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EAN : 9782