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EAN : 9782848051154
155 pages
Sabine Wespieser (23/08/2012)
3.71/5   29 notes
Résumé :
Étudiant en médecine très protégé par un père qui l’a élevé seul, le narrateur de ce roman de formation s’est trouvé précipité dans l’âge adulte par l’annonce de la maladie. Sur un coup de tête – pour fuir un père trop parfait, constamment à ses côtés lors de son traitement ? –, il décide de partir en Israël et d’attendre là les analyses qui lui annonceront une éventuelle rémission.
À Jérusalem, Simon a trouvé en Amir un hôte et un confident. Le jeune Israéli... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Simon Weber est le dernier ‘tome' de la trilogie de Jean Mattern, trois courts romans entrelaçant l'histoire d'une famille aux lourds secrets, où les générations se côtoient sans dialoguer. Dans le premier, Les Bains de Kiraly, un jeune homme, Gabriel, cherche un sens à sa vie, se perd, ce qui est symbolisé par son cheminement dans les rues de Londres, alors qu'il vient d'abandonner sa femme enceinte. Dans de Lait et de miel on suit l'histoire du père de Gabriel qui immigre en France avec sa femme Susanne, pour lui offrir une vie meilleure.

Simon Weber s'attache à la dernière génération de cette famille, le fils de Gabriel, Gabriel que l'on a vu fuir mais qui depuis la mort de sa femme, place tous ses espoirs dans son fils. Ce dernier est la pierre angulaire de la trilogie, dominant les récits d'une manière ou d'une autre.

Dans ces trois récits, s'entrecroisent les non-dits et les secrets, la mort de la soeur de Gabriel d'abord, celle de la mère de Simon, et puis la présence d'un mystérieux inconnu, ancien ami de Gabriel.

J'attendais donc avec impatience ce nouvel opus de Jean Mattern, qui écrit de courts romans mais toujours d'une belle qualité. Au premier abord, j'ai été un peu déçue car si j'avais beaucoup apprécié les deux premiers tomes, je les ai lus il y a un certain temps. J'ai donc mis un moment pour me replonger dans l'histoire et pouvoir établir des corrélations entre les trois romans. Une fois ces corrélations remises à leur place, j'ai pu comprendre que Jean Mattern avait admirablement bien clos son histoire, quoique tristement.

Simon est un jeune homme de 19 ans. Elevé par son père, dont il est très proche, il a reçu une éducation parfaite, et après des études sans problème, il choisit la voie médicale. Mais soudain, la maladie le frappe. Une tumeur au cerveau bouscule son quotidien, et celle de son père :

"Depuis la mort de ma mère, il avait voulu prouver à la terre entière que son éducation à elle seule ferait de moi un être exceptionnel."

Il avait oublié que la maladie n'en avait cure, des êtres exceptionnels."

Lui si entouré, se retrouve seul pour tenter de comprendre pourquoi son corps le lâche aujourd'hui et quel avenir l'attend : "J'étais réduit à des bilans et des statistiques. Simon Weber n'existait plus - un gliome avait pris sa place."

Il met à nu les différentes réactions de son entourage, entre soutien, surprise et espoir :

"'Il faut s'accrocher' permettait sans doute au personnel médical de ne pas avoir l'impression de radoter, mais elle ne m'offrait pas plus matière à réfléchir [...], car à quoi pouvais-je bien m'accrocher, à dix-neuf ans ?"[...] à mon âge, je n'avais pas encore assez de passé pour me convaincre que l'avenir ne pourrait en aucun cas se jouer sans moi."

Pourtant, il choisit de partir et de suivre un quasi-inconnu en Israël où il désire pleinement vivre sa vie, entre deux chimios : "Fais comme-ci tu avais du temps devant toi, tout le temps du monde. [...] Vivre comme si la vie, toute la vie, nous appartenait, comme s'il n'y avait pas de fin à cette aventure."

Mais la maladie l'empêche de se projeter, et il se retrouve plutôt confronté au passé, au mystère de la vie de son père, à la disparition de sa mère, etc.

C'est un roman extrêmement poignant que ce nouveau volume, où la psychologie des personnages qui se croisent, est analysée d'une manière très fine. La maladie rôde derrière chaque ligne, empêchant l'insouciance et la légéreté voulue par Simon. le père, Gabriel, voit sa vie détruite car il l'a sacrifié pour ce fils frappé par un mal contre lequel on ne peut rien. Tout l'amour du monde ne pourra les réunir désormais, même celui de l'amie d'enfance de Simon ou de l'ami israélien qui est devenu le confident à la fois du père et du fils.

