: Ce que chat veut, dieu le veut?
Non, ce n'est pas le bon adage.
" Achille habitait au numéro un de la rue
Aristote.
Il habitait aussi au numéro deux, au numéro trois, au numéro quatre, au numéro cinq et au numéro six..."
Le début nous fera déja sourire.
Cette espièglerie du chat( mais aussi du chien), soit dictée par son esprit libre ou simplement son estomac.
Cet Achille se montrera ici très convivial, rendant visite aux voisins d'une même rue et ceux-ci lui accordant ses entrées et sorties sans soucis.
Nous parlerons finalement d'adoption de coeur.
Mais pas que.
Achille nous parlera de la vie de quartier, de celle où les gens vivent chacun dans leur coin et de celle où les voisins se parlent.
Et notre Achille, ce coquin, abusera de l'hospitalité de quartier pour faire planer l'illusion qu'il sera à ses six endroits chez lui, que chacun sera son maître.
Les maîtres ne sembleront pas vraiment maître de la situation ni d'Achille.
Ainsi Achille avait six maison, six choix de repas mais aussi six prénoms différents, forcément.
Quel fripon!
Achille avait aussi six lits différents.
Quelle canaille!
On aimera la fin et Achille saura encore rebondir et retomber sur ses pattes.
Même si le trait sera plus fin, le style graphique nous rappellera un peu l'auteure anglaise de la Petite enfance et des animaux Ruth Brown.
Les jeunes lecteurs devraient apprécier la malice et la tendresse de l'aventure.