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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui n'a jamais pensé a ce qu'il ferait si on lui annonçait qu'il lui reste 24 heures a vivre ?

Futimoto a échappé à l'ikigami mais son travail est de les livrer aux malheureux qui non pas eu sa chance.
Lors de campagne de vaccination certains enfants recoivent au hasard une nanoparticule qui les fera mourir, mais ils seront prévenu 24 heures avant par un ikigami.

L'idée de base est purement géniale... et la réaction des gens est complètement différente selon leur affect ou leur passé.

J'ai vraiment apprécié ce premier tome et je ne sais pas pourquoi je pense que ce manga va vite devenir addictif...
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La vie n'a pas de prix, mais bien souvent, nous l'oublions, il faut que nous manquions de mourir pour se le rappeler, ou que nous voyons partir des plus jeunes que nous…

Alors, pour bien faire comprendre à toute la population la valeur de la vie, un pays, totalitaire, inocule une capsule dans les vaccins que sont obligés de recevoir les élèves. Un sur les mille mourra entre ses 18 et 24 ans, de manière arbitraire.

Sont préavis, il le recevra 24h avant sa mort… C'est un ikigami et c'est pour assurer la prospérité de la nation.

Prospérité ? J't'en foutrai, moi, de ta prospérité. Depuis quand la mort d'un jeune assure-t-elle la prospérité de la nation ? C'est un devoir ? Ben merde alors… Mais bon, je n'ai jamais été atteinte de patriotisme non plus… Défendre mes proches, oui, mais sacrifier ma vie pour le pays qui se fout bien de moi, je ne suis pas encore prête.

Dans ce premier tome, nous assisterons à plusieurs réactions, suite à la réception du préavis de mort. Au moins, aucun des personnages ne réagira de la même manière et j'ai apprécié les questionnements que se pose Fujimoto, qui est un livreur d'ikigami, même si je trouve qu'ils arrivent fort rapidement, comme s'il mettait déjà le système en doute.

Fujimoto a raison, le système est arbitraire et débile, puisqu'on ne sait pas à quoi cela sert d'éliminer une personne sur mille. C'est même totalement absurde ! Mais si les régimes totalitaires ne l'étaient pas, cela se saurait !

La menace n'empêche pas les jeunes de se comporter comme des salopards, comme la bande de harceleurs, et les sanctions qui pèsent sur les familles, si jamais le futur mort semait des troubles, n'a pas empêché l'un des personnages à se venger avant de mourir.

La lecture est intéressante parce qu'elle permet de se poser une question terrible, à laquelle nous n'avons pas toujours de réponse : qu'aurais-je fait à la place de ? Que ce soit à la place du fonctionnaire qui fait son job et délivre ses ikigamis ou à la place des personnes qui apprennent qu'il leur reste 24h avant de mourir.

Malgré tout, je suis restée sur ma faim… Fujimoto n'a pas beaucoup de place pour la rébellion, ni pour poser trop de questions. Quant aux chapitres consacrés à ceux qui allaient mourir, s'ils étaient intéressants, je n'ai pas envie que toute la série se déroule de la même manière, cela deviendrait redondant.

Un manga qui oscille entre thriller et dystopie, qui instaure un climat de malaise face à ces crimes institutionnalisés, réglés comme du papier millimétré et dont les fonctionnaires sont très fiers de cette "Loi pour la prospérité nationale" et du système mis en place pour que personne ne sache à l'avance dans quel vaccin la puce mortelle va être insérée (ni dans quel élève).

