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Citations sur La Datcha (88)

J’en voulais à la Terre entière d’avoir dû faire ça, d’avoir dû me faire du mal en écrivant ces mots, ces phrases pour retracer sa vie. Je ne voulais pas entendre l’écho de ma voix les prononcer dans quelques heures. Et pourtant, j’allais le faire. Pour lui. Pour elle. Pour eux. Pour l’existence que je menais et que je leur devais.
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À La Datcha, on ne portait pas de noir. À La Datcha, on portait du blanc, du jaune paille, du rose, du vert, du bleu. À La Datcha, on portait les couleurs de la joie. J’aurais voulu être courageuse, m’afficher avec une robe en lin colorée. Mais le chagrin m’empêchait de faire un coup d’éclat. Me le pardonnerait-il ? Se moquerait-il de moi ? Comprendrait-il ma colère ?
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Elle était d’une beauté froide, assez saisissante, ses cheveux noirs rassemblés en chignon étaient barrés d’une remarquable mèche blanche sur le front. Son visage très pâle était dévoré par d’immenses yeux vert doré. La mélancolie qu’elle dégageait était bouleversante.
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L’homme venait de me déposer dans un décor de rêve, qui n’existait pas dans ma vie, dont je n’aurais même pas soupçonné l’existence. L’hôtel en lui-même était imposant, majestueux ; les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique. Je ne tiendrais pas deux jours, je n’étais pas à ma place. Devais-je fuir immédiatement, retrouver ma vie d’errance dont je connaissais les codes, où je savais comment survivre, ou bien rester et tenter ma chance dans ce monde inconnu, étranger, mais qui exerçait sur moi une attraction aussi soudaine qu’incontrôlable ?
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On ne suit pas un homme surgi de nulle part qui vous propose de travailler dans son hôtel. Tout, absolument tout était suspect. Mais je sentais au plus profond de moi que je pouvais, ou plutôt que je devais, lui faire confiance. Il dégageait un je-ne-sais-quoi de rassurant, malgré son visage buriné, son regard d’une rare dureté. Dieu sait que j’en avais déjà rencontré.
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Ma priorité était de survivre. Mon instinct me soufflait que cet homme n’allait pas m’octroyer la possibilité de peser le pour et le contre. Je devais gagner du temps pour réfléchir, pour le sonder. Je n’accordais pas ma confiance d’un claquement de doigts. – Il est où votre hôtel ? – Dans la campagne, à une vingtaine de kilomètres d’ici, tu ne dois pas connaître. Il avait raison, mais l’arrogance était parfois mon dernier recours.
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Je détestais inspirer de la pitié. Mais on avait ce qu’on méritait. Pour le moment, ce dont j’avais besoin était de trouver une solution pour ne pas rester coincée ici.
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À vingt et un ans, je me sentais déjà vieille et abîmée. Pour retrouver ma mère, j’avais eu la brillante idée, à ma majorité, de disparaître des écrans radars des services sociaux. Échec total. Depuis, j’étais livrée à moi-même, me débrouillant comme je pouvais. Je recevais des coups, j’en donnais quand c’était nécessaire. C’était une presque habitude depuis ma naissance.
 
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