Nos résiliences

Ava et Xavier forment une famille heureuse avec leurs deux enfants. Ils sont passionnés par leurs métiers et respectueux l'un de l'autre. Lui est vétérinaire, revenu d'un voyage qu'il effectue fréquemment , une fois par an dans la brousse.
Elle dirige une galerie d'art transmise par son père et son grand-père.
Xavier rentre de voyage et dès le départ, une tension plane dans l'ambiance du livre : tension amenée par l'auteur, par le titre également.
Xavier est blessé gravement dans un accident de moto tout en ayant voulu éviter une cycliste.
Il va se sentir très vite rongé par un sentiment de culpabilité et le retour vers les siens sera difficile.
Ava fait la connaissance du compagnon de la victime en visite dans le même hôpital.
A l'inverse des autres romans de l'auteure, celui-ci est trop vite lu, je ne me suis pas attachée aux personnages car l'auteur les survole ainsi que les évènements.
J'ai été très étonnée car j'ai lu et fort apprécié tous les livres d'Agnès Martin-Lugand. J'avais même acheté celui-ci en édition collector. Je ne m'attendais pas à être déçue.

Un roman d'Agnès Martin-Lugand que j'ai apprécié parce que plus surprenant que les précédents. Tout au long de ma lecture, je me demandais quelle allait être la suite, accrochée à l'intrigue , en attente du dénouement.

Tout va bien dans le meilleur des mondes et il suffit d'un instant, d'une banale absence pour que la terre bascule. Un accident qui laisse des traces, touche de près ou de loin les protagonistes, pour certains marqués au fer rouge. J'ai suivi pas à pas le parcours vécus par les personnages, entre peur, espoir et douleur.

Le début du livre a été laborieux, beaucoup de longueurs, j'ai peiné à rentrer dans l histoire, tellement c'était prévisible.

Au final, c'est un roman qui nous rappelle qu'à tout moment, notre vie peut basculer.
Nous suivrons le couple d'Ava et de Xavier, suite à un tragique accident de ce dernier, on le verra reprendre pied et se reconstruire peu à peu, le combat d'Ava pour maintenir un semblant de famille face au mutisme et l abattement de Xavier.

Pas de coup de coeur, mais je me suis laissée captivée par l'histoire poignante mais sans surprise.

les personnages y sont attachants, j'ai apprécié la belle fin du livre.

Déception.
De nouveau à contre-courant, j'ai été déçue par le nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand, dont je me faisais pourtout une joie de lire. J'ai eu un vrai coup de coeur pour Une Evidence & j'étais impatiente de découvrir ce nouveau roman...
Par le titre, on se doute bien qu'il y aura un drame dont la protagonniste devra se relever...
Une histoire d'amour parfaite : Ava & Xavier sont heureux & épanouis.... Un 1er événement nous fait penser qu'il y aura le drame.... Mais ce sera pour les pages suivantes....
La tempête a frappé, déséquilibrant complètement l'équilibre de vie de cette famille. Chacun va devoir affronter ses difficultés ; ce drame risquant même de les éloigner...
Au fil de ma lecture, j'ai attendu des rebondissements, mais au final, j'ai trouvé que toute l'histoire n'avait aucune surprise... que tout se devinait à l'avance...

C'est un bon roman qui nous raconte un accident , les blessures physiques et psychologiques, de la culpabilité ressentie et de la résilience.
Autant son livre précédent " Une évidence" a été un gros coup de coeur autant celui ci ne me laissera peu de souvenirs.
J'ai quand même passé un bon moment allongée sur mon transat ( dernière lecture au soleil) mais honnêtement il manque de la profondeur à l'histoire, aux sentiments. Les événements sont trop prévisibles, sans surprise.
Heureusement que la plume est toujours aussi fluide et agréable car j'ai eu un peu de mal à m'attacher à Ava, à ressentir ses émotions. Lecture plaisante sans plus .

Pas un coup de coeur car Entre mes mains le bonheur se faufile reste le roman pour moi le plus abouti. le sujet pour l'auteure est classique et traité classiquement : un couple dont la vie va basculer un soir, suite à l'occasion de moto du mari qui va rejoindre sa femme, galeriste, le soir d'une inauguration.
Livre qui se lit facilement, qui préserve uncertain suspens mais qui manque de fond d'où certaines longueurs,
Bien pour une Petite leçture estivale mais sans plus.

Plutôt déçue par le huitième opus de cette auteure. J'ai lu les sept livres précédents ainsi que La Datcha (le 9e), et vraiment, malgré le style superbe, la qualité de narration et de description des ressentis et des émotions, je suis restée sur ma faim.

