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Louis le Galoup tome 1 sur 5
EAN : 9791097270667
288 pages
Leha (26/03/2021)
4.17/5   98 notes
Résumé :
La nuit, le feu, une grande forteresse assaillie, une créature monstrueuse, un loup terrible, un loup debout, un galoup. Tel est le cauchemar qui hante Louis, dans son village au bout du monde, près de la Grande Brèche et de sa lueur maudite... Derrière le simple garçon des montagnes, un autre se cache, plus griffu, plus sauvage, plus loup, qui attend son heure... Mais cet autre sera-t-il assez fort pour sauver son frère Séverin, l'impétueuse Roussotte, et le royaum... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un bon moment que je voulais lire "Louis le galoup".
Faute de stock en librairie, j'avais fait une croix sur ce titre.
C'était sans compter sur Babelio, Masse Critique, et les éditions Leha !
Une nouvelle édition, de belle facture, avec belles illustrations et petit vernis sélectif, agrémentée d'une liste de recettes de cuisine du pays et (presque) de l'époque.
Dommage que subsistent quelques fautes d'orthographe...

Mais concernant le roman, qu'en est-il ?
Si l'histoire et le contexte sont intéressants, j'avoue dès maintenant que l'écriture tout en redondances et métaphores, répétitions et description ad nauseam de M. Marcastel a fini par me saouler, littéralement (hips). Mais, je lui reconnais que cette particularité rédactionnelle ne devient vraiment perceptible que sur la fin (besoin de faire des lignes ?) et remplit très bien son office sur les premiers chapitres, nous immergeant totalement dans l'environnement, nous faisant voyager chez et au temps de Louis le galoup.

Au delà de ce défaut, l'histoire est plaisante, les intrigues multiples (la brèche, les galoups, la roussotte, la politique), et l'ambiance bien retranscrite. Un lecteur adulte verra peut-être les grosses ficelles, mais ce récit est estampillé jeunesse, et le mélange loups garous, ambiance médiévale, quête de soi et aventure forme un cocktail qui fonctionne et qui donne envie de connaître la suite.
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Charmée par le talent inouï de Jean-Lus Marcastel pour conter des histoires, je n'ai pu m'empêcher, (lorsque je l'ai rencontré dans un salon du livre) d'acheter le premier volet de sa série déjà célèbre ''Louis le Galoup''.
Pourtant, je n'avais pas envie de me plonger dans une fresque de fantasy-médiévale, dans un titre qui me paraissait un peu trop jeunesse. Et c'est toujours ainsi, que l'on se retrouve bien étonné, bien attrapé, pris au piège de nos propres réticences!
Je n'ai pu lâcher ''Louis le Galoup'' si tôt commencé. En le fermant je n'ai qu'une envie, connaître la suite de ses aventures et m'avaler le reste de la série d'une traite!

Ce roman n'en est pas vraiment un, c'est un conte, une fable. Jean-Luc Marcastel n'est pas un auteur, c'est un conteur. Il est des talents dont on ne peut nier l'évidence, la plume de Jean-Luc Marcastel est trempée dans la plus pure tradition des troubadours...Tout n'est qu'images, bons mots, métaphores filées, "sonnantes et trébuchantes", on s'y croirait. le registre de langue sonne comme de l'ancien Français, et nous transporte réellement dans l'ambiance du récit.
Je me suis ainsi sentie plonger dans un univers d'une autre époque, dans un pays d'Oc envoûtant. J'ai renoué avec tout ce qui forge notre imaginaire d'enfant, des fables mêlant des histoires de loups, de bêtes atroces qui rôdent la nuit, de sorcière du village, de roy usurpé, de gentils chevaliers, de méchants très méchants, et de jeunes héros malgré eux, embarqués dans une quête qui les dépasse...

Ainsi le lecteur fait la connaissance de Louis et Séverin, deux frères inséparables et intrépides. Deux jeunes garçons attachants, mal aimés et malmenés par leur famille. Dans leur village de Mandaille, une malebeste sévit tuant 6 vaches et terrorisant les habitants. Ce n'est que le début du danger. Les deux jeunes frères se retrouvent sur la route de cette affreuse malebeste. En lui tenant tête ils ne se doutaient pas qu'il allaient au devant de leurs destins...

Ce premier tome nous présente la série qui s'annonce, il s'agit bien là d'un volet introductif, qui prend le temps de décrire le décor, de poser le contexte, de nous dévoiler quelques secrets, de donner le ressentis de ses héros... de nous plonger d'une manière détaillée et efficace dans le début d'une aventure, et nous laisser sur un petit suspense bien amené.

Dans cette ambiance médiévale, dans ce pays d'Occitània, aux noms de villes qui nous parlent, l'auteur a remanié l'histoire, de manière à donner ce côté mystérieux et fantasy à son oeuvre. Ainsi, il remanie intelligemment le mythe du loup garou, tout cela sous fond de fresque historique, et de manigances de pouvoir.