Ma foi, j'ai beau être restée sur ma faim, je vais tout de même lire le deuxième opus afin de voir si l'histoire bouge où si elle reste statique.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Voilà un manga qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Il a fait beaucoup parler de lui à sa sortie et comme j'adore les seinen difficile de résister. Ce premier tome met le récit en place et nous présente la politique de ce pays et son idée des Ikigami, préavis de mort. Nous suivons des gens qui apprennent qu'ils vont mourir et le fonctionnaire qui leur annonce leur mort.
L'intrigue est vraiment prenante avec les capsules qui sont injectées aux enfants pour exploser dans certains cas à une date fatidique. L'idée étant que les gens profitent de leur vie avec cette épée de damoclès au-dessus de leur tête et de faire ainsi baisser le taux de criminalité. S'ils ont décidé de prévenir les gens 24h avant leur mort, c'est parce qu'ils pensent qu'ils pourront ainsi profiter de ce dernier laps de temps pour finir en beauté leur vie. Seulement, cela n'est pas le souhait de tout le monde.
J'ai adoré le fait qu'on suive autant des gens en instance de mort que le fonctionnement du système. Franchement, tout fait froid dans le dos même si l'idée de bas de pousser les gens à vivre leur vie joyeusement est intéressante. Les gens qui vont mourir réagissent de différentes façons face à cette nouvelle et cela nous montre toute la noirceur de l'âme humaine quand il est confronté à la mort.
Pour l'instant je suis emportée par le récit et j'ai hâte de poursuivre pour savoir ce qui nous attends encore. On sent que des réflexions s'enclenchent quant à cette politique si particulière et il pourrait bien y avoir beaucoup de rebondissements.
En bref, ce premier tome met le récit en place mais cela ne l'empêche pas d'être déjà très prenant et novateur. J'ai hâte de poursuivre avec ce récit sombre qui fait réfléchir et nous met face à notre propre peur de la mort...
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On assiste à deux « livraisons » d'Ikigami. Les adulescents qui reçoivent ces préavis, ne vont pas avoir la même réaction face à leur mort prochaine et rapide. Et en fil conducteur, on observe Fujimoto lors de la livraison de l'ikigami, éventuellement pendant les 24h et le point effectué avec son supérieur à chaque fin d'histoire.

Je n'aime pas tellement les mangas (ni même les BD) mais ce livre a été choisi comme lecture commune de la 14 réunion du Club de Lecture Alille.com, j'ai donc joué le jeu et je l'ai lu. Et je dois dire que ce n'était pas si mal. Même si j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur les images et sur les textes -je suis régulièrement obligée de revenir en arrière regarder les dessins pour être sure de ne rien louper- j'ai trouvé le thème abordé bien trouvé et les dessins sombres et noirs, précis et réalistes tout à fait en phase avec le sujet traité ici.

On débarque dans un régime qu'on peut considérer comme totalitaire, qui pour « la Prospérité Nationale » décide de terrifier la population dès leur plus jeune âge et en leur mettant une épée de Damoclès au dessus de la tête. Ils peuvent très bien vivre vieux comme mourir entre 18 et 24 ans. Cette solution a été mise en place principalement pour réduire la délinquance et le nombre de suicide dans le pays. Ainsi les dirigeants sont convaincus que les jeunes vivront leur jeunesse pleinement et en filant droit. Les familles des « victimes de la nanocapsule » sont indemnisées. Mais si le « condamné » n'emploie pas à bon escient les 24h qui lui restent, toutes les conséquences de ses actes retomberont sur sa famille…

Seulement, on s'aperçoit assez vite que ça ne marche pas vraiment, la première personne a qui Fujimoto remet l'Ikigami a été maltraité et violenté par ses camarades de classe et il s'aperçoit, des années plus tard, que certains jeunes de son quartier, le sont aussi. La menace d'une éventuelle mort prochaine, n'empêche pas la haine, la délinquance et l'irrespect. En plus, cette échéance aléatoire tombe sur n'importe qui, d'où un sentiment profond d'injustice !

Fujimoto commence à mesure qu'il découvre sa fonction à se poser des questions, il tente bien d'en parler à son supérieur mais se rappelle aussitôt que poser des questions est mal vu, tellement mal vu, qu'à la moindre rébellion, le fonctionnaire se voit injecter la nanocapsule. de ce fait, Fujimoto nous apparait un peu passif, mais il est « coincé » dans sa fonction et ne sait probablement pas quoi faire. Nous occidentaux, on a envie qu'il se rebelle, s'oppose à cette Loi et vite, mais il est pris dans un système, dans les rouages d'une administration et dans une culture de groupe qui laissent peu de place à une réaction violente et spontanée.

Les histoires contées (deux dans ce tome) montrent les réactions différentes des personnes recevant l'Igikami : de la colère, de la résignation, du déni, de l'incompréhension,… L'Ikigami, ça n'arrive qu'aux autres non? Dans ce tome, le premier à recevoir l'Ikigami, au regard de son passé va se tourner vers la vengeance, mais est-ce la peine de se venger quand vous n'avez plus la possibilité de faire des projets d'avenir ? le second personnage va plutôt profiter pour changer la situation dans laquelle il est, va tenter d'accomplir quelque chose.

