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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'idée de départ est forte et intrigante. Mais on regrette que le personnage principal soit si soumis, mou et dépourvu (à ce point !) d'esprit critique. Certes, il va évoluer (c'est l'idée des tomes suivants). Mais le tout est d'une lenteur exaspérante... et le scénario de la distribution des Ikigami, immuable, devient rapidement ennuyeux. C'est dommage !
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L'Ikigami, c'est le préavis de mort, cette carte qui reprend votre identité, et vous annonce platement, 24 heures à l'avance, la date et l'heure de votre décès. Ces dernières 24 heures, chaque victime de l'Ikigami - un jeune sur 1000 - est libre de les occuper comme il le souhaite.
Surpopulation ? Criminalité galopante ? L'Ikigami sert-il à éradiquer ces fléaus modernes ? Pas du tout. L'Ikigami ne sert qu'à inciter les gens à profiter de la vie, et à en apprécier la valeur. Voilà pourquoi on joue à la roulette russe avec les jeunes de 18 à 24 ans, afin d'inculquer le bonheur de vivre aux autres et, conséquence logique, réguler le taux de criminalité : un citoyen conscient de la valeur de la vie est effectivement un citoyen qui y prête attention.

L'idée de départ est donc pour le moins originale. En suivant Kengo Fujimoto, chargé de la délicate tâche consistant à annoncer aux futurs défunts qu'ils vont y passer, on découvre plusieurs personnages, frappés par le destin. Chacun choisira de mettre ses dernières heures à profit de différentes façons, avec ou sans ses proches. Beaucoup se posent des questions, évidemment, sur l'utilité et l'intérêt de cette loi. Questions que notre livreur ne tarde pas à se poser non plus - mais discrètement, ses doutes existentiels pouvant lui offrir un aller simple pour la fusillade.

Comme beaucoup de dystopies, Ikigami présente un système politique qui ne nous est pas inconnu - voire est très familier - et qui sous prétexte de rendre les gens heureux fait appliquer des lois iniques et liberticides. On y retrouve des thèmes classiques : l'administration aveugle, le cloisonnement extrême de l'information, le dédouanement des autorités, la surveillance accrue des opinions de chacun, et son corollaire, la suppression des «éléments séditieux» ...
Ce premier tome nous fait suivre deux "livraisons", très différentes l'unes de l'autre, et à la lecture desquelles on ne peut pas s'empêcher de se demander ce que l'on ferait dans la même situation.

Ce tome est très introductif et pose les bases de la situation ; Kengo est très passif, mais on le sent un peu gêné aux entournures par la mission qui lui est confiée. Il est dommage que les anecdotes n'aient aucun lien entre elles, cela donne un effet un peu décousu à l'ensemble. Mais Ikigami est un manga original et intéressant !
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Que feriez-vous s'il vous restait 24h à vivre ?

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce manga, aimant typiquement ce genre de scénario sombre qui pose de réelles questions sur la condition humaine, j'en attendais beaucoup ! Au final, je suis un peu mitigée…
L'histoire se déroule dans un Japon dystopique qui souhaite donner une conscience accrue de la valeur de la vie aux citoyens.ne.s - et par ce biais, les discipliner -, pour cela, la société a mis en place un programme de vaccination pour les jeunes enfants où 1 dose sur 1000 de ce vaccin contient des nanoparticules mortelles qui se libèreront chez le ou la concerné.e entre ses 18 et 24 ans afin d'arrêter son coeur.
Fujimoto est le livreur qui a la lourde tâche de remettre l'Ikigami, le préavis de mort, laissant 24h à la personne pour "profiter" de ses derniers instants.


Comme prévu, l'ambiance est lourde, et on est vite pris dans la réflexion que pose ce terrible ultimatum qu'est l'Ikigami. Pour ce premier tome on suit les 24h de quelques victimes, et chacune réagira différemment en fonction de son histoire personnelle ; aussi, on voit les questionnements qui s'imposent à Fujimoto, tiraillé entre sens du devoir et avis plus personnel...


Tout au long de la lecture, j'ai trouvé un manque de rythme et qu'il y avait certains clichés désagréables ainsi que des moments un peu trop évidents, pour autant beaucoup de scènes sont très bien amenées dans l'intensité des émotions et dans la narration. J'ai beaucoup aimé la dernière histoire à laquelle on ne peut pas rester de marbre tant elle est touchante.
J'ai aussi aimé les traits ronds atypiques faits par l'auteur, les ombres très présentes et les expressions intenses des personnages.


J'espère que les autres tomes (10 en tout ou 5 dans l'édition Ultimate) sont plus poussés, j'attends du jeune Fujimoto qu'il se positionne plus malgré les risques que cela comporte et que ce programme soit remis en cause profondément, car suivre les dernières 24h des victimes désignées c'est intéressant, mais cela risque de devenir redondant donc ennuyeux à la longue.


Je vais sûrement tenter le prochain tome, car je suis sur ma faim et convaincue par le thème qui est fort, j'espère ne pas être déçue !
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Voici donc la deuxième série de manga que je viens de commencer et ce livre m'a beaucoup plu. Il est différent des mangas que j'ai lus précédemment car ici l'histoire n'est pas linéaire mais composée de plusieurs histoires racontant la réaction de plusieurs personnes recevant l'ikigami.