Les personnages sont attachants à souhait, les deux garçons seront aidés d'alliés inattendus comme Margaux cette jeune "sorcière" aux boucles rousses (encore une!) ou le père Georges aux réparties bien trempées, ou encore Thierry le vendeur ambulant si affectueux.

Si vous aimez la Fantasy, si vous aimez les romans historiques, si vous aimez les récits de quêtes, si vous aimez les oeuvres jeunesses bien écrites qui imposent un style travaillé, alors ce titre est pour vous!
Moi j'aime tout cela alors c'est vous dire si j'ai été conquise. Mon seul bémol, ce livre est bien trop court, trop introductif, j'aurai aimé en lire un peu plus sur la suite dans la foulée.
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Louis le Galoup de Jean-Luc Marcastel est une série de fantasy qu'on pourrait qualifier de régionale puisque l'auteur situe l'intrigue dans une Occitanie fantaisiste avec la présence d'une Brêche maléfique qui a séparé la France en deux entre le Pays d'Oc au sud de la Loire (Occitanie donc) et le Pays d'Oïl au nord de la Loire.

L'histoire se déroule donc au sud autour de lieux réels comme la ville d'Aurillac ou encore Toulouse appelé Tolosa comme sa dénomination occitane... Une forte inspiration des villes et régions d'Occitanie jusque dans l'argot, les recettes, les termes occitans ainsi que quelques inspirations folkloriques avec une forte imagerie autour du diable et Dieu qui font de ce premier volume de cette série une fantasy qui possède de l'originalité et du caractère en terme de cadres. Louis le Galoup n'est pas une série toute jeune non plus. Parue en 2005, la série est désormais achevée en 5 volumes mais elle a récemment bénéficié d'une réédition aux éditions Leha. Une édition de qualité avec un soin particulier accordé à la matière et une belle iconographie qui ponctue les différents chapitres. C'est un travail éditorial de qualité.
Au niveau du contenu, ce premier volume de Louis le Galoup nous conte l'histoire de Louis, un jeune homme qui vit à Mandailles un petit village considéré comme le dernier bastion civilisé avant la Grande Brèche, une vaste fissure qui a coupé la France en deux des siècles plus tôt et qui porte maléfice pour qui s'en rapproche trop. Louis voit son destin basculer le jour où une malebeste ( une bête infecté par le mal de la brèche) attaque son village et réveille en notre jeune héros un pouvoir caché qu'il devra apprendre à maîtriser... Pendant ce temps, la menace se profile depuis Tolosa ( la ville de Toulouse) en la personne d'un vicomte bien décidé à retrouver Louis par tout les moyens.
Honnêtement, et c'est ce qui fait baisser (à mon grand regret) ma note, c'est que malgré l'écriture de Mr. Marcastel qui manie un très bon style argotique avec des expressions et des tournures de phrases délicieusement rugueuses, malgré un roman qui nous entraîne du début à la fin sans aucun problème, ce premier volume de Louis le Galoup souffre quand même de sérieux déjà-vus. Rien que le cheminement d'un jeune homme sur lequel va reposer le destin du monde ou du moins celui d'Occitania demeure une figure classique de la fantasy , cet aspect récit initiatique. Ce n'est pas trop dérangeant, c'est un trope de ce genre littéraire. Par contre, ce qui s'avère plus délicat, c'est limite le plagiat que fait Mr Marcastel de certains passages qu'on croirait tout droit sorti du Seigneur des Anneaux que ce soit au niveau du roman ou du film. le coup de la rivière qui dévore l'ennemi grâce à l'aide d'une belle jeune femme dotée de pouvoirs magiques. Pour moi, c'est du plagiat de premier ordre que j'espère ne pas trop retrouver dans la suite de la série. On critique souvent la fantasy par son manque d'originalité or quand je vois l'appropriation que font sans réserve certains auteurs de fameuses références, je ne peux qu'être d'accord avec ces critiques.

Ceci étant dit, on va quand même s'écarter de ce petit coup de gueule car Louis le Galoup - volume 1 s'avère être un bon roman de fantasy jeunesse bien rythmé mené principalement par ce style argotique qui anime ce volume en permanence avec parfois quelques jolies petits éclats tels que
" Quand l'enfer a porte ouverte sur le monde des hommes et vous veux pour paroissien, on en vient à perdre le sourire. "
C'est simple, Mr Marcastel se met dans la peau d'un conteur d'autrefois qui raconte ses histoires au coin du feu à une famille harassée par le dur labeur du jour. de ce fait, ce roman possède une bonne oralité qui peut parfois faire sourire tout comme elle peut enchanter et proposer une dynamique efficace à l'histoire. C'est un réel plaisir que de suivre une aventure de fantasy qui se déroule sous le bon soleil d'Occitanie. Mais en tant qu'aveyronnais, mon avis est forcément des plus subjectifs ! Une bonne fantasy régionale dont le cadre est à l'opposé des uchronies steampunk d'un Paris des Merveilles.

