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EAN : 9782702139424
445 pages
Calmann-Lévy (27/08/2008)
3.34/5   34 notes
Résumé :
Bonnes gens, bienvenue à Dreamland ! Érigé sur l'île de Coney Island au début du XXe siècle, ce parc d'attractions d'un nouveau genre abrite en son sein le plus phénoménal des divertissements : Lilliputia, la Cité des Nains, qui accueille pour votre plus grand bonheur trois cents petites personnes venues du monde entier. Construite sur le modèle du Nuremberg du XVe siècle, mais en réduction, cette exemplaire cité possède un parlement, un théâtre, des bas-fonds et mê... >Voir plus
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C'est en lisant le dernier roman en date de Xavier Mauméjean (« La société des faux visages ») que j'ai pour la première fois entendu parler de Lilipputia. L'histoire n'y était pourtant mentionnée que sous la forme d'une simple anecdote, mais elle a immédiatement titillé ma curiosité. Rien à voir avec Gulliver ni aucun des voyages imaginés par Jonathan Swift, toutefois, puisque le terme fait référence à un endroit qui a bel et bien existé au siècle dernier : une ville miniature uniquement peuplée de nains bâtie dans un parc d'attraction new-yorkais. Coincés entre les montagnes russes, les freaks shows et des décors rappelant tour à tour les canaux de Venise ou Pompéi avant le drame, une centaine de « parfaits » venus de toute l'Europe ont ainsi effectivement constitué l'une des attractions les plus prisées de Coney Island au tout début du XXe siècle. Les « parfaits », ce sont ces nains bien proportionnés et ne présentant aucune difformité, à l'image du héros de ce roman qui se retrouve, un peu malgré lui, intégré à la population du parc. Les hommes d'affaires à l'origine du projet n'ont d'ailleurs pas lésiné sur les moyens puisque la « ville naine » n'est autre qu'une réplique parfaite de la cité de Nuremberg au XVe siècle et que les habitants disposent de toutes les infrastructures nécessaires pour administrer seuls leur petite communauté. Outre les habitations et les commerces on y trouve ainsi un théâtre, un parlement, et même un refuge pour les pauvres ! (« Évidemment, qu'il y a des pauvres, car sinon comment pourrions-nous prétendre être une ville ? ») « Un vrai paradis pour les petits ! », vantent les annonceurs. Sauf que ce n'est évidemment pas le cas, puisque les résidents du parc ne sont pas mieux traités que du bétail et doivent subir sans broncher les outrages des visiteurs, curieux de se confronter à ces « petits monstres ».

L'ouvrage se découpe à mon sens en trois parties qui se déclinent en autant d'ambiances radicalement différentes. La première se concentre sur le personnage d'Elcana et sur son périple jusqu'à Dreamland dont le lecteur découvre le principe avec un effarement qui va croissant au fil des pages. L'intrigue de ce premier tiers est un peu longue à se mettre en place et prend même des allures de véritable saga familiale puisque l''auteur s'attarde plus ou moins longuement sur l'histoire du grand-père puis du père du héros, avant d'enfin se focaliser sur celui-ci. Il faut d'ailleurs attendre qu'Elcana tombe entre les mains des « rabatteurs » du parc pour que le récit adopte un rythme plus soutenu et que l'auteur entre véritablement dans le vif du sujet. le récit se fait alors presque initiatique, Elcana se retrouvant plongé dans un univers dont les codes lui sont inconnus mais qu'il va pourtant devoir rapidement intégrer pour se faire une place. Toute la seconde partie du roman est consacrée à cette ville de Lilliputia dont on découvre peu à peu les spécificités, ainsi qu'à l'apprentissage du héros qui intègre la prestigieuse unité des pompiers. Et oui, la ville comporte même sa propre caserne ! La brigade ne chaume d'ailleurs pas puisque l'un de ses membres est justement chargé de provoquer des incendies... que s'empressent de venir éteindre ses collègues : un vrai régal pour les visiteurs qui ne se lassent pas de ces adorables « petits » en costume de pompier. Cette partie du roman est à la fois fascinante et consternante : fascinante parce que l'auteur a de toute évidence réuni une documentation impressionnante et nous dresse le portrait d'une ville complètement fantasque ; consternante car le lecteur se rend vite compte que ce parc de loisirs à en fait tout d'un camp de concentration pour ses pensionnaires (les nains sont drogués quotidiennement, on les force à avoir des relations sexuelles, ils sont humiliés par les visiteurs...)

