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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui n'a aujourd'hui jamais entendu parler d'elephant-man, un homme au corps assez difforme pour qu'on aille jusqu'à le comparer à l'imposant pachyderme ? Cet homme, c'est Joseph Merrick, un jeune anglais ayant vécu à l'époque victorienne et souffrant d'une maladie génétique baptisée « syndrome de Protée » ayant affecté la croissance de ses tissus et produit des déformations sur l'ensemble de son corps. Une personnalité historique connue de tous à propos de laquelle on ne retient finalement que peu de chose, si ce n'est son bref passage par le « Freakshow » qui lui vaudra son surnom d'Elephant-man. Et si Joseph Merrick pouvait nous parler, que nous dirait-il ? Par le biais de ces « Mémoires de l'homme-éléphant », Xavier Mauméjean donne enfin la parole à celui que beaucoup considéraient alors comme une simple bête de foire et nous propose de revisiter ici l'histoire de cet homme exceptionnel. le roman est cela dit loin de se cantonner à n'être qu'une simple énième biographie romancée de Joseph Merrick, et c'est justement là que réside tout son charme. Car si l'auteur reconstitue effectivement par bribes la plupart des éléments connus du passé de son protagoniste (son enfance à Leicester, ses années en tant que « bête de foire »...), l'intrigue se focalise principalement sur la dernière année de la vie de l'homme-éléphant et sur les quelques enquêtes qu'il aurait alors eu à résoudre.

Comment expliquer les rapts d'enfants de plus en plus rapprochés dans le quartier pauvre de Londres ? Les manigances ourdies par un financier iranien en visite à la capitale et dont les enjeux sont loin de se limiter à ceux de la couronne anglaise ? Ou encore le massacre de toute une famille par un homme pourtant sans histoire et qui n'aurait épargné qu'un seul membre qui représentait pourtant sa principale cible ? du fond de sa chambre de l'hôpital de Withechapel où il finira ses jours, Joseph Merrick se penche saison après saison sur quatre affaires, toutes plus tordues les unes que les autres et à propos desquelles on souhaite faire appel à sa sagacité. le roman n'étant en lui-même pas très épais, les dites enquêtes sont relativement brèves mais se révèlent toutes aussi captivantes que bien ficelées. Il faut dire que Xavier Mauméjean sait comment s'y prendre pour poser une ambiance ! Que ce soit par le biais de petites anecdotes tour à tour amusantes, intrigantes ou effrayantes, ou grâce à quelques scènes glauques (voire même parfois oppressantes), l'auteur immerge avec talent le lecteur dans cette société victorienne de la fin du XIXe siècle, des bas-fonds à la haute-société en passant par l'univers médical à propos duquel il s'est de toute évidence abondamment documenté (sont notamment évoqués les thèses de certains chercheurs, le fonctionnement des « hôpitaux », la gestion des malades...).

Mais on aurait tort de limiter la seule qualité du roman à son intrigue. Car la principale force du livre tient en réalité à la remarquable idée de Mauméjean de laisser flotter un doute quant à la véritable personnalité de Joseph Merrick. Car si la société londonienne s'est pour sa part laissée convaincre qu'il s'agissait bien d'un homme rendu monstrueux par ses difformités, le jeune homme, lui, possède une toute autre explication à son état. Il serait Ganesha, divinité indienne de la sagesse et de l'intelligence, fils de Shiva : le dieu à tête d'éléphant ! Et c'est là où le talent de Mauméjean se fait le plus admirable, car il parvient tout au long du roman à faire osciller le lecteur entre l'une et l'autre de ces théories. Alors, simple mortel ou dieu ? La question reste ouverte... Parmi les autres points positifs du roman, saluons aussi la qualité de son écriture, pleine d'ironie et de références et clins d'oeil tant littéraires qu'historiques ou mythologiques plus ou moins subtiles (comme cette anecdotique référence au dieu grec Protée...). Il est également louable de la part de l'auteur d'avoir eu la volonté de gommer tout pathétisme dans son roman. Oui on s'attache à Merrick, oui on s'émeut de ses souffrances et de sa solitude, mais jamais Mauméjean ne commet l'erreur de tomber dans le larmoyant ou l'auto apitoiement.