J'ai vraiment bien aimé le fait que l'on a différent points de vue car les réactions sont vraiment variées, même si on ressent le désespoir de chaque personne. Il y a les personnes qui vont rechercher la vengeance, celles qui vont vouloir passer leurs derniers instants auprès de leur famille ou faire une dernière bonne action… C'est très émouvant. Et en même temps c'est très représentatif, je trouve, de l'être humain. L'ikigami agit un peu comme un révélateur de la personnalité de ces personnes qui n'ont plus rien à perdre.

Et en trame de fond, comme fil rouge, on suit le parcours de l'homme en charge de faire parvenir les ikigamis, Kengo Fujimoto. Et il se pose pas mal de questions. Bien qu'on lui répète à longueur de journée que son travail est pour le bien de la nation, il sent que quelque chose n'est pas normal, que le sort de ces jeunes, joué arbitrairement, est terriblement cruel. Et on partage ses doutes, on compatit car son rôle a un côté inhumain. Je me suis demandée si je pourrais faire ce travail. Je n'ai toujours pas la réponse… Et ce n'est pas la seule question que je me suis posée. Qu'est-ce que le « bien de la nation »? Quel est son prix? Est-ce que ça en vaut vraiment la peine? Finalement je pense que la phrase « l'enfer est pavé de bonnes intentions » est particulièrement vraie dans ce contexte et nous rappelle que lorsqu'une nation entend justifier des actions terribles par le soi-disant « plus grand bien » ou le « bien de la nation », il y a matière à avoir des doutes et suspicions.

En tout cas, j'ai vraiment apprécié la structure de l'histoire, le questionnement amené par chacune. Chaque petite histoire a son importance. le rôle extrêmement difficile de l'homme en charge de prévenir les futures victimes est également très intéressant et nous offre le point de vue inverse. C'est un manga passionnant que je conseille pour les fans du genre.
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Dès sa sortie, ce manga m'avait intrigué, mais je suivais déjà de nombreuses autres séries alors j'avais abandonné l'idée de l'acheter. Et puis, au détour d'un rayon d'une librairie d'occasion, je l'ai trouvé. Ni une, ni deux, me voilà passée à la caisse.

Graphiquement, le manga est très réussi. Il faut dire que Motorô Mase a un très beau coup de crayon qui lui permet de dessiner des personnages aux traits réalistes et dotés de nombreuses expressions. Il ne lésine pas non plus sur les décors qui sont, lorsqu'ils sont présents, très soignés. Dans les cas où ils ne sont pas utiles, il se contente d'un fond uni et je dois avouer que je préfère largement cela aux dessinateurs qui s'acharnent à remplir leur case quitte à le faire à moitié. le découpage des cases est, quant à lui, clair et fluide ce qui permet une totale immersion dans le récit.

Le scénario est intéressant et bien ficelé. Dans ce premier tome, l'auteur met en place toutes les explications qui entourent cette société imaginaire. Malgré cela, le récit reste agréable et ne s'alourdit pas de trop d'explications. Seul bémol, le caractère un peu répétitif du scénario : Fujimoto délivre l'ikigami et le lecteur constate ensuite l'effet que cela produit sur la victime, car on peut clairement parler de victime dans ce récit. Néanmoins, Motorô offre un très bon panel de réactions et de personnalités différentes afin d'empêcher le lecteur de s'ennuyer. Dès ce premier opus, on se rend aussi compte que Fujimoto, notre héros, n'est pas aussi dupe que cela et se pose d'ores et déjà des questions sur le bien-fondé de la loi qu'il représente.

De quoi laisser présager une évolution du scénario dans les tomes suivants. Ce qui ne parvient pourtant pas à me convaincre de me procurer la suite. En effet, la saga, terminée depuis 2012, compte pas moins de 10 tomes. Je crains que cela soit un peu long pour faire évoluer l'histoire sans perdre le lecteur dans des tomes au schéma répétitif. À voir donc…
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Tome 1 plutôt accrocheur!

Et si une capsule vous étiez injecté lorsque vous étiez enfant et que cette dernière provoquait votre arrêt cardiaque.
Vous seriez averti 24h plus tôt par le gouvernement afin de profiter de votre dernier jour sur terre.
Que feriez-vous?

A suivre...

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Voici une société où, pour que chacun connaisse le prix de la vie, plusieurs enfants sont choisis au hasard parmi les naissances : entre 18 et 24 ans, ces jeunes reçoivent un" préavis de mort", un ikigami : il leur reste alors 24 h à vivre. ce manga raconte la vie des gens qui apportent ces prévis de mort à la famille, et la manière dont réagissent ceux qui le reçoivent.
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Dans un pays dont on ne saura jamais le nom, une drôle de loi a été instaurée...Tous les enfants reçoivent un vaccin dans leur jeune âge. Celui-ci est susceptible de les tuer une fois adultes, tout cela pour « préserver la nation » et faire réaliser au peuple que la vie est précieuse. le héros du manga est celui par qui la mauvaise nouvelle est annoncée. En effet les condamnés sont prévenus 24 h avant leur mort de leur futur décès. Faces aux réactions imprévisibles de ces jeunes condamnés à mort, il va peu à peu remettre en question la sacro-sainte Loi. La fin, très convenue, de cette série est malheureusement décevante.
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Sur une base très intéressante, l'auteur développe une histoire finalement assez convenue avec une fin très peu satisfaisante et finalement très "japonaise". le héros, choisit de fuir plutôt que de changer le système et du coup, la critique à peine déguisée de la société nippone, perd une grande partie de sa force. Dommage !
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