Forcément, cela ne pouvait pas durer, et c'est Elcana, notre pompier nouvellement arrivé à Lilliputia, qui prend la tête de la révolte. C'est sur cette rébellion que se focalise le dernier tiers du roman qui change à nouveau d'atmosphère et adopte cette fois des allures de conte philosophique un peu déjanté. Les frontières avec le réel s'amenuisent peu à peu tandis que les personnages ne s'expriment plus que par énigmes, chacun de leur propos recelant un double, voire un triple sens. Plus rien n'est alors ce qu'il semble être et j'avoue avoir été un peu déstabilisé par ce changement auquel, je l'avoue en toute modestie, je n'ai pas vraiment tout compris. Toujours est-il que les références à la mythologie grecque qui parsemaient déjà le roman se multiplient considérablement dans les derniers chapitres, rajoutant ainsi une dimension supplémentaire au récit. Elcana endosse alors clairement le rôle de Prométhée (le feu, le foie, la rébellion : tout y est) tandis que les clins d'oeil à certaines oeuvres ou figures emblématiques se font plus prononcées (le Minotaure, la guerre de Troie, le monde des Enfers...). Les mythes : voilà le moteur de l'auteur qui cherche justement à mettre en lumière ceux qui ont forgé les États-Unis d'aujourd'hui. Pour ce faire, Xavier Mauméjean dresse un portrait très documenté du New York de l'époque et multiplie les anecdotes et faits divers révélateurs de l'état d'esprit de la ville au début du XXe : la disparition progressive des gangs de New-York (parmi lesquels les fameux Dead Rabbits), l'essor des parcs de loisirs (dont, évidemment, « Dreamland »), ou encore l'appétit de la foule pour les « freaks show » (thème récurant chez l'auteur dont je vous conseille d'ailleurs l'excellent « Ganesha »). le sujet est vaste et ambitieux et l'auteur y est d'ailleurs revenu depuis par le biais de deux romans : « American Gothic » (sur le monde de la télévision et du cinéma à l'époque du maccarthysme) et « La société des faux visages » (sur la rencontre fictive entre Freud et Houdini au début du XXe siècle).

Xavier Mauméjean signe avec « Lilliputia » un roman captivant, bourré de références historiques, mythologiques ou littéraires, mais aussi très déstabilisant pour le lecteur qui peine par moment à bien saisir où l'auteur veut en venir (notamment dans la dernière partie). On retrouve en tout cas dans cet ouvrage tous les ingrédients qui font la « patte » de Mauméjean : le soin apporté à l'écriture qui évolue au fil des livres afin de coller au plus près à l'époque décrite, les thèmes du mythe et de la différence, et surtout une abondance de documentations qui pourraient à elle seule donner matière à deux ou trois autres romans. Une expérience de lecture atypique, à tenter !
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Autant se le dire, Mauméjean fait fort avec ce roman. Probablement un de ses plus beaux succès critique et publique, puisque je me rappelle une exposition prolongée et particulièrement remarquée sur le devant de la scène de l'imaginaire, et notamment une réédition en poche. Alors qu'en est-il de cette « tragédie de poche » à la couverture chaude et sucrée ?