Un roman sur la tragédie de la vie, qui sans répondre à nos questions, m'a profondément touché.
Un conseil cependant : lire les 3 à la suite, ce que je vais m'empresser de faire !
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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C'est une histoire douce et nostalgique.
Simon est un jeune homme attachant, plutôt classique, étudiant en médecine.
Élevé par un père veuf très soucieux de la réussite de son fils, il a été préservé de tout souci jusque là. le belle Clarice, étudiante elle aussi, est entrée dans sa vie. Mais pas de la manière qu'on imagine.

« La place de Clarice dans notre vie demeura singulière tout au long de ces années. Elle ne devint ni ma soeur adoptive ni mon premier amour. Pourtant, elle se mua sous mes yeux en une jeune femme qui ne manquait ni d'atouts physiques ou de charme, et encore moins d'intelligence. »

Clarice transforme le duo père-fils en trio. Et tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'on découvre que Simon a une tumeur au cerveau. Grain de sable dans une machine bien huilée qui devait conduire le père à voir son fils triompher.

« Je vais partir après la chimio. En Israël. Dès que j'aurai repris un peu de force. » déclare Simon à son père qui n'en revient pas. Est-ce la rencontre sur un banc avec Amir, un jeune homme juif qui l'a aidé à rentrer chez lui le jour où il a appris la fameuse nouvelle ? Pas seulement. Ce serait plutôt le contraire d'un pèlerinage. Simon s'interroge sur sa judéité paternelle, et Amir devient le nouveau membre du trio puisque Clarice est partie étudier en Australie. Il faut dire que ses bonnes manières sont indiscutables, sa politesse exquise, et qu'il apporte la légèreté qui manque au duo père-fils depuis l'annonce de la maladie.

« Amir, j'en avais conscience, séduisait mon père encore plus que moi, en éveillant le souvenir d'une certaine insouciance. » Amir devient donc le confident du père et du fils.
Simon a été traumatisé par une séance chez le Docteur Coupez qui lui a annoncé un effet secondaire fâcheux du traitement par chimiothérapie. Un effet secondaire d'autant plus regrettable qu'il est souligné par l'absence de présence féminine dans cette histoire masculine.

S'agit-il d'homosexualité entre les deux jeunes hommes ? Pas vraiment. le père, qui après avoir fini une traduction décide de rejoindre Israël, est-il séduit par l'érudition d'Amir ? Sans doute. Mais rien ne peut résumer à quelques mots.

Mais c'est aussi le combat contre la maladie et la colère que ressent Simon qui sont touchants. Et le lien avec la musique qui les unit tous les trois - et qui dit mieux que par des mots l'affection mutuelle entre les trois hommes.

« Tu le sais déjà, ou tu es en train de l'apprendre, on ne comprend pas toujours pourquoi on aime quelqu'un. En tout cas, j'ai toujours été incapable d'y voir clair. » C'est ce que dit son père à Simon. Et cela résume bien le livre.

Et quand enfin Clarice rejoindra les trois hommes à Jérusalem, le trio deviendra quatuor et apportera la touche féminine et pleine d'humour qui manquait peut-être à Simon. Un quatuor harmonieux, qui mènera à une fin ouverte, avec un mise en abyme finale très réussie.

On refermera donc simplement le livre avec une touche de nostalgie et de douceur devant la finesse de l'écriture et la description des sentiments, ambivalents et ambigus, mais toujours très justement décrits.



Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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C'est toujours un grand plaisir
de lire Jean Mattern.
Au fil des livres on reconnaît
sa patte et ses dadas.
La rupture, la musique, le désir,
l'amitié, la dérive,Israël ...
Par petites touches sensibles
il nous fait pénétrer son univers.
l'écriture est fluide et plaisante.

Simon vit à Paris avec son père
entièrement devoué à son éducation et son bien être .
Gabriel, a déserté naguère le foyer
puis perdu son épouse dans des circonstances extravagantes.
Simon 19 ans, est brillant, ouvert, il entre en fac de médecine...
Des céphalées violentes ouvrent un diagnostic
de "tu meurs" du cerveau,
pas d'intervention chirurgicale possible.,
mais une chimiothérapie très agressive .
Père et fils affrontent les démons..