Vous l'aurez compris, ces « Mémoires de l'homme-éléphant » furent un véritable coup de coeur. Xavier Mauméjean rend ici un bel hommage à celui qui, toute sa vie, fut rejeté et considéré comme un monstre, le tout en proposant une approche originale de son histoire et de l'origine de son mal. A ceux qui souhaiterait en apprendre davantage sur le personnage, sachez qu'une bande dessinée lui a récemment été consacrée, et qu'il existe également un film réalisé en 1980 par David Lynch. le roman de Mauméjean mérite en tout cas d'être lu, que vous soyez ou non familiers avec l'histoire de l'homme-éléphant.
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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous plonge à la découverte de Joseph Merrick, l'Homme-Éléphant, à travers quatre enquêtes. Mais c'est surtout la construction au-delà des investigations, qui sont résolus finalement asez facilement, qui font qu'on se retrouve happé par le récit, que ce soit aussi bien dans « l'intimité » lié aux personnages comme dans les nombreux aspects philosophiques, psychologique ou encore sociétal offrant ainsi de nombreuses possibilités de lectures. On oscille tout du long entre de nombreuses hypothèses, mais aussi entre réalité et mysticisme, entre magie et science, qui offre ainsi une ambiance prenante. La ville de Londres joue aussi un rôle capital, une cité en pleine mutation, qui fonce à grands pas vers l'ère industrielle et tout ce que cela peut occasionner comme mutation ; elle en devient ainsi limite un personnage à part entière du récit. L'aspect conte et mythologique se révèle aussi soigné et efficace. Concernant les personnages, le héros Merrick, se révèle soigné, solide, travaillé et attachant, mais comme souvent dans des récits à la première personne éclipse les personnages secondaires, ce qui est dommage tant certains donnent envie d'en apprendre plus. Je regretterai par contre une légère confusion au niveau de certains passages qui me perdaient, mais franchement rien de non plus très bloquant. La plume de l'auteur se révèle soignée, efficace et colle parfaitement à l'ambiance du récit. Je lirai sans soucis d'autres écrits de l'auteur, dont certains justement m'attendent déjà dans ma PAL.


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Pour son premier roman, Xavier Mauméjean nous propose de découvrir les mémoires (fictives) de John Merrick, plus connu dans l'inconscient collectif comme Elephant Man. Merrick a quitté l'univers des fêtes foraines où il était exhibé en tant que « monstre » pour mener une existence éloignée de la populace sous la surveillance du docteur Treves. Il vit ainsi dans l'hopital de Whitechapel et exerce les fonctions de « détective consultant ». Tout comme Sherlock Holmes il pourrait rédiger une monographie sur les cendres de cigares et n'a besoin que de son esprit affuté pour démasquer les criminels retors qui hantent Londres à la fin du XIXème siècle. Durant la dernière année de vie de Merrick, ce-dernier va ainsi résoudre quatre affaires criminelles, une par saison, tandis que sa personnalité semble se dissoudre pour laisser place à une entité plus puissante, la divinité Ganesha autrement dit le Dieu Elephant. Voici qui ajoute un côté fantastique, réel ou fantasmé, et une trame plus universelle dans un récit sinon proche des standards du « détective en fauteuil ».
Le récit alterne donc des passages d'une lecture aisée, proches du policier « classique », avec d'autres beaucoup, plus complexes et exigeants, qui n'hésitent pas à se montrer philosophiques ou poétiques. le roman comprend aussi de nombreuses références historiques ou cinéphiliques (certaines évidentes comme cet accident de grossesse ayant causé la difformité du héros qui provient directement du film de David Lynch) et d'autres plus littéraires ou religieuses, en particuliers avec la mythologie liée à Ganesha.
Le roman demande par conséquent une certaine attention, nous ne sommes pas dans le « easy reading », il y a des notions historiques, politiques, etc. qui exigent du lecteur une réelle implication. le style se montre, lui-aussi, de haut niveau, avec des phrases travaillées, un vocabulaire précis et parfois peu usité,…Mauméjean a toujours démontré ses talents formels et, dès ce premier roman, il s'impose comme un styliste doué qui propose une oeuvre policée et de grande qualité.
Bien sûr, le livre peut, pour certains, avoir les défauts de ses qualités : ceux qui en attendent un simple décalque de Sherlock Holmes avec John Merrick pour héros (ou un texte proche du steampunk pour simplifier) risquent d'être décontenancés par les digressions de l'auteur ou parfois perdus dans les méandres de sa pensée. Mais, en dépit de passages ardus, LES MEMOIRES DE L'HOMME ELEPHANT reste un roman réussi, convaincant, qui embrasse plusieurs genres : le policier, le fantastique, l'histoire, l'essai « philosophique » et théologique même…bref, une lecture intelligente mais cependant divertissante et suffisamment marquante pour mériter l'investissement nécessaire à sa bonne compréhension. Recommandé.

