Citations sur Le Trône de fer, tome 14 : Les dragons de Meereen (109)
Des "lavandières". C'était une façon courtoise de désigner les "femmes de camp", ce qui était une façon courtoise de dire "putains".
Les rois qui perdaient leur couronne perdaient souvent leur tête aussi.
C'est la vie que je prends comme une plaisanterie. La vôtre, la mienne, celle de tout un chacun.
- Il n’a peur de personne, m’sire.
- Il devrait. C’est la peur qui garde l’homme en vie dans ce monde de traîtrise et de cautèle.
- Avez-vous une petite femme, ser ?
Non, j'ai une sœur.
- De quelle couleur est ma cape ?
- Blanche, répondit-elle, mais votre main est d'or massif. Ça me plaît, chez un homme. Et vous préférez quoi chez une femme, m'sire ?
- L'innocence.
- Chez une femme, j'ai dis. Pas chez votre fille.
Après cela, on vit la jeune naine plus fréquemment sur le pont. Le lendemain, Tyrion la rencontra, elle et sa truie tachetée, au milieu du navire, durant l’après-midi, alors que l’air était doux et la mer calme. « Elle s’appelle Jolie », lui confia la jeune femme, timidement.
Jolie la cochonne et Sol la naine, songea-t-il. Il y a vraiment quelqu’un qui devrait répondre de beaucoup.
Ils se battaient dans le crépuscule qui précède l'aube, ombre contre ombre, trébuchant sur des racines et des pierres, avec sous leurs pieds, la boue et un humus de feuilles en décomposition.
Un lecteur vit mille vies avant de nourrir, expliqua Jojen. L'homme qui ne lit pas n'en vit qu'une.
Roose n'a aucun sentiment, voyez-vous. Ces sangsues dont il est tellement entiché ont pompé ses passions hors de son corps depuis des années. Il n'aime point, ne hait point, ne pleure point. C'est pour lui un jeu, vaguement divertissant. Certains hommes chassent, d'autres ont des faucons, d'autres encore jouent aux dés. Roose joue avec les hommes. Vous et moi, ces Frey, lord Manderly, sa nouvelle femme grassouillette, même son bâtard, nous ne sommes que des jouets.
Le pouvoir a meilleure saveur quand la courtoisie lui sert de sucre.