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EAN : 9782271149664
120 pages
CNRS Editions (25/01/2024)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
À 17 ans, une fille française sur deux n'étudie plus les mathématiques, contre seulement un garçon sur quatre. Ces inégalités suscitent de nombreuses questions du corps enseignant, des familles, des scientifiques et des adolescentes et adolescents.
Comment faire pour que les filles soient plus nombreuses dans les filières mathématiques ? Comment se comporter en classe pour les soutenir ? Comment encourager sa fille à faire des maths quand on a soi-même abando... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Méthode sociologique: "Une fois le problème posé, les sociologues élaborent un cadre théorique: des concepts et des hypothèses qui permettront de répondre aux questions posées. (...) aller les confronter (...) aux faits, sur le terrain."
Je décrypte: on a une idée politique/idéologie qu'on va s'évertuer par tous les moyens de faire coller aux faits.

Ici, le fait est que le champ des mathématiques est majoritairement occupé par les hommes. L'idée politique/l'idéologie est que c'est une oppression masculine et sociale et raciste parce que intersectionnalité oblige.
Ce que les autrices répètent, c'est que les filles ont autant d'aptitudes que les garçons en maths (ce qui est une évidence) mais qu'elles choisissent (les autrices disent "sont amenées à choisir par les différentes oppressions") d'autres voies. La question de savoir pourquoi est répondue par des "sentiments" et personne dans une société libre n'est responsable des sentiments d'autrui.
Certaines filles sont objectivement bonnes en maths (comme certains garçons) mais des sentiments qu'elles s'imposent à elles-mêmes (oui, on est responsable de soi-même au bout d'un moment, tout ne peut pas être la faute des autres malgré la bien pratique spirale de la page 137) font qu'elles ne le pensent pas. Donc malgré un fait objectif et qui peut être quantifié, les autrices préfèrent causer de ce qui ne peut pas l'être pour que leur idée politique/idéologie a priori explique a posteriori ce fait.

Puisque ça intersectionnalise, on y trouve l'unique fait quantifiable (tiens, on peut y lire "fiable") pour expliquer la différence de niveau en mathématiques est la classe sociale. Comme il se retrouve dans les deux genres, il fait plus sens et est donc plus significatif.

Sinon, les dessins sont dans la moyenne de ce genre de publication, avec une volonté farouche de représenter les diversités quitte à faire du moche.

Les défis mathématiques ont l'air intéressants mais ça me passe gentiment au-dessus par paresse.

Je vous laisse avec ces superbes citations de fin de chapitres:
"Le monde dans lequel on vit nous rabaisse. On ne peut pas être nous dans notre entièreté" avec zéro preuves.
"On ne nous considère pas comme on devrait être considérées", ça dépend du décalage entre ce que tu crois être et ce que tu es effectivement.
"Arrêtez de me regarder comme ça. J'aimerais bien aller courir sans qu'on me regarde, j'aimerais bien mettre un short sans qu'on me regarde", merci de définir "ça" et qui est ce "on" ? Et, entre nous, si un humain correspondant à ta libido passe, tu ne le regarderais pas "comme ça" ?
"Les garçons se valorisent trop et voient toujours la différence: "Ouais, les filles sont faibles, elles ont pas de force". Claque dans ta tête, tu verras si j'ai pas de force", c'est par rapport à quoi ce "trop" ? La violence comme solution, c'est moyen et puisqu'on est dans l'intersectionnalité, le faire dire à une personne racisée dont une frange de la population dit qu'ils ont un problème de violence, c'est croquignolet.
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