Sans se mentir, j'imagine mal comme Mauméjean pourrait se louper. Notre auteur a une plume tellement singulière, de même qu'une façon de voir les choses et imaginer des histoires si désarçonnante ! Ainsi donc, ce bouquin ne dépareille pas avec l'originalité du reste de la bibliographie de Mauméjean : on prend cette fois-ci place dans le Coney Island du début de siècle, explosant d'une imagerie populaire balbutiante et débutante, presque prématurée.
Et ainsi de découvrir Dreamland, pays sans couleur et terreau de tous les imaginaires : un gigantesque parc d'attraction, ultra-codifié où finalement le public ne voit que la face émergée de l'iceberg. Car toutes les attractions de Dreamland ont leur code, leur mythologie débutante, et c'est là le vrai sujet du roman. C'est ce sur quoi se concentre Mauméjean : une population qui, un tant soit peu livrée à elle-même et à l'aube de sa création, va devoir se forger une histoire, un code, une façon de se faire reconnaitre. Et nous allons nous concentrer, avec ce livre, à une frange très précise de Dreamland : Lilliputia, royaume des nains. Véritable ville miniature, construite sur le modèle de la vieille Nuremberg, où tout est à l'échelle des achondroplastes : petites maisons, petits véhicules, petits verres, enfin, ce que vous voulez miniaturisé… Et la ville semble fonctionner comme n'importe quelle grande soeur : on a des coiffeurs, des professeurs de danse, des restaurateurs, des pompiers.
le roman s'ouvre sur un incipit fort bien écrit mais un peu longuet, où l'on va découvrir l'histoire familial du héros romanesque que l'on s'apprêt à suivre : Elcana. le choix de s'attarder, dès le début du roman, sur la famille d'Elcana, sa naissance, son enfance est un peu osé : si cela rejoute un peu au côté « messianique », un peu mythologique d'Elcana, c'est quand même rude comme entrée en matière. Cela ne m'a pas empêché de très vite enchaîner sur la suite, et donc de rentrer dans cette espèce de « réalisme magique » avec lequel Mauméjean va traîter cette histoire. Réalisme magique, je ne suis pas sûr que le terme soit exact, mais c'est assez difficile à décrire. Et d'ailleurs assez ressemblant à ce que j'avais pu lire dans « Ganesha », du même auteur. Cela ressemble pour moi à « La Maison dans Laquelle » de Petrosyan : un univers finalement tout sauf « fantastique » mais où tout est traîté de façon merveilleuse, avec un regard presque magique. Et ainsi, dans Lilliputia, un crâne difforme deviendra une tête de taureau, un aveugle délirant sous cocaïne un prophète, une attraction un véritable satellite, etc, etc…
Et il faut bien avouer que la naissance d'une culture est quelque chose de formidable. Je ne parle pas de « réalisme magique » par volonté de catégoriser dans la fantasy une histoire somme toute assez réaliste, mais pour vous souligner l'attrait qu'a ce genre d'histoire. Cela a la portée de grands romans d'aventure, de fantasy, en restant cependant très édifiant sur l'époque que c'était.
Et donc Elcana, personnage somme toute assez froid et passif malgré sa destinée flamboyante, découvrira comme le lecteur les us et coutûmes d'un monde où tout semble chorégraphié. Et c'est sacrément excitant : de la brigade des pompiers mettant fin aux feux qu'elle a elle-même créés aux conseils municipaux théâtralisés, vous irez de surprises en surprises. Et toute cette histoire aboutira finalement à une guerre ultra-brutale, historique, pour laquelle je m'en voudrais de spoiler. Je vous laisse donc le plaisir de découvrir, avec effroi, les tenants et les aboutissants de cette fin de roman ultra-réussie.

Alors Lilliputia est un excellent roman. On ne m'enlèvera pas, malgré ce que j'entends souvent, que Xavier Mauméjean a une écriture un peu intellectualisée. C'est magnifiquement bien écrit, c'est certain, mais j'en suis navré : il faut s'accrocher un peu. C'est très stylisé, très esthétique, plein de jeux de langage partant dans tous les sens. Ainsi, c'est passionnant à lire mais pas forcément évident à s'accoutumer.
Cela n'enlève rien : « Lilliputia » est un super bouquin, d'une richesse hallucinante et d'une ambition extrêmement grande.
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Entre 1904 et 1911, l'île de Coney Island a accueilli un parc d'attraction nommé Dreamland. Né du délire d'un industriel américain, ce parc abritait notamment « Midget City » (« La Cité des nains »), encore appelée « Lilliputia ». Dans celle-ci furent regroupés trois cents nains « parfaits » (sans difformité) venus du monde entier. La cité était le modèle, proportionné à la taille de ses habitants, du Nuremberg du XVème siècle. Elle était organisée comme une véritable ville ; on y trouvait, par exemples, une mairie et son Conseil municipal, des pauvres et les organisations caritatives chargées de les aider, ou encore une caserne de pompiers. La compagnie des pompiers allait d'ailleurs jusqu'à déclencher ses propres feux pour divertir les visiteurs du parc.
C'est de cette expérimentation monstrueuse que Xavier MAUMÉJEAN s'inspire pour son roman Lilliputia. Il y narre l'histoire d'Elcana, un jeune homme de petite taille originaire d'Europe de l'Est qui se retrouve bien malgré lui à Lilliputia. Membre de la compagnie des pompiers, Elcana comprend peu à peu qu'il lui revient de libérer ses semblables de la servitude. Avec l'aide des « géants » des autres parties de Dreamland, il va mener la révolte contre Sebastian Thorne, le mystérieux et richissime démiurge propriétaire du parc.
Cela fait de Lilliputia un roman rempli de références historiques. Ce sont celles de l'Amérique peu de temps après son indépendance, celles de la fin des gangs de New York, celles de la violence poussée à son paroxysme. Mais les références sont également mythologiques, Elcana personnifiant le Prométhée de la mythologie grecque, « apportant le feu » à tout un peuple, et entrant de ce fait en conflit avec Sebastian Thorne alias Zeus.
Lilliputia est donc un roman érudit. Il n'en est pas pour autant difficile à lire, MAUMÉJEAN ayant des qualités de conteur indéniables. Il n'est en effet pas indispensable d'être un spécialiste de l'Histoire des Etats-Unis, ni du mythe prométhéen pour profiter du récit. En connaître l'inspiration permet toutefois de mieux en appréhender la richesse ; à défaut, le lecteur pourra regretter ici ou là quelques passages longs et obscurs, surtout en fin de roman.
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Oyé, oyé mesdames et messieurs.
Venez découvrir Dreamland et son parc de « petits » Lilliputia.
Quand un handicap devient un spectacle de foire dans une Amérique du début du XXème siècle.
On les a souvent achetés à leur famille ne sachant que faire d'un ado de moins d'un mètre de haut, on les a enlevés et traités comme du bétail. On les a ensuite installés dans une ville à leur taille avec un Maire, une institutrice et même une compagnie de pompiers-pyromanes.
Mais très vite il apparait que cette ville de « petits » n'est qu'en fait une partie d'un Parc D'attractions pour les « grands » qui viennent voir, se moquer, maltraiter ceux qu'ils considèrent comme des monstres, des bêtes de foire ou pire, des animaux.
Jusqu'à ce que ça ait trop duré et que la communauté Lilliputienne se révolte.
On est loin d'une farce burlesque et ce pour plusieurs raisons.
Peut-être que la raison principale est que Lilliputia a bel et bien existé et était effectivement une attraction de Coney Island. Quand on lit ce roman et qu'on a un minimum de curiosité pour aller vérifier, on est révolté et profondément choqué mais sachant ce dont est capable l'être humain on n'est pas surpris.
La seconde raison est aussi cette allégorie du monde capitaliste. Les « grands » règnent sur le peuple sans réellement leur laisser de choix même si le système porte le nom pompeux de République, parce qu'on continue à cacher dans des instituts ceux qui sont nés avec des « défauts », qu'ils soient physiques ou mentaux, parce que l'argent décide de qui subit et de qui s'amuse.
Enfin, l'écriture est si fine que même les passages un peu difficiles passent facilement. On dévore ce roman comme une pomme d'amour pendant une fête foraine.
La prouesse de l'auteur ? Nous faire oublier totalement que les personnages sont des nains ou personnes de petite taille comme il sied de dire maintenant. On l'occulte totalement et on s'immerge avec eux dans leur ville et dans leurs vies.
Un roman très original à découvrir absolument !
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Calmann-Lévy, 2008