En somme, même si ce premier tome de Louis le Galoup emprunte un peu trop facilement à d'importantes références de l'imaginaire pour construire son intrigue, nul doute que son cadre occitanien et son style d'écriture oral et argotique influencé donc par la langue d'oc lui confère un certain charme et donne un bon caractère à cette fantasy jeunesse.
Mention spéciale aux remarquables illustrations de Jean-Matthias Xavier et aux excellentes recettes typiques en fin de volume.
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Habitué des salons de l'Imaginaire, Jean-Luc Marcastel est un auteur que je ne connais que trop peu. N'ayant lu de lui que son Dernier hiver – qui m'avait laissée un peu mitigée – j'avais envie de le découvrir dans une saga plus jeunesse et très largement appréciée par les lecteurs, petits et grands.
Si ce premier tome – le Village au bout du monde – se révèle assez introductif et classique dans l'intrigue, il est en revanche particulièrement original dans sa forme. Assez en tout cas pour me donner envie de tenter la lecture du deuxième opus dès que l'occasion se présentera.

Dans ce premier volume, le lecteur fait la connaissance du héros qui donne son nom à la saga : Louis. Jeune adolescent très proche de son frère Séverin avec qui il passe ses journées, Louis n'a pourtant pas la vie facile, entouré de parents tyranniques et de deux autres frères aînés aussi bêtes que cruels. Les travaux aux champs occupent le quotidien des deux plus jeunes frères mais l'atmosphère du village de Mandailles est à l'orage.
Une bête – très certainement une malebeste – décime des troupeaux et les nouvelles apportées par Thierry, le marchand itinérant, ne sont pas bonnes. Pire, Louis sent que quelque chose est en train de changer en lui. Comme si une bête qui sommeillait à l'intérieur depuis toujours ne demandait plus qu'à sortir dorénavant. Réussira-t-il à maîtriser l'animal ?

Je me suis amusée à me demander dans quel univers Jean-Luc Marcastel nous faisait plonger. S'agit-il d'un bon dans le passé, d'une époque médiévale légèrement transformée puisque galoups et malebestes y évoluent ? Ou alors un futur hypothétique dans lequel une brèche serait un beau jour apparue, séparant la France en deux, faisant naître des créatures maléfiques et entraînant ainsi, quelques siècles plus tard, un retour aux temps anciens avec us et coutumes du Moyen Age et emploi d'un français beaucoup plus désuet ? Peu importe la réponse finalement, mais la question m'est apparue naturellement et ce, dès les premières pages.

Parce que oui, l'ambiance qui se dégage de cette histoire est assurément médiévale : petit bourg dirigé par un seigneur, travaux des champs par les villageois, marchand itinérant venant vendre babioles et transmettre les nouvelles du monde, femmes isolées connaissant les simples et donc fatalement accusées de sorcellerie, figure ecclésiastique en poste (ici un curé)… bref, tout sent le Moyen Age !
Et Jean-Luc Marcastel accentue cette atmosphère en utilisant un vocabulaire et des tournures de phrases spécifiques, entre un « ancien » français (bien que le véritable ancien français de Chrétien de Troyes ne soit pas du tout aussi lisible et compréhensible par des lecteurs du XXIe siècle) et un patois auvergnat. Et c'est très clairement cet aspect que j'ai préféré. Dès le premier chapitre le lecteur est prévenu : l'auteur va lui conter une histoire au coin du feu, à la manière d'un troubadour ou d'un ménestrel. C'est désuet, immersif, plein de charme…

Les autres éléments de ce premier tome sont quant à eux beaucoup plus classiques. Les personnages sont sans grande surprise pour le moment et ont tendance à être un peu manichéens ; mais il reste quatre volumes pour apprendre à les connaître mieux et je suis persuadée que Jean-Luc Marcastel leur offre de beaux enrichissements et de belles évolutions.
Le fil rouge emprunté par l'intrigue est lui aussi assez basique. Pour le moment. En fuyant Mandailles et en sentant le conflit intérieur qui menace en lui, je suis sûre que les aventures de Louis vont prendre une tournure un peu plus approfondie et surprenante !

J'ai lu la réédition poche de ce Village au bout du monde. Je n'ai appris qu'ensuite qu'elle était beaucoup moins riche que la première version en grand format qui elle contient de nombreuses annexes permettant de plonger encore plus dans le quotidien de Louis. Je vous invite donc peut-être davantage à vous pencher vers la version d'origine si vous êtes curieux de découvrir l'histoire de Louis le Galoup !