Ce cauchemar va ouvrir des portes
que je vous laisse pousser avec eux.
Une lecture sensible qui accroche .
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Jean Matern, "Simon Weber", publié par Sabine Wespieser, édité en 2012, nous offre avec "Simon Weber" une oeuvre qui explore avec délicatesse et acuité les intrications de la famille et les secrets qui peuvent les saper. Ce roman, qui s'inscrit dans une trilogie, dépeint la vie d'un jeune homme confronté à une maladie grave, le propulsant prématurément dans les réalités de l'âge adulte.

L'histoire nous emmène sur les traces de ce protagoniste, dont l'existence est bouleversée par une tumeur au cerveau. Dans sa quête de rémission, il s'échappe vers Israël, cherchant du réconfort auprès d'un nouvel ami, Amir, et espérant des nouvelles qui pourraient changer sa vie. le récit est un voyage émotionnel, où chaque personnage lutte avec ses propres démons et désirs, dans un ballet de relations familiales complexes et de non-dits.

La critique ne peut être que dithyrambique pour ce roman qui, tout en évitant de dévoiler l'intrigue, nous laisse entrevoir les défis et les espoirs de ses personnages. "Simon Weber", avec une plume qui rivalise en subtilité avec celle de Stefan Zweig, nous offre une analyse profonde des sentiments humains, tissée avec une prose qui frôle la poésie.

En somme, "Simon Weber" est un livre que je conseille vivement, non seulement pour la beauté de son style mais aussi pour la richesse de son contenu. C'est une lecture qui promet de marquer les esprits et de susciter une réflexion intime sur la complexité de l'existence humaine.

Tous les livres de Jean Mattern sont d'une qualité exceptionnelle et méritent d'être lus pour leur profondeur et leur finesse littéraire.

Je recommande vivement et avec enthousiasme, tous les livres de cet auteur. Si vous deviez commencer par l'un d'eux, je vous suggère "Septembre", un petit bijoux de littérature intense d'émotions.

Bonne lecture.