Bonnes gens, bienvenue à Dreamland ! Érigé sur l'île de Coney Island au début du xxe siècle, ce parc d'attractions d'un nouveau genre abrite en son sein le plus phénoménal des divertissements : Lilliputia, la Cité des Nains, qui accueille pour votre plus grand bonheur trois cents petites personnes venues du monde entier.
Construite sur le modèle du Nuremberg du xve siècle, mais en réduction, cette exemplaire cité possède un parlement, un théâtre, des bas-fonds et même une compagnie de pompiers qui va jusqu'à déclencher ses propres feux pour divertir les visiteurs du parc !
Venez écouter l'histoire édifiante d'Elcana, ce courageux jeune homme de petite taille conduit depuis son Europe de l'Est natale jusqu'à Lilliputia.
Là, il comprendra bien vite qu'il lui revient de libérer ses semblables de la servitude dans laquelle on les a placés, pour leur « apporter le feu ». Avec l'aide de la monstrueuse parade des Freaks, il mènera la révolte contre son propre Zeus – le mystérieux et richissime démiurge, propriétaire de Dreamland – et conduira Lilliputia jusqu'à l'embrasement final…

Quand la tragédie grecque rencontre la mythologie américaine naissante, celle du Gangs of New York de Scorsese, pour une magistrale réinvention de la figure de Prométhée, c'est un feu d'artifice(s) littéraire d'une hauteur inversement proportionnelle à celle des protagonistes de Lilliputia qui se déploie sous nos yeux. Gentes dames, joyeux messieurs, bienvenue à Dreamland pour le plus grand des minuscules spectacles !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Vous suggérez qu’il y a des pauvres ? s’étonna Jones.
- Évidemment, car sinon comment pourrions-nous prétendre être une ville ?

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Dès qu'elles t'auront léché, les flammes conserveront le goût de ta chair. Avant de s'éteindre, elles en parleront à leurs jeunes sœurs. Tu pourras changer d'uniforme, te cacher sous ton casque, ça n'y changera rien. Le feu est rancunier.
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Sebastian, un nom qui ne peut être que chuchoté.
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Au-delà de la physique, il y a la pataphysique, la science des solutions aux problèmes imaginaires, celle qui se consacre à l'accident, au particulier, à l'épiphénomène, et non au général. Proche parente de la science-fiction, ses chemins délibérément non conventionnels heurtent le sens commun, entre humour parfois potache et provocation. Et l'Oulipo dans tout ça ?
Avec : Hervé le Tellier, Xavier Mauméjean, Olivier Cotte
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