Ces ouvriers, contraints de se vendre au jour le jour, sont une marchandise au même titre que tout autre article de commerce.
Dans la mesure même où se développe la bourgeoisie, c'est-à-dire le capital, se développe le prolétariat, la classe des ouvriers modernes qui ne vivent que tant qu'ils trouvent du travail et qui n'en trouvent que tant que leur travail augmente le capital. Ces ouvriers, obligés de se vendre par portions successives, sont une marchandise comme tout autre article du commerce et sont donc exposés de la même manière à tous les aléas de la concurrence, à toutes les fluctuations du marché.
Une partie de la bourgeoisie souhaite remédier aux anomalies sociales afin d'assurer le maintien de la société bourgeoise.
Appartiennent à ceux là: des économistes, des philanthropes, des humanitaires, des améliorateurs de la situation des classes laborieuses, des dispenseurs de la charité, des protecteurs des animaux, des fondateurs de sociétés de tempérance, des réformateurs en chambre et en tout genre.
L’histoire de toutes les sociétés jusqu’à nos jours est celle de la lutte des classes.
Aux époques antérieures de l'histoire, nous trouvons presque partout toute une organisation de la société en ordres divers, une hiérarchie des conditions sociales. Dans la Rome antique, nous avons des patriciens, des chevaliers, des plébéiens, des esclaves ; au Moyen Age des seigneurs féodaux, des vassaux, des maîtres de corps de métier, des compagnons, des serfs et en outre, dans presque chacune de ses classes à leur tour, des hiérarchies particulières.
La société bourgeoise moderne, issue de la ruine de la société féodale, n'a pas aboli les oppositions de classes. Elle n'a fait que substituer aux anciennes des classes nouvelles, des conditions d'oppression nouvelles, de nouvelles formes de lutte.
Le communisme n'est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l'état actuel. (Introduction de Jean Bruhat).
Dans cette société ceux qui travaillent ne gagnent pas et ceux qui gagnent ne travaillent pas. (p.95 - GF Flammarion)
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !
Abolissez l'exploitation de l'homme par l'homme, et vous abolissez l'exploitation d'une nation par une autre nation.
Pour pouvoir opprimer une classe, il faut lui assurer des conditions au sein desquelles elle puisse au moins subvenir à son existence asservie.