Michel.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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A tout juste vingt ans, Simon apprend qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau. Ce jeune étudiant en médecine, confronté jusque alors à la maladie d'un point de vue théorique, voit son quotidien profondément bouleversé. Persuadé d'être condamné, il se soumet néanmoins aux traitements lourds et éreintants qui lui sont imposés. Peu à peu, il se sent disparaître derrière la maladie, jusqu'à n'être plus qu'un objet d'expériences et d'analyses. Cette perte d'identité le pousse à quitter la France pour l'Israël, afin de se recentrer sur lui-même et de profiter de ce qui lui reste à vivre, en attendant les résultats de ses derniers examens, qui lui annonceront peut-être une rémission du mal. Il est accueilli par Amir, avec qui il entretient une relation ambigüe, entre admiration, amour et jalousie. Un voyage qui sera l'occasion pour Simon de s'enrichir de nouvelles expériences, de se réconcilier avec son passé et d'appréhender différemment le futur… Avec son nouveau roman, Jean Mattern nous offre un texte fort et sensible sur les thèmes de la maladie et de la filiation. Loin d'être dans l'auto-apitoiement, Simon se montre plutôt dans l'observation et le ressenti. Il raconte, dans quelques passages particulièrement précis, la dépossession de soi due aux examens. Il témoigne du regard froid et scientifique des médecins qui ne voient en lui qu'un sujet d'analyses et non une victime. Pour autant, son regard n'est absolument pas dépourvu d'humanité, mais l'objectivité dont il fait preuve fait montre d'une certaine maturité chez un personnage aussi jeune. La maladie est également l'occasion pour Simon de faire un point sur sa vie et notamment sur la relation parfois difficile avec un père trop aimant, trop protecteur. C'est aussi le moment pour lui de s'interroger sur la transmission, ce qu'on laisse sur terre après notre passage. Un roman dense, qui soulève des questions essentielles, chez un être trop jeune pour se les poser. Un texte bouleversant, servi par un trio père/fils/confident surprenant et attachant. Il s'agit d'une belle découverte en ce qui me concerne !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il me plut de croire qu'Amir s'était coupé les cheveux pour moi. Il devait savoir que la chimiothérapie provoquait la chute des cheveux chez la plupart des patients, même les plus jeunes, lui qui avait réussi à plaisanter sur mon beau crâne chauve. Car mes cheveux étaient en effet tous partis dès les premières séances à l'institut Curie. Une humiliation de plus, après les visites au Cecos, et j'avais du mal à m'habituer à ce visage anguleux et dur que me renvoyait le miroir. Mon corps était devenu un objet de spéculation pour les médecins : d'abord, la qualité de mon sperme, ensuite, ma résistance au traitement et, enfin, le nombre de cellules malignes. J'étais réduit à des chiffres, des bilans et des statistiques. Simon Weber n'existait plus - un gliome avait pris sa place. Aux yeux de mon père, qui s'efforçait de comprendre cette succession de chiffres et de résultats qu'on lui présentait pour lui donner courage, c'était une tout autre épreuve, je le sais. La bataille se livrait à l'intérieur de mon corps, en-dehors de son champ d'action, et il était réduit à y assister en spectateur impuissant. Mais pire que cette passivité devait être le sentiment que tous ses efforts depuis des années, exclusivement tournés vers un seul but - ma réussite - allaient s'avérer vains, dérisoires. Je ne risquais plus de le décevoir en échouant dans mes études, non, l'écroulement était bien plus radical. Je risquais tout simplement de disparaître et de ke laisser seul avec ses projets pour moi. Depuis la mort de ma mère, il avait voulu prouver à la terre entière que son éducation à elle seule ferait de moi un être exceptionnel.
Il avait oublié que la maladie n'en avait cure, des êtres exceptionnels.
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- Je n’ai pas l’intention de vous raconter ma vie, ce soir, rassurez-vous tous les deux. En plus, elle n’est pas passionnante. Je veux simplement que tu comprennes, Simon, que j’étais angoissé et malheureux quand tu es tombé malade, mais pas uniquement : en plus de mon chagrin, je n’avais personne à qui en parler. Du coup, quand tu es arrivé dans notre vie, Amir…
Quand ce dernier essaya de dire quelque chose, mon père lui fit comprendre d’un signe de la main de le laisser poursuivre.
- Depuis notre installation à Paris, j’avais entretenu de bonnes relations avec quelques éditeurs et un ou deux collègues. Quelques déjeuners de temps en temps, suivis parfois d’une aventure dans l’après-midi, et ma sortie hebdomadaire au hammam… Sinon, mon temps était consacré au travail et à ton éducation. Entièrement. Je ne regrette rien, pas une seule seconde. Mais quand l’attitude des médecins m’a fait prendre conscience que tu étais devenu adulte, malade certes, mais pas moins adulte pour autant, je suis tombé dans un trou noir qui m’a presque autant déprimé que tes résultats d’analyse.
(…)
- Alors, quand tu as appelé pour prendre des nouvelles de Simon, et quand je t’ai rencontré au café, j’ai tout de suite eu confiance en toi. Et pas seulement. Après notre première soirée – où j’ai dû t’ennuyer terriblement d’ailleurs -, j’ai su que j’avais retrouvé un sentiment oublié depuis trop longtemps
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J'aimerais pouvoir décrire ces moments à l'aide des équations apprises en première année de médecine ....La logique du corps n'est pas mathématique, elle est au moins chimique ou physiologique. Mais celle des émotions ? Certains scientifiques prétendent que nos sentiments ne sont rien d'autre que des molécules en mouvement. Tomber amoureux, désirer, jouir : une simple formule chimique. Ne plus aimer, s'ennuyer, détester : idem.

Pourquoi Clarisse, pourquoi Amir, et pourquoi Rivka ? .... je passais beaucoup de temps à y réfléchir. Et à constater la défaite de ma pensée.
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Ne dis rien. Pas maintenant. A moi de te dire quelque chose. : fais comme si. Oui, fais comme si tu avais du temps devant toi, tout le temps du monde. On dit toujours aux gens de vivre comme s'ils devaient mourir demain. C'est une idée vaguement romantiuque, une phrase à la mode. Mais cela n'a aucun sens. C'est l'inverse qu'il faut faire ! Vivre comme si la vie, toute la vie nous appartenait, comme s'il n'y avait pas de fin à cette aventure. Alors ne décide rien maintenant, sous prétexte que tu risques de mourir. Rivka, moi, ou personne, Paris, Jérusalem ou Londres peur-être, prends ton temps. Ne décide rien en fonction de ta peur.
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"'Il faut s'accrocher' permettait sans doute au personnel médical de ne pas avoir l'impression de radoter, mais elle ne m'offrait pas plus matière à réfléchir [...], car à quoi pouvais-je bien m'accrocher, à dix-neuf ans ?"[...] à mon âge, je n'avais pas encore assez de passé pour me convaincre que l'avenir ne pourrait en aucun cas se jouer sans moi."
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Jean Mattern vous présente son ouvrage "Suite en do mineur" aux éditions Sabine Wespieser.
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