Ce dixième tome de la série « icones » consacré à Jabba le Hutt est très intéressant. Composé de 5 récits, on découvre Un personnage que l'on voit assez peu dans l'univers Star Wars et qui a pourtant un poids important (sans jeu de mots) dans l'histoire de la saga.
Dans le premier récit, on découvre les talents de Jabba comme négociateur ; surtout que la négociation chez les criminels se doit d'être préparé afin de parer à tous les coups bas de l'adversaire… ce tome commence avec une histoire plutôt intéressante.
La seconde histoire voit le vaisseau de Jabba être arraisonné (ou plutôt Jabba s'être fait avoir) par une princessenampi d'Orooturo encore plus grosse, encore plus baveuse et plus sadique (encore que c'est pas dit) que lui. On constate encore que Jabba a toujours un coup d'avance pour s'en sortir et c'est grâce à un talent pour l'anticipation des traîtrises et des mauvais coups (indissociables de la contrebande il faut dire).
Encore une bonne histoire qui permet de cerner le personnage et découvrir des personnages secondaires qui auraient plus de place dans l'univers Star Wars.
La troisième histoire fait suite à la précédente où Jabba va croiser la route d'un de ses nombreux partenaire/concurrent/ami/ennemi (difficile dans ce métier de faire la différence) pour lui vendre le vaisseau dont il vient de s'emparer.
Malheureusement, la guerre de succession au sein de son organisation va porter préjudice aux affaires du Hutt qui va devoir ici compter plus sur sa chance que ses talents pour se sortir de ce mauvais pas. La fin se termine d'ailleurs avec une certaine ironie très drôle.
La quatrième histoire est pour moi la meilleure. Bib Fortuna, le second de Jabba, complote contre son maître mais il voit ses plans contrariés par… là je vous laisse la surprise du déroulement de l'action et d'une conclusion qui m'a beaucoup plu, encore pleine d'ironie et d'humour.
Pour la dernière, je n'ai pas du tout accroché au récit que je trouve un peu fouillis et pas aidé par un dessin plutôt laid. Malheureusement ce dernier récit va me faire baisser un peu la note de cet album qui vaut le détour pour ces 4 récits bien maîtrisés et très intéressants.
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Chaque instant passé en sa compagnie est une éternité de dégoût. Le flux de puanteur qui sort de sa bouche, la vue de sa chair épaisse, graisseuse et couverte de pustules, ses actes de dépravation indescriptible… c’est le monstre le plus révoltant de la galaxie.
Ce mot « ami » m’amuse.
Je n’ai pas d’amis, merci. Qui peut se permettre des amis ? Qui peut se permettre d’avoir confiance en un ami ?
Un ami, c’est un point faible. Une branche pourrie… un boulet.
Conduisez-les à l’aire de chargement et balancez-les dans l’espace !
[…]
Ah ! J’adore les voir éclater !