Nous nous retrouvons encore face à deux vies bousculées par l'intrusion de l'Ikigami.
Un professeur qui souhaitait être le meilleur et le plus attentionné, se trouvant suspecté d'être un voyeur et une jeune femme, mère de famille qui essaye de joindre les deux bouts.
Hormis le coté tragique de ces morts ayant peu de sens, elles en trouvent malgré tout pour les survivants.
Nous voyons aussi dans ce tome, le ressentiment de Fujimoto à l'égard de l'ikigami.
Pour le moment, ce ne sont que des pensées qu'il se fait à lui même mais aura-t-il le courage de se rebeller ?
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Un tome où on en apprend plus sur l'Histoire du pays et surtout sur la loi de prospérité et l'Ikigami. C'est le patron de Fujimoto qui nous fait ces révélations. Après la guerre, le pays et le vainqueur ont signé le « traité dit de responsabilité des charges ». La loi de prospérité nationale faisait partie de ce traité. Les enfants étaient vaccinés à 14 ans, et il y avait beaucoup de protestation surtout à la première mort qui est apparu comme un drame, trop proche, trop concret. Motorô Mase part de faits réels, c'est très troublant et ancré encore plus cette uchronie dans la réalité. C'est flippant!
La première histoire « Dernière leçon » présente un professeur qui essaie d'être tolérant avec ses élèves, ses collègues le trouvent un peu laxiste, car pour lui les responsables du comportement et des résultats des enfants viennent du traitement des adultes. Il va avoir sur le dos un de ses élèves qui va monter un mensonge énorme et le faire accuser de voyeurisme. Il est obligé de démissionner. Il reçoit l'Ikigami, que va-t-il faire ?
Ce type de comportement se retrouve de plus en plus chez nos jeunes… Flippant de réalisme.
La deuxième histoire « Un endroit tranquille » raconte l'histoire d'une jeune fille de 17 ans qui tombe amoureuse d'un jeune gars dont la passion est le pilotage amateur, elle tombe enceinte, malgré l'avis défavorable de sa famille, ils se marient. Plusieurs années plus tard, la jeune mère reçoit l'Ikigami. Elle redoute de laisser sa fille asthmatique à son mari criblé de dettes et paresseux. Elle refuse surtout que la petite soit vacciné à son tour et encours le risque de recevoir un jour l'Ikigami. Que va-t-elle faire? On apprend dans ce tome que pendant les 24h avant leur mort, les détenteurs de l'Ikigami ont quelques « privilèges », cinéma, essence, restaurant gratuit par exemple. Mais n'est-ce pas juste un moyen de museler l'opposition ? Fujimoto est de plus en plus enclin à dire qu'il n'apprécie pas telle ou telle chose dans la loi. Mais son patron lui dit de se méfier car la police infiltrée est partout et on risque beaucoup à être arrêté pour être un élément dégénéré.
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Deux nouvelles histoires donc deux Ikigami de livrés.
C'est le 4e tome et j'avoue que je commence à m'ennuyer. Les histoires commencent à se ressembler et je n'arrive plus à trouver de l'empathie pour ceux qui reçoivent l'ikigami.
Même l'histoire du personnage principal n'avance pas. Je commence vraiment à me lasser du manga et je ne pense pas que je vais continuer.
Tout n'est pas négatif mais je n'accroche plus à l'histoire. ça traine trop.
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