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Citations sur La Datcha (88)

Quatre jours que je luttais contre ces souvenirs. L'annonce du départ de Macha les avait violemment ravivés. Ils m'envahissaient, déferlants, puissants, sans que je puisse lutter contre. Telle une gifle cinglante qui vous prend par surprise, qui vous pétrifie, dont on garde la brûlure sur la joue et qui, même lorsque la douleur s'est dissipée, laisse une empreinte indélébile.
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Je l'étreignis plus fort encore. Je respirais son parfum, je m'enivrais de lui, voulant en garder une trace jusqu'à la fin de mes jours. M'en souvenir pour m'apaiser, pour me rassurer. Le parfum de Macha était celui de la douceur maternelle que je n'avais pas connue, mon corps devait s'en souvenir, devait en être imprégné.
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Sa proposition me chavira, il m'invitait dans ses souvenirs.
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La Datcha était la maison. Et celle de mes enfants.
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« – Attends-moi. Hermine, attends-moi…
Des mots qu’il n’avait pu prononcer vingt ans plus tôt. Et qui auraient peut-être tout changé. Ils arrivaient maintenant, maintenant que j’étais capable de les entendre, de les intégrer.
– Aime-moi. Vassily, aime-moi.
Des mots que je n’aurais pas pu prononcer il y a vingt ans. »
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Un matin comme les autres. Comme tant d'autres. Tout avait changé. Rien n'avait changé. La parenthèse irréelle et terrible des derniers jours devait se refermer. Bien sûr, la plaie resterait ouverte, mais la réalité reprenait ses droits.
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Tu n'avais pas le droit de nous quitter si vite, en quelques heures, sans nous laisser le temps de nous préparer à ton absence.
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L'Amour qui fait du bien, qui soigne, qui répare, qui fait grandir.
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Il ne me répondit pas, mais entrelaça nos mains et nous dirigea au centre de la piste. On nous fit place et nos musiciens nous lancèrent dans un morceau que je connaissais par cœur, ils le savaient. Je suspectai Macha de leur avoir demandé d'attendre le bon moment pour le jouer. Je chantai à m'époumoner, je chantai les mots d'une langue qui n'était pas la mienne, mais que Macha m'avait traduits. Je chantai des mots qui racontaient l'histoire d'un peuple qui n'était pas le mien. Je chantai des mots de souffrance, d'espoir. Après, je ne touchai plus terre, Samuel me fit perdre pied ; son endurance à me faire danser n'avait pas de limite. Vite, très vite, les larmes déferlèrent sur mes joues, je n'arrêtai pas de danser pour autant, Samuel ne ralentit pas la cadence. M'étourdir. Evacuer. Vivre. Je noyai mon chagrin en m'épuisant dans les bras du père de mes enfants, de cet homme que j'avais aimé, je pleurais dans les larmes, la sueur, les rires, les vapeurs d'alcool, ma tristesse d'avoir perdu le père que je n'avais pas eu. Samuel m'observait guettant le moment où je dirais stop. Il n'était pas près d'arriver.
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Macha était devenue vieille sans que personne le réalise. Pourtant, elle était toujours aussi belle, la vieillesse lui rendait hommage.
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