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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman de Xavier Mauméjean, mais après avoir rapidement abandonné une première fois j'y suis retourné pour de bon, et j'avoue que j'ai été très agréablement surpris.
Dans cet ouvrage, intitulé, Ganesha nous suivons les aventures de Joseph Merrick, l'homme-éléphant qui fut une bête de foire pendant une période de son existence au XIXème siècle. Cependant le temps s'est écoulé et le voilà qui vivote dans sa petite chambre située au coeur d'un hôpital, où l'on vient le solliciter afin de résoudre 4 affaires criminelles assez surprenantes. Nous voilà donc embarqués aux côtés de celui qui pense finalement être le Seigneur des Catégories, le fils de Shiva, pendant 4 saisons, chacune correspondant à un crime qu'il faut élucider. Des bas-fonds de l'Angleterre victorienne jusqu'aux réseaux aristocratiques ou bourgeois nous sommes confrontés avec humour, noirceur, tendresse, et violence, à des situations et à des personnages vraiment surprenants. L'auteur a une plume précise, vivante, il sait narrer des histoires avec brio. Les histoires s'enchainent sur un rythme agréable, et les phases introspectives profondes, parfois empruntes de mélancolie, ou d'action, plus légère, se suivent avec cohérence. On s'attache d'ailleurs finalement assez vite aux différents personnages principaux et secondaires. Les transitions entre la réalité concrète qui entoure le protagoniste et l'atmosphère paranormale de certains événements ou comportements sont d'une fluidité exemplaire.
Ganesha est une oeuvre bien particulière, immersive, noire, drôle, humaine, un peu mystique, que je recommande chaudement de lire, avec une tasse de Earl Grey fumante sur la table et un joli plaid sur les genoux.
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Non, Elephant Man n'est pas un super-héros. Quoique. Dans ce roman, Xavier Mauméjean reprend un personnage ayant réellement existé, déjà mis en scène dans un film de David Lynch. Il est d'ailleurs difficile aujourd'hui de lire le livre sans penser aux images fortes du film. De même, il sera difficile de voir le film sans se souvenir du livre une fois celui-ci lu.

Comme le film, le roman de Xavier Mauméjean relate les derniers jours de la vie de Joseph Merrick à l'Hôpital de Londres. Mais la structure et, de fait, l'histoire en sont différentes. En effet, l'auteur profite de l'enfermement de son personnage pour en faire un détective en chambre (un armchair detective). Merrick résout plusieurs enquêtes sans bouger de son lit. Ce roman est ainsi assez proche d'un recueil de nouvelles, donc très facile à suivre, à poser et à reprendre.