L'idée de base de ce manga est très intéressante et le traitement est bien fait, ce premier tome est vraiment pas mal. On se pose beaucoup de questions, on est amené à réfléchir non seulement à ce qu'on aurait fait à la place des personnages mais également à ce qu'on ferait nous, à ce qu'est cette société, la notre, etc.

J'ai eu du mal au début, parce que tous les fonctionnaires se ressemblent et j'en suis même venue à confondre des personnages, je me suis même demandée si c'était voulu ou non. Les fonctionnaires sont dans un tel système qu'il n'y a pas d'individualité, tous alors se ressemblent. Mais peut être que c'est juste moi, qui n'est pas l'habitude des graphismes et des mangas et qui n'est pas assez fait attention aux détails.

Lors de la réunion du Club de lecture, ceux qui ont lus les tomes suivants sont déçus parce qu'il ne se passe pas grand chose, Fijimoto continue ses interrogations mais ne passe pas à la phase de révolte, les histoires contées manquent d'originalité et se répètent un peu. Je ne sais pas du coup, n'étant pas déjà fan à la base en plus, poursuivre cette série même si ce volume est très bien.

Moi dans cette histoire, j'aimerai un rebondissement du style : livraison d'un Ikigami, la personne déconne mais le système a eu une faille et le « condamné » ne meurt pas. L'administration essaie de cacher l'évènement mais les rumeurs se propagent, le « miraculé » doit assumer ses actes mais en profite pour alerter l'opinion publique, la révolte gronde, le pays se soulève.
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C'est ma fille lycéenne, qui dévalise actuellement les rayons mangas des bibliothèques du coin, qui m'a conseillé cette série : elle trouve qu'il y a des histoires troublantes et en même temps matière à réflexion. Elle a tout à fait raison !
La question que se posent la plupart des gens recevant l'ikigami, c'est : « Pourquoi moi !? ». Il est vrai que « les gens qui méritent de crever, c'est pas ça qui manque »… Mais voilà, le système est arbitraire, et même absurde selon le héros, livreur de ce préavis de mort. On suit ses réflexions sur son drôle de métier en filigrane tout au long du livre (« Je me sentais comme suffoqué sous le poids de cette fonction ») en alternance avec les réactions des jeunes chez qui il se rend pour leur annoncer qu'il leur reste 24 heures à vivre. Néanmoins son chef le met en garde : « Il est prévu par la loi que les éléments séditieux se fassent injecter la capsule » eux aussi…

On suit deux histoires dans ce premier tome : tout d'abord celle d'un jeune harcelé qui, recevant l'ikigami, décide d'utiliser le temps qu'il lui reste à se venger de ses agresseurs : « S'il n'avait jamais reçu l'ikigami, sans doute n'aurait-il jamais fait cette erreur » (sa famille ne recevra pas d'indemnité du fait de ses actes criminels)…
Dans la seconde histoire, le fait de mourir prématurément fait réfléchir le jeune protagoniste sur ses vraies valeurs : a-t-il bien fait d'abandonner son compagnon de musique pour saisir sa chance de percer ? La fin est très touchante : tandis que l'un meurt, l'autre revient à la vie sur la même chanson (« Il a passé les derniers instants de sa vie à chanter de toute son âme »).
Une série prometteuse, j'enchaîne avec le tome 2 !
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J'ai reçu plusieurs encouragement enthousiastes pour lire cette série, et voilà, je m'y mets enfin ! Après lecture de ce premier tome, je dois avouer que je ne m'attendais pas tout à fait à ça. Je pensais qu'on serait davantage dans une société futuriste, avec un rythme calqué sur des films d'action comme "La mémoire dans la peau" par exemple. En fait, il y a bien un volet politique fort dans ce manga, qui dénonce les dérives d'un pouvoir qui préfère sacrifier ses jeunes pour garantir un soi-disant équilibre, et surtout la façon dont ce pouvoir manipule les habitants pour déshumaniser ces exécutions en règle. Mais ce manga a surtout un côté humain et sensible en prenant le temps d'entrer dans l'esprit et les sentiments des gens qui reçoivent l'Ikigami. Les deux histoires de ce premier tome sont très intéressantes, mais aussi très différentes : la première est violente, horrible, désolante, tandis que la deuxième est émouvante, poétique et touchante aussi. On sent que l'auteur a du potentiel pour raconter des histoires intéressantes dans les prochains volumes, et nous montrer à travers ces histoires combien les méthodes de ce pouvoir autoritaire sont absurdes et injustes. Un premier tome qui a su happer mon intérêt et titiller ma curiosité...je continue !
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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On ne peut réaliser le véritable prix de la vie tant qu'on n'a pas été confronté à la mort. Pour faire prendre conscience à sa population de la valeur de la vie, notre pays (le Japon) s'est doté depuis de longues années de la loi de sauvegarde de la prospérité nationale. A leur entrée à l'école, tous les enfants subissent la vaccination de prospérité nationale. le vaccin contient une nanocapsule qui ôtera la vie à un jeune sur mille, à une heure programmée entre 18 et 24 ans. L'intéressé n'est averti de son sort que 24 heures avant l'instant fatidique, quand un agent du gouvernement vient livrer son préavis de mort : l'Ikigami. Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ?

