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Citations sur Corbeau (16)

L’ennui, c’est que les chiffres ne ressemblaient pas à des chiffres. Elle trouvait que les 2 ressemblaient à des cygnes, les 4 à des voiliers, les 8 à des sabliers, et comment pouvait-on additionner des cygnes, des voiliers et des sabliers ?
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Même les petites filles très sages font des bêtises parfois.
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Corbeau est un charognard, qui prend la chance des gens. Il la prend morceau par morceau. D’abord vos moyens d’existence, ensuite votre maison, ensuite les êtres qui vous sont chers, enfin votre bonheur. Puis, lorsqu’il ne vous reste plus de chance, il vous prend, il vous met en pièces, il vous éventre, et il se nourrit de votre désespoir absolu. Il existe des dizaines d’histoires sur Corbeau, des centaines, mais dans chacune d’elles, c’est la détresse humaine qui le fait saliver.
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En règle générale, la loi préconise que les enfants soient confiés à leurs parents biologiques, et c’est très difficile de déterminer avec exactitude où finit une autorité parentale excessive et où commencent des sévices répétés.
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Les flics sont fouineurs de par leur profession. Ils sont payés pour ça.
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- "Le glacier heurte le placard. Le désert soupire dans le lit. Et la craquelure dans la tasse de thé s'ouvre. Un passage vers le pays des morts."

