Un paradis trompeur

La mayonnaise ne prend pas, si vous me permettez l'expression. Autant j'avais aimé Les chaussures italiennes autant je n'aime pas ce roman. Je m'y ennuie et les personnages, notamment Hanna ne me plaisent pas. Je n'arrive pas a m'y attacher.

Je pensais voyager en lisant ce livre mais la encore je suie déçue, l'intrigue me laisse de marbre....

Bref, je suis passée totalement a coté de cette seconde rencontre avec l'auteur. Dommage !

Ah ! Les chaussures italiennes !
Ah ! Kurt Wallander !
Bof ! Un paradis trompeur
Première déception avec Henning Mankell
Partant d'un carnet ayant réellement existé, l'auteur imagine la vie d'Hanna, jeune suédoise que la pauvreté mène jusqu'en Afrique. Destin insolite et inattendu pour cette jeune-fille de dix-huit ans.
Cette histoire est un bon support pour parler de l'Afrique, du racisme, mais rien n'est vraiment abouti, des questions subsistent.
D'abord, le début est assez laborieux, on confond les noms suédois, puis africains.
Mais surtout, il y a beaucoup d'invraisemblances dans les situations. Beaucoup trop de changements dans sa vie, trop rapides, peu probables.
de plus, c'est long et parfois fastidieux à lire, malgré des passages suscitant l'intérêt.
Je n'ai pas reconnu la plume sûre et efficace habituelle d'Henning Mankell

Encore tout chaud entre mes mains, je viens de refermer Un paradis trompeur . Comme Mankell en a terminé avec l'inspecteur Wallander (paix à son âme), il se tourne vers son Afrique bien aimée. Avec ce titre, il veut dénoncer le colonialisme, ses abus et sa cupidité. Toutefois, et malgré que l'on sente bien son indignation, Mankell dénonce mollement. À partir de l'histoire d'une suédoise perdue au Mozambique, devenue tenancière richissime de bordel, il trace le bref , et a grands traits, portrait des relations blancs/noirs où tout n'est jamais justement que blanc ou noir. Je parle d'une dénonciation bonbon mou, mais rappelons-nous que nous sommes au début du XXe siècle et que c'est à travers les yeux d'une suédoise sans éducation que nous est racontée cette tranche de vie, pas ordinaire du tout. Bref, une lecture de dimanche après-midi gris.

J'aime bien la série des Wallander et donc je lis Mankell.
J'avais aimé l'oeil du léopard, un roman sur l'Afrique et sur les relations troubles entre Blancs et Noirs.
Mais, ce "Paradis Trompeur" m'a déçue. C'est mou, c'est léger, c'est un peu nunuche (la fin mystérieuse et l'amour entre Moses et Hanna -juste invraisemblable). D'ailleurs, les relations entre Hanna et Isabel sont tout aussi bâclées.... Bref, un achat inutile.

Enfin, ça, ce n'est que pour le résumé. Rentrons maintenant dans l'histoire.
Pour commencer, dès le prologue, ça parle de l'Afrique comme d'un pays. Comment exprimer à quel point ça m'exaspère ? Donc, pour la millième fois, aussi incroyable que cela puisse paraître, l'Afrique est un continent (eh oui) composé (surprise) de 54 pays aussi différents, riches et variés les uns que les autres.

Malgré cela, j'ai bien aimé le fait que les chapitres soient courts. Ça apporte un vrai rythme au récit ce qui fait que ça se lit très vite. Ça m'a permis de rester concentrée sur l'histoire et de lire sans décrocher.

En revanche, certains personnages ont mis mes nerfs à rude épreuve. Racistes, méchants et si abominables qu'on a juste envie d'arrêter. Je pense à Jukka, Pedro Pimenta, Andrade, et surtout à Ana Dolores, une espèce de nonne infirmière qui en plus de haïr les noirs, maltraite les animaux. C'est le genre de personnages qui ne devrait même pas exister tellement ils sont détestables, ça enlève vraiment tout goût de la lecture. le seul que j'ai apprécié, c'est Lundmark, mais évidemment,

La suite sur mon blog 🌈
Lien : http://difunkychronicles.com..

Hanna Renström est une jeune fille qui vit dans l'extrême nord de la Suède dans une cabane en planche avec sa famille. le froid est cinglant, la misère noire et les perspectives d'avenir nulles. Lorsqu'elle a dix huit ans sa mère l'oblige à partir dans l'espoir d'une vie meilleure pour elle. Elle s'embarque sur un bateau en partance pour l'Australie et épouse le second. Ce dernier va décéder; c'est alors qu'elle prend la décision de débarquer en Afrique noire à la faveur d'une escale. Elle construira sa vie dans ce pays où se côtoient, s'observent et se méprisent les communautés blanche et noire. La vie incroyable d' Hanna sert de support à l'auteur pour décrire les difficultés et la méfiance qui règnent dans cette société coloniale.