Horrible n'est-ce pas ? Et pourtant c'est une série de mangas palpitante. le narrateur est Kengo Fujimoto, un fonctionnaire de l'état, chargé de délivrer l'Ikigami aux élus/victimes (dépend du point de vue) et de faire un rapport sur les activités de la personne désignée lors de ses dernières 24 heures.

Au fil des épisodes, on voit l'état d'esprit de ce fameux Fujimoto évoluer. Tantôt démuni face à la détresse des gens qui reçoivent l'Ikigami, tantôt blindé d'une carapace. Il en aidera certains à réaliser leur dernier souhait, d'autres seront laissés dans une grande souffrance psychologique. A chaque tome, Fujimoto discute beaucoup avec son chef du bienfondé de cette loi. Mais il n'est pas correct de la dénigrer, les choses restent donc telles qu'elles sont.

Ce qui est le plus troublant et prenant, c'est que l'on voit également la vie de personnes recevant l'Ikigami. Quelques heures avant, pour que l'on puisse se faire une idée du caractère de la personne, et ses dernières 24 heures. On assiste à des scènes souvent horribles, mais pour lesquelles on ne peut que comprendre les actes de ces gens. Il y a le bouc-émissaire qui décide de se venger de ses bourreaux dans ses derniers instants. le fils mal aimé par sa mère qui veut lui faire payer pour l'amour qu'il n'a pas eu. Ou encore la jeune mère de famille, qui n'aurait pas dû tomber enceinte avant 25 ans (justement à cause du risque de mourir avant cet âge), mais qui se retrouve à devoir laisser sa fille à un père qui n'a jamais tenu son rôle jusque-là. Des destins plus tragiques les uns que les autres.

De plus, les familles des victimes de l'Ikigami reçoivent une sorte de rente à vie suite à la perte de leur proche. Mais seulement si le proche en question n'a pas fait de bêtise dans ses dernières 24 heures ou ne s'est pas suicidé. S'il commet des crimes par exemple, non seulement la famille ne recevra rien, mais elle paiera les conséquences des actes du défunt. Un renforcement de la loi pour essayer d'assurer un semblant de paix face à une loi si injuste.

Le lecteur se posera beaucoup de questions face à ce récit qui verse dans la dystopie. C'est d'autant plus prenant que cela colle à notre monde actuel. A part cette loi, tout se déroule de nos jours. Vous vous poserez forcément la question de votre réaction face à l'instauration d'une telle loi. Et pourquoi les gens n'ont pas l'air de se révolter dans cette histoire. Mais tout est bien calculé et vous pouvez y croire dur comme fer.

C'est donc un cycle fort en émotion, dont je ne me lasse pas pour l'instant. J'en suis au tome 5, qui se déroule toujours de la même manière, avec la présentation de deux victimes par tome. Ça peut paraître routinier, mais les vies et réactions de chacun sont tellement différentes que cela reste accrocheur. Je ne sais pas comment cela va se finir, mais j'ai hâte de le découvrir ! Heureusement, ma médiathèque possède tous les tomes.
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Le pitch de ce manga est typique japonaise, dans le sens où ce genre d'intrigue est déjà apparu. Je pense notamment à Battle royal.