~ Poème de W.H. Auden ~
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- "C'est l'histoire d'un roi solitaire qui cherchait une reine. Par un soir d'hiver, il partit à cheval dans la forêt, tagada-clop, tagada-clop. Le sol était recouvert de neige, et alors qu'il arrivait dans une clairière, un corbeau survint et se percha sur un buisson de ronces à côté de lui, croa ! croa ! pour becqueter des baies rouge vif. Le roi solitaire dit : "Je n'aurai de cesse jusqu'à ce que j'aie trouvé une reine aux cheveux aussi noirs que l'aile de ce corbeau, aux joues aussi blanches que la neige, et les lèvres aussi rouges que ces baies."
Il se remit en route, tagada-clop, tagada-clop, et il arriva bientôt devant l'enclos d'une église. Quatre hommes étaient assis à l'entrée du cimetière, à côté d'un cercueil ouvert, où était couché un homme mort, avec la neige qui tombait sur lui. "Pourquoi ne l'enterrez-vous pas ?" demanda le roi solitaire, et les hommes répondirent en pleurant : "Hélas, nous n'avons pas assez d'argent pour un enterrement."
Le roi solitaire dit : "Il doit être enterré, ce n'est que justice", et il plaça cinq pièces d'or sur la poitrine du mort, puis il repartit, tagada-clop, tagada-clop. Il galopa et galopa, et comme la nuit tombait, il se rendit compte qu'il devait trouver un endroit où passer la nuit. Un peu plus tard, il aperçut quelqu'un qui agitait une lanterne dans l'obscurité. C'était un homme aux cheveux roux entièrement vêtu de cuir qui portait un sac sur son dos. Il dit : "Mon seigneur, je sais où vous pouvez reposer votre tête cette nuit, et où vous trouverez également ce que vous désirez de tout votre cœur."
Le roi solitaire invita l'homme aux cheveux roux à monter en croupe, et l'homme le guida jusqu'à un grand château tombant en ruine au bord de la mer. Ils frappèrent à la porte, toc-toc-toc, et un roi très âgé leur ouvrit. Il portait une grande barbe blanche et il les invita à rester pour la nuit et à partager avec lui son pain de viande.
Tandis que le roi solitaire et l'homme aux cheveux roux mangeaient leur pain de viande, une très belle jeune fille descendit l'escalier d'un pas léger, tap-tap-tap, et ses cheveux étaient aussi noirs que l'aile d'un corbeau, ses joues aussi blanches que la neige, et ses lèvres aussi rouges que des baies. Pour le roi solitaire, waouh ! ce fut le coup de foudre.
Il demanda au vieux roi s'il pouvait prendre sa fille pour épouse. Le vieux roi accepta, mais la fille dit : "Vous m'aurez pour épouse à condition de garder soigneusement ce peigne et de me le rendre au matin."
Elle donna au roi solitaire un peigne en argent et il le mis dans sa poche.
Cependant, alors qu'ils s'apprêtaient à se coucher, l'homme aux cheveux roux demanda : "Avez-vous toujours le peigne, maître ?" et lorsque le roi solitaire chercha dans sa poche, il s'aperçut que le peigne avait disparu. Il se coucha, très affligé, et il pleura tellement qu'il trempa son oreiller. Un sacré pleurnicheur.
Mais l'homme aux cheveux roux ouvrit son sac, et il en sortit un manteau noir, des chaussures futées, et une épée faite de lumière blanche étincelante. Il se rendit en bas sur la pointe des pieds, et il vit que la fille du vieux roi sortait du château, le peigne en argent dans sa main. Il la suivit jusqu'au rivage. Là, elle jeta un coquillage dans l'eau, splash, et le coquillage devint une barque magique. Il fit la même chose, splash, et il rama tandis qu'elle se dirigeait vers une île pleine de rochers.
Sur l'île, à côté d'un feu aux flammes tremblotante, était assis un géant. La jeune fille lui donna le peigne en argent et lui dit ce qu'elle avait fait. "Mets-le dans ton coffre aux trésors", dit-elle, et "Garde-le en sécurité pour moi." Le géant laissa tomber le peigne en argent dans son coffre aux trésors, mais l'homme aux cheveux roux l'attrapa avec la pointe de son épée et le ressortit avant que le géant ait eu le temps de fermer son coffre à clé, puis il regagna la terre ferme à force de rames.
Le matin suivant, le roi solitaire tendit le peigne en argent à la jeune fille, et elle fut tellement furieuse qu'elle brisa toutes les assiettes sur la table du petit déjeuner, bing ! bing ! bing ! Elle dit : "Vous ne m'aurez pas pour épouse à moins de garder en sécurité ces ciseaux et de me les rendre demain matin."
A nouveau, ce soir-là, le roi solitaire s'aperçut que les ciseaux avaient disparu de sa poche. Bou-hou, bou-hou. Mais, à nouveau, l'homme aux cheveux roux mit son manteau noir et ses chaussures futées, suivit la jeune fille jusqu'au rivage, et rama vers l'île. Il saisit les ciseaux avec la pointe de son épée au moment où le géant les laissait tomber dans son coffre aux trésors, et il les rapporta au roi solitaire.
Le lendemain matin, la jeune fille fut tellement en colère qu'elle brisa toutes les assiettes sur la table du petit déjeuner, ainsi que toutes les chaises, bing ! crac ! bing ! et elle jeta par la fenêtre toute une boîte de Cheerios.
Le troisième jour, elle dit au roi solitaire : "Très bien... je vous épouserai demain matin si vous m'apportez les dernières lèvres que j'embrasserai cette nuit." Le roi solitaire pensa que c'était probablement sans espoir, mais il accepta cette condition.
La nuit venue, l'homme aux cheveux roux mit son manteau noir, et ses chaussures futées, et il la suivit jusqu'au rivage, puis jusqu'à l'île du géant. La jeune fille dit au géant : "Embrasse-moi ainsi tes lèvres seront les dernières lèvres que j'embrasserai cette nuit."
Une fois que la jeune fille fut repartie vers la terre ferme, l'homme aux cheveux roux sortit son épée de lumière blanche et trancha la tête du géant d'un seul coup, tchaac ! Il laissa tomber la tête dans un sac et la rapporta au roi solitaire, qui la cacha sous son lit.
Le matin suivant, la jeune fille dit : "Je présume que vous n'avez pas les dernières lèvres que j'ai embrassées cette nuit." Mais le roi solitaire lança la tête du géant sur la table du petit déjeuner et déclara : "Les voici, et ne sont-elles pas très laides ?" La jeune fille brisa toutes les assiettes sur la table, bing ! bing ! bing ! et lança par la fenêtre une assiettée d'œufs sur le plat et le chat. Mais elle avait donné sa parole, et elle fut obligée de l'épouser.
L'homme aux cheveux roux dit : "Emmenez-la dans la forêt, attachez-la à deux arbres, et battez-la avec des branchages, parce qu'elle a six démons en elle." Et c'est ce qu'il fit, et lorsqu'il la battit, de grandes boules de feu sortirent de sa bouche en grondant.
Mais lorsque le feu fut parti, elle était devenue la jeune fille la plus gentille que l'on ait jamais vue, et il la détacha et ils se marièrent.
Le roi solitaire dit à l'homme aux cheveux roux : "Je dois te payer pour tes services." Mais l'homme aux cheveux roux répondit : "Vous l'avez déjà fait. J'étais l'homme dans le cercueil, mort et non enterré, et vous avez payé pour mon enterrement, et c'était la seule façon dont je pouvais vous remercier."

~ Conte Mastertonien ~
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- "Les Nimipu ont un dicton : Nous vivons tous dans notre ombre les uns les autres."
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- "Lorsqu'on a affaire à des parents agressif. Se lever, ne pas faire de gestes brusques. Regarder le parent agressif dans les yeux mais pas d'une manière provocante. Garder les mains le long du corps. Parler d'une voix apaisante en répétant les mêmes mots et essayer de faire appel au sentiment de responsabilité et d'amour-propre du parent agressif. Par exemple, ne pas dire "quelle sorte de parent pensez-vous être ?" Dire plutôt : "Je sais que vous êtes un très bon parent et je suis sûr que vous voulez le bien-être de votre enfant.""
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- "Puissent tes jours être baignés de soleil et puissent tes nuits être remplies de frissons !"
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