Le monde est immense, et aucun démon n'en interdit l'accès...Si ce n'est celui tapi dans le coeur de l'homme. C'est à nous d'en faire un paradis ou un enfer, et nous ne pouvons blâmer personne d'autre que nous pour cela...
le seul combat, la seule croisade digne d'être menée, celui de trouver, parmi des millions de visages, celui qui illuminera votre avenir dans le rire et dans les larmes, pour une journée ou pour la vie, se passait d'armes et de violence.
La science ? C'est comme ça qu'on appelle la magie chez les Haoms ?
Je ne veux pas être à toi de cette manière-là... Je n'ai pas échappé à ceux qui ne voyaient en moi qu'un ventre à remplir pour devenir la marionnette d'une morte...
Je veux rester libre et légère. Je ne veux pas devenir une chose gonflée, répugnante, incapable de bouger, juste bonne à être engrossée par les mâles que nous capturons chez vous et à pondre, pondre, pondre sans cesse, avec leur gros ventre...
Pour la plupart des gens, la vérité, celle que le monde n'a de sens que celui qu'on lui donne, est une chose terrifiante, car le libre arbitre implique la responsabilité.
Moi aussi j'ai peur. Maintenant, toi et moi, nous pouvons faire nos propres choix... C'est à nous de décider. C'est un peu effrayant... Mais c'est le prix à payer pour être libre...
Vincent n'en demeurait pas moins sur le qui-vive... Les leçons de Praërie rentraient vite, de gré ou de force. Ici, les mauvais élèves finissaient dans le ventre des bons. A telle enseigne, on avait tôt fait d'apprendre.
Tu tombes mal, mon gros, vraiment très mal. Aujourd'hui, on m'a rétréci, balancé d'un hélicoptère en marche, poursuivi, tiré dessus, essayé de me bouffer cent fois, j'en passe et des meilleures... Alors tu vois, ça commence à faire... Et c'est le dernier qui va trinquer pour tous les autres.
Les gens deviennent ce qu'on en fait... A vous d'inventer la société qui leur permettra de faire surgir le meilleur plutôt que le pire.