Certes, vivre de l'intérieur le bouleversement de la vie d'Ava suite à l'accident de la circulation dont son mari Xavier a été victime a été intéressant. L'introspection y est particulièrement bien décrite... ainsi que les incompréhensions d'Ava face au détachement progressif de son mari, ses colères, ses renoncements, ses tentatives de retour à la vie... mais comment dire, moi qui ai beaucoup lu l'auteure, j'ai un peu le sentiment que c'est toujours un peu la même chose : l'histoire d'un couple qui s'aime, se déchire, se découvre, s'éloigne, se redécouvre, dans un contexte sociétal où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : un métier de galériste pour elle, un métier de vétérinaire pour lui. Deux enfants en bonne santé et sans problèmes, une belle maison, une nounou et une amie toujours prêtes à prendre le relais, un papa qui reprend au pied levé les rênes de la galerie... bref un milieu particulièrement privilégié.

Et puis, la vie place Ava face à un homme qui vit le même traumatisme qu'elle (un chef d'orchestre particulièrement célèbre) - il est le mari de la femme (violoniste de son état) que son mari a renversé avec sa moto - qui, lui aussi subit la difficulté de celle-ci à survivre au traumatisme de l'accident, tant la culpabilité l'étouffe.

Donc, l'intrigue est d'entrée de jeu cousue de fil blanc : d'un côté, les deux accidentés qui ont beaucoup perdu physiquement et psychologiquement étouffés par la culpabilité et qui ne sont pas très pressés de se reconstruire et d'aller de l'avant et, de l'autre, les deux conjoints, délaissés, dans l'incompréhension totale de ce qu'il se produit, torturés par l'attraction qu'ils ressentent l'un pour l'autre alors même que leurs époux respectifs sont sur leur lit d'hôpital. Jusqu'à la faute prévisible, souhaitable, assumée mais dont on verra qu'elle n'aura pas les suites escomptées.

Car, comme l'indique le titre, on sait d'emblée que ce dont il est question ici est de survivre à un traumatisme vécu, en transcendant l'expérience et en allant vers un nouveau vécu renforcé par l'adversité mais enrichi de cette expérience (définition même de la résilience). Cela vaut pour l'accident (pour lui), comme pour l'adultère (pour elle).

Tout le propos m'a semblé être une trop belle histoire de roman ou un trop bon synopsis de film pour être véritablement crédible. Ou alors, effectivement, chez des personnes d'un niveau intellectuel supérieur pas trop préoccupés par la satisfaction des besoins primaires et la gestion des affaires courantes.

Donc, en conclusion, je suis contente de l'avoir lu (car j'ai à coeur d'avoir la collection complète de ses titres), mais pour ma part ce n'est pas le livre d'Agnès Martin-Lugand que j'ai préféré, bien que j'aie conscience qu'il n'a sans doute pas été simple à écrire. Peut-être s'inspire-t-elle d'un traumatisme vécu ? J'attends aujourd'hui de cette auteure qu'elle sorte de sa zone de confort et qu'elle me surprenne vraiment !

Une lecture agréable mais qui ne m'a pas autant transporté que dans les autres romans d'Agnès Martin-Lugand.

L'histoire est assez triste durant tout le livre même si la résolution est positive.
J'ai trouvé parfois que certaines situations étaient un peu "bateaux" voir faciles. C'est un peu le genre d'histoire que l'on voit dans les films, même si ici elle est plus travaillée.
C'est une lecture qui fait passer le temps et qui redonne espoir malgré tout. En revanche, j'ai beaucoup aimé que la fin ne se termine pas de la façon dont je l'aurai souhaité.

Ce roman est l'histoire d'un drame, les conséquences douloureuses d'un accident, le bouleversement de vies, d'une famille, de passionnés. Si l'histoire est bien écrite, comme toujours avec l'auteur, je n'ai pas ressenti les mêmes émotions que dans ses premiers romans. Une histoire somme toute banale avec des personnages qui n'ont pas toujours éveillé de sympathie ou même d'empathie chez moi.

Je me réjouissais après cette période de confinement de retrouver le dernier roman d'Agnès Martin-Lugand. Et bien voilà je l'ai lu. Et bien voilà je n'ai pas ressenti ce petit truc qui caractérise cette auteure. J'ai comme l'impression que Nos résiliences n'est pas abouti, il m'a manqué ce petit truc qui nous embarque, cette petite étincelle qui fout le feu. En clair, je me suis ennuyée, il m'a vraiment manqué ce truc qui chamboule, qui remue. J'ai trouvé que l'histoire était plate. C'est dommage mais pas dommageable. Je suis certaine que le prochain roman d'Agnès Martin-Lugand sera meilleur...