"Si demain dans la rue,
si demain dans ta ville,
on te montre du doigt
parce que tu as les cheveux comme ça,
ou parce que tu t'habiles comme ça...
dis-leur que ce sont des pervers." Nicola Sïrkis
J’aurais voulu lui dire que je me sentais comme abimé. Que j’existais sans vivre vraiment. Que des fois j’étais vide et des fois je bouillonnais à l’intérieur, que j’étais sous pression, prêt à éclater.
Je me sentais comme abandonné. Comme si l'humanité tout entière prenait un vaisseau pour une autre galaxie et me laissait seul sur une terre dévastée.
J'attire les coups aussi sûrement qu'un paratonnerre la foudre, et comme j'ai pas la force de les rendre, le mieux c'était encore d'attendre que l'orage s'arrête, que les nuages s'en aillent avant que je me relève.
'avais l'impression d'une déchirure quelque part. Comme si c'étaient plus mes parents qui étaient assis là. Des étrangers ..." Sans lien avec moi, sans lien de sang. J'espérais un mot d'eux, comme si pour exister il avait fallut que je passe d'abord par mes parents."
" J'ai espéré. Que mon père dirait: je suis désolé Damien, on a eu vraiment peur de te perdre; ça les avait même pas effleurés que j'aurais pu vouloir mourir
un livre magnifique, l'auteur fait ressentir les émotions de Dam tellement fort que l'on est imprégné dans le livre, c'est tellement fort que quant il tient l'arme et que Samy pleure en le prenant dans ses bras j'avais les larmes au yeux si je ne pouvais avoir que des livres comme sa a lire je serais bien contente.
Mais je suis tombé sur le goudron. La tête me tournait, j'étais fatigué et j'avais froid, un froid inimaginable, celui qu'on ressent quand notre corps est vidé de son sang. Y aura pas de demain, pourtant Damien si tu mélange les lettres ça fait demain.
« Il faut vivre les choses à fond. Il faut dire ce qu'on ressent, souvent les gens sentent pareil même s'ils le disent pas. Il faut pas aller contre ce qu'on ressent. Il faut pas laisser les autres décider pour nous. Il faut faire ce qu'on a envie de faire. Il faut pas passer à côté. »
On ne peut pas réduire en esclavage des millénaires d'évolution. Il faut vivre les choses à fond.
J'ai dit ta gueule, t'as pas entendu ou quoi ? J'ai demandé. On est dans ma chambre. C'est moi qui parle. Assis, j'ai dit.