Dès ce premier roman, Xavier Mauméjean met en scène un monstre de foire. On retrouvera avec fascination cet univers des Freakshows dans quelques-uns de ses romans : Freakshow, justement, dans la série des Clubs Van Helsing ; Lilliputia ; et, dans une moindre mesure, La Vénus anatomique.
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J'ai bien conscience qu'il va être sacrément difficile de parler de Ganesha, parce que Xavier Mauméjean a livré au monde, avec son premier roman, une perle de poésie, de complexité et de macabre. Un rouage qu'il nous encourage à décortiquer tout en sachant que l'ampleur de la tâche est sans commune mesure.
J'ai rencontré M. Mauméjean il y a peu, à vrai dire, il y a moins d'un an, à un festival de littératures imaginaires aux alentours de Lyon. Cela m'a permis de discuter de choses et d'autres avec cet auteur assi farfelu que talentueux, et on peut dire que la rencontre ne fut pas vaine. La difficulté évidente que présentait son sujet dans Ganesha n'était sans doute pas suffisante, car c'est le témoignage honnête et réaliste d'une époque tourmentée et s'asphyxiant dans la noirceur que dépeint Mauméjean, de même qu'une vision de la médecine formidablement bien retranscrite. En vérité, un effort historique impressionnant. Whitechapel, l'hôpital ayant eu la charge de s'occuper de Joseph Merrick, n'a jamais semblé aussi vrai, de même que le Dr Treves, ange gardien de notre homme-éléphant.
Mais je vais peut-être clarifié la situation, car je réalise qu'il est un peu ardu pour quelqu'un n'ayant pas lu le livre de trouver des repères, que ce soit dans la quatrième de couverture ou les critiques. de quoi parle ce bouquin? Rien de moins facile à expliquer. le livre se trouve être les mémoires (fictives) de Joseph Merrick, figure emblêmatique de la Londres victorienne pour son physique disgracieux et sa maladie énigmatique: Joseph Merrick, c'est l'homme-éléphant. Une figure de cirque qui parvint à sortir de l'univers forain pour mener une fin de vie paisible à l'hôpital de Whitechapel, sous le protectorat du Dr Treves. Mais ce ne sont pas seulement les simples mémoires d'un homme. "John", c'est comme ça qu'on l'appelle, dans l'hôpital, n'est qu'un nom pour colmater les fuites d'un esprit divin et gigantesque. Joseph Merrick est un nom appartenant au passé. Mais Ganesha est omniprésent. Ganesha, dieu des catégories et responsable de la stabilité de l'univers, le dieu-éléphant, Ganesha est cette divinité qui écrit ses mémoires ici.
Vous l'aurez compris, tout le livre de Xavier Mauméjean est un questionnement à-travers différents plans de réflexion, différentes réalités, pour savoir qui de la divinité ou du simple homme fantasmant l'on suit au cours de l'histoire. Mauméjean brouille les pistes, sans pour autant s'abstenir de glisser quelques réponses, mais je n'en dirai pas plus.
Ganesha/Merrick ne suffit apparemment pas à tenir le roman puisque l'auteur ose faire du personnage une sorte de Sherlock Holmes macabre, qui va s'atteler à résoudre quatre meurtres (un pour chaque saison qui défile dans l'esprit de l'éléphant), qui se révèlent être quatre petites perles de macabre et de grandguignolesque. de l'originalité? le terme est faible tant le récit de Mauméjean est dépaysant. Cet auteur fait montre d'un univers et d'une imagination hallucinante, et pour vous le témoignez, Ganesha m'a fait penser par sa marginalité à un Barker des meilleurs jours, tant il s'agit ici pour l'auteur d'entrainer son lecteur dans sa tête et ses tourmentes plutôt qu'en des lieux communs (des peurs "universelles"). Rien ne peut préparer un lecteur à un bouquin pareil, et j'ai envie de dire: tant mieux.
Mais il faut impérativement que je signale quelque chose d'absolument utile, avant de se lancer dans Ganesha. Ce bouquin est extrêmement, extrêmement exigeant. Ne vous laissez pas amadouer par ses quelques trois cents pages. Si la lecture est évidemment agréable et rapide, Ganesha est extrêmement éprouvant et complexe à suivre. Vous me direz, rien que le personnage de départ semble infiniment complexe, et vous n'auriez pas tort. Mais même dans le choix des enquêtes et la manière de les résoudre, Mauméjean n'hésite pas à élever le récit haut, très haut, avec des complexités langagières, une intelligence du propos et une poésie juste somptueuse. Disons-le: Xavier Mauméjean écrit merveilleusement bien. Son livre est un délice pour tout lecteur aventureux et amoureux de belles lettres. Mais voilà, je préfère prévenir car le choc peut être terriblement rude. On peut commencer le livre et croire que le prologue, merveille de poésie mais aussi de complexité, place la barre haut pour déstabiliser le lecteur. Mais c'est faux: tout le livre est du même niveau, et la seule chose qui change est l'accommodation du lecteur à cette exigence d'intelligence demandée par Mauméjean pour accéder aux délices de son histoire.
Alors bien sûr, vous me connaissez, je me laisse emporter sans vraiment souligner les défauts de ce petit livre, car je n'en ai pas vraiment envie. Cela faisait plus d'un mois, à cause d'un emploi du temps maudit, que je n'avais pu lire un roman, et la joie de me plonger dans celui-ci m'a sûrement rendu ses défauts assez doux à l'oeil. Si je devais en citer quelques uns, je commencerais par la même complexité que je vantais quelques lignes plus tôt. Evidemment que ça joue également en défaveur du livre, puisqu'au cours des trois cent pages de lecture, il arrive forcément un moment où l'attention est un peu plus disparate et où l'on se perd dans les méandres de l'esprit de Ganesha. Surtout si cette baisse d'attention arrive au cours de la deuxième nouvelle, "Printemps", qui est inexplicablement et bizarrement complexe, Mauméjean n'hésitant pas une seconde à étouffer son histoire sous des strates et des strates d'information à l'intérêt douteux. Ajoutons objectivement le fait que cette enquête est moins intéressante que les trois autres, en on obtient très vite soixante-dix pages un peu rudes. Mais rien de décisif non plus.

En résumé, avec Ganesha, vous vous préparez à vous plonger dans un univers extrêmement singulier et particulièrement rude à appréhender. Une fois l'effort d'adaptation effectué, Xavier Mauméjean vous le rendra bien avec un récit merveilleusement bien écrit, exigeant mais flattant l'intelligence. Une histoire policière, une poésie en prose, un roman teinté de fantastique, un récit historique... Ganesha, c'est tout ça en même temps, et chez Ganesha, le Tout est toujours supérieur à la somme des parties, alors je vous le conseille fortement, lisez ce petit roman.
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