé l'inspecteur Wallander , ni Henning d'ailleurs malgré de la bonne volonté .
L'intrigue policière est caricaturale , l'écriture vraiment ...mauvaise (on se demande si c'est le même qui a écrit les chaussures italiennes ) .Le titre déjà ... 😏
Wallander à la dégaine fatiguée du plus très jeune policier en perte de confiance , quitté par sa femme , copinant tristement avec la bouteille en fuyant les miroirs pour oublier sa bedaine et son air de loser , un brin macho oblige , un chouia réac aussi , mais point trop , juste l'anti-héros qui fera craquer le lecteur et le fidélisera .
Mais à-contrario, ce qui surprend et souligne en lui une véritable force intuitive qui ne demande qu'à s'affiner et à être valorisée par l'écriture , c'est une observation très sensible de la société scandinave .( Un questionnemment déjà en 1991 sur le problème de l'ouverture des frontières , l'arrivée massive de migrants et tout ce qu'on vit aujourd'hui à une autre échelle , le positionnement du gouvernement Suédois ...C'est assez effrayant son regard presque visionnaire .
Alors bon entre deux Duras , en guise d'exotisme , pour la novice du genre Polar , ça se laisse avaler .Sans dégustation . Restauration rapide .Fast-food

SPOIL ATTENTION ⚠️

Franchement déception. L'intrigue était bien alléchante, mais la fin est totalement insipide et rapide. Je m'attendais à davantage de justifications concernant les points douteux de l'enquête comme le noeud. Je n'ai pas cerné du tout la réponse à ce noeud. Qui l'a fait ? Et pourquoi une telle atrocité pour seulement de l'argent ? Je trouve que les meurtriers ne sont pas justifiés de leurs comportements. Mis à part cela, l'enquête avançait lentement, ce qui est assez normal car on ne résout pas une enquête en 3 jours. Donc j'ai beaucoup apprécié ce côté réaliste, toutefois ce n'est pas vraiment ce que je recherche dans un polar. J'avais beaucoup apprécié "Les meurtres de la St-Jean". Meurtriers sans visage s'avère une grande déception !

Je ne dois vraiment pas être faite pour les romans policiers. Je m'embête souvent, je prends rarement du plaisir à attendre la résolution des affaires. le suspens n'est pas suffisamment fort pour moi. Les personnages trop caricaturaux.

Ici, rebelote… le même flic passionné qui a une vie privée ravagée. le même flic alcoolique et insomniaque. le même héros au grand coeur qui protège la population. Bon d'accord, mais si au moins l'intrigue était originale ! L'enquête avance lentement, trop peut-être. Les éléments originaux ne sont creusés que pendant les 30 dernières pages.

Cela dit, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Je vais donc certainement poursuivre avec ses romans de littérature générale.

Un couple de vieux paysans est retrouvé assassiné en pleine campagne. Et voilà Wallander et ses collègues qui mènent l'enquête.

J'ai eu beaucoup de mal à le finir car il n'y a pas beaucoup d'action. Wallander parle beaucoup de sa famille et au travail, fait des réunions et des conférences de presse pour ne rien dire, ça n'avance pas du tout...

Ça parle xénophobie et nationalisme, sûrement des idées impensables à l'époque du roman ( 1990).

Je suis assez déçue, je ne pense pas lire les suivants.

Je découvre…. et quelle déception !! Que de longueurs… Quel intérêt y'a t-il à répéter "pendant 1 (ou 3) jours, il ne se passa rien" !!!!! Comme il s'agit du premier de la série "Wallander" je pense que je vais en essayer d'autres en espérant qu'avec le temps, les répétitions et ce genre de phrases aient disparu. le livre "Tea bag" - que j'ai apprécié - du même auteur me laisse espérer…

J'ai entendu des échos très positifs sur les polars scandinaves, en particulier sur Henning Mankell. Je pensais tomber sur un livre hors du commun mais j'en ressors très déçue !
Le personnage principal est Kurt Wallander, policier dans la région de Scanie. La description de la psychologie du personnage principal a tendance à prendre le pas sur l'enquête : son récent divorce, les relations tendues qu'il entretient vis-à-vis de son père sénile, ses problèmes d'alcoolisme, sa passion pour son métier de policier etc.
Il nous raconte le quotidien du commissariat de police d'Ystad : les réunions d'équipe quotidiennes, les cas urgents à traiter, les agents affectés à tel ou tel tâche, les conférences de presse. Il y a très peu d'action, de suspens mais beaucoup de bureaucratie et de paperasse. L'enquête piétine et est presque reléguée au second plan pendant toute une partie du livre.
L'ensemble est lent et mou. Il manque plusieurs ingrédients pour tenir le lecteur en haleine et rendre cette enquête intéressante. Je la trouve même bâclée puisque sa résolution ne tient que sur quelques pages vers la fin et est plus le fruit du hasard qu'autre chose. Vous avez compris ! J'ai eu du mal à accrocher !
L'auteur évoque aussi un sujet polémique : l'augmentation du flux d'immigrés en Suède. Ces derniers sont rejetés par la population locale et sont victimes de racisme et d'attaques en tout genre. Je me suis sentie mal à l'aise car je ne sais pas si finalement Kurt Wallander cautionnait toutes ces idées.
Son style d'écriture est plat, mou, bizarre par moments, avec des tournures de phrases bancales. Par exemple, le tutoiement systématique entre les différents protagonistes m'a gêné. Je pense que la traduction est mauvaise car on a l'impression que l'auteur tâtonne, cherche ses mots et n'arrive tout simplement pas à exprimer sa pensée. En tout cas, je n'arrive pas à saisir l'engouement suscité par Henning Mankell.
Un grand DOMMAGE pour cet ouvrage, qui pourtant mettait le doigt sur une réalité de la société suédoise contemporaine !

Lien : http://leslecturesdehanta.co..

Un polar classique, qui démarre très fort mais donc le rythme finit vite par (trop) ralentir. Wallander piétine dans son enquête, et nous aussi. On nous mène en bateau, nous fait partir sur de fausses pistes, et finalement, l'affaire se résout en quelques pages, presque par hasard, transformant le policier si imparfait en héros en un clin d'oeil.

Ceci dit, l'atmosphère scandinave est très bien retranscrite et la base de l'intrigue (meurtres sur fond d'immigration) nous permet aussi d'avoir un aperçu de la société suédoise et de ses positions sur ce sujet.

En bref, un polar correct, qui se lit finalement plutôt facilement, mais certainement pas le meilleur de la production suédoise (ni de celle de Mankell).

Premier roman de la série avec le commissaire Wallander, on suggère de débuter la lecture par ce titre. Sans dire que je n'ai pas aimé ce roman, je dois dire que la déception était au rendez-vous.Les attentes étaient peut être trop grandes, victime de la popularité de l'auteur. La traduction y est peut être aussi pour quelque chose. L'histoire n'est pas sans intérêts. Une autre tentative sera nécessaire pour devenir fan de Mankell.

J'ai été très déçue de cette lecture. Il m'a été chaudement recommandé, mais ça a été laborieux à lire. C'est long, l'enquête avance par à coup, sans qu'on comprenne véritablement le projet. L'inspecteur est la caricature du policier alcoolique et violent. On n'a même pas le plaisir de parcourir les paysages. L'ensemble est plat et sans vie, sans doute comme les paysages froids de la Scanie en hiver.