En effet, ici une loi fut créer dans le but que les générations vivent pleinement leurs vie. Cela aura ou devra avoir pour conséquence de diminuer la délinquance et d'augmenter la productivité du pays. La loi en question s'appelle : "loi pour la sauvegarde de la prospérité nationale". Cette loi à le principe suivant, dès leur plus jeunes ages tout les enfants se voie octroyer un vaccin. Dans 0.1 % des seringues une nano capsule est présente et déclenchera une explosion dans l'artère pulmonaire autour des 19 -24 ans de la futur victime.

On retrouve notre personnage principal Fujimoto qui travaille au sein de l'état civil qui s'occupe de délivrer l'acte de préavis de mort, l'IKIGAMI 24 heures avant que la victime ne meurt. Je n'en dis pas plus sur ce volume pour laissez les gens le découvrir. L'intrigue est assez horrible, mais c'est aussi ce qui m'a donné envie de le lire. Les passages où Fujimoto délivre l'ikigami sont assez dur également. On retrouve la détresse des parents et des jeunes qui vont bientôt mourir. Certains pensent à ce venger, d'autres on des derniers actes plus respectueux. On en arrive ensuite vers la fin du premier volume et on commence à voir que Fujimoto se pose des questions existentielles sur la nature de cette loi.

On en déduit que Fujimoto, va surement se révolter contre cette loi à un moment ou à un autre. Il me tarde de connaitre la suite en espérant qu'il n'y aura pas trop de volume, qui à termes, ferait s'essouffler la série.
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Un manga qui ne manque pas d'intérêt avec une idée au départ très originale, et qui permet de (se) poser des questions essentielles. le gouvernement a mis en place une loterie un peu particulière pour que les citoyens apprennent l'importance de la vie, et contribuer à la prospérité de la Nation. Tout simplement, une loi prévoit d'inoculer un vaccin à chaque habitant dès leur première année d'école, et selon un procédé bien huilé et inéluctable, 1 personne sur mille tirée au sort, va mourir avant l'âge adulte. 24h avant de trépasser, ils reçoivent l'IKIGAMI, leur avis de décès. L'auteur s'intéresse au sens que donnent ces condamnés à leurs dernières heures de vie et au messager, celui qui vient leur annoncer leur fin programmée. Dans ce premier opus, nous avons droit à deux réactions différentes, une vengeance, suite à humiliations et le temps des regrets pour un artiste à la course au succès. Un début de série très prometteur.
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Motorô Mase débute sa série en 2005 dans le magazine Young Sunday. En 2008, il finit sa série au bout de 20 chapitres, soit 10 tomes. En janvier 2009, les éditions Asuka adaptent le manga qui rencontre également un succès auprès des lecteurs qui lui permettent de recevoir des prix (prix spécial BD des Utopiales en 2009, prix Polymanga 2010 du meilleur seinen, le Grand Prix de l'Imaginaire 2010 Etonnants Voyageurs, le prix du meilleur seinen aux Japan Expo Awards 2010…). Cela se comprend très bien car le sujet évoqué est d'une grande modernité qui interroge nos sociétés. Est-ce que cela semble si absurde que l'on autorise l'Etat à choisir au hasard (à voir) des jeunes à mourir pour réguler la population et l'inciter à profiter du moment favorisant la croissance économique tout en réduisant les suicides, les manifestations ? Faut-il menacer la vie pour qu'elle trouve un sens ? Dire que tuer un enfant sur 1 000 ce n'est pas beaucoup mais si l'on donne un chiffre plus concret, c'est une autre réalité qui apparaît. Ainsi en France en 2019, 753 enfants devraient mourir. Est-ce que cela ferait réagir la société ? Quelque chose me dit que non. Qu'est-ce le poids d'une vie pour l'intérêt commun ? Quand contrôle et peur deviennent les leitmotiv d'une société, le rêve, l'espoir et la créativité ont tendance à disparaître. D'ailleurs, toute rébellion telle qu'elle soit est réprimandée. Il y a de l'humanité tout de même dans cela car vous recevrez une carte remise par un fonctionnaire : dans 24h00 tu vas mourir. Comment accepter cette fatalité et que faire de ce temps devenu si précieux ?
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