Un jeune garçon qui voit son destin révélé du jour au lendemain et qui, accompagné de figures bien identifiées (le frère, le mentor, la jeune fille…), doit partir sur les routes pour accomplir sa mission. Classique me direz-vous, mais toute l'originalité réside dans le style de Jean-Luc Marcastel, assez inimitable !
Lien : http://bazardelalitterature...
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En matière de lecture, il suffit parfois d'une poignée de mots pour savoir que l'on va aimer un livre, qu'il va nous posséder tant et si bien que l'on continuera d'y penser bien après avoir tourner la dernière page. C'est exactement ce que j'ai ressenti avec "Le village au bout du monde" de Jean-Luc Marcastel.
"Il y avait un village, là-haut dans les montagnes. Oh ! Ce n'était pas un grand village, juste quelques maisons agrippées au pied des pentes. Quelques pustules de pierre poussées au milieu de champs rabougris à l'herbe rare et sèche." Ainsi commence le premier tome des aventures de Louis le galoup. En quelques mots, l'auteur dessine un paysage, isolé, mystérieux, austère. On bascule d'ores et déjà dans un univers dont on sait qu'il va nous emmener loin, hors des sentiers battus.
Au gré des chapitres, la fantasy s'invite dans le récit et finit par ne faire plus qu'un avec l'univers moyenâgeux de J.-L. Marcastel. Les paysages qu'il nous décrit se parent d'une aura fantastique menaçante. C'est dans ce cadre que nous faisons la connaissance de Louis et son frère Séverin, deux jeunes gaillards plus soudés que les doigts d'une main. Leur vie prend un tournant des plus étranges lorsque le village est attaqué par une Malebeste.
Dès le premier tome, tous les éléments se mettent en place avec une précision d'horloger. L'atmosphère est là, mystérieuse à souhait. Les personnages se révèlent, leur psychologie évolue déjà et témoigne des profonds bouleversements qui s'opèrent en eux. L'histoire nous happe, fabuleux mélange de conte traditionnel, de récit d'aventures, de fantasy et d'un brin d'horreur. Que dire de la prose de l'auteur... Une merveille. Elle n'a pas son pareil pour nous faire frissonner, vibrer au rythme des aventures de Louis et ses amis. le vocabulaire est riche, foisonnant de détails. Les paysages, tout autant que les personnages et leurs émotions, prennent vie sous nos yeux.
Les textes d'introduction et conclusion témoignent du talent de conteur de J.-L. Marcastel. On a envie de se blottir dans un fauteuil au coin d'un bon feu pour lire ! Bravo aussi à l'illustrateur pour ses incroyables illustrations de galoups. Dommage qu'il n'y en ait pas plus.
Un début de série magistral.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
28 novembre 2011
Un grand roman d’aventures à destination des adolescents, ayant pour cadre une France médiévale fantastique.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Des yeux de loup, bien sûr, aussi jaunes et brûlants que des soleils venimeux, luisants d'une terrible fringale, d'une sauvagerie toute animale... Mais il y avait aussi autre chose, un reflet d'humanité coupable qui rendait ce regard plus terrible et tragique à la fois... une lueur de honte, de souffrance et de remords, un douleur tout à fait humaine.
Louis, étrangement ému, crut voir une larme déborder de l’œil ardent et se perdre dans la fourrure rêche de la créature...
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Ce peut-être n'importe quel animal. Un loup, un sanglier, un blaireau, un ours ou n'importe quoi d'autre...Quand les bêtes ou les gens s'approchent trop près de la Brèche...Ils changent.
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Cette masure, pour simple et perdue qu'elle soit, champignon de pierre et de paille aussi rond et douillet que sa propriétaire, couronnée d'un panache de fumée paresseux, il la garderait soigneusement dans un recoin de son coeur.
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-Tous les grands seigneurs du royaume en ont fait une maladie, quand elle s'est marié avec ton père... Elle l'aimait, tu sais... Comme elle pouvait l'aimer... Et elle l'aime encore... comme lui l'aimait. [...]
Louis, ému, l'interrogea :
- Vous l'aimiez, vous aussi, n'est-ce-pas ?
- L'aimer elle, c'est l'aimer lui, Louis... Ils ne faisaient qu'un. Mais oui, je l'aime, comment ne pas l'aimer ? Elle est...
Il haussa les épaules, en misère de mots pour traduire ce qu'il ressentait.
- Je l'aime comme on peut aimer sa sœur... ou la femme de son meilleur ami.
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Quand enfin, ils se détournèrent, et, se donnant la main, reprirent tous trois leur marche hésitante, ils en avaient des larmes dans les yeux. Ils ne savaient pas ce que leur réservait ce chemin, mais chacun d'eux savait ce qu'il laissait derrière lui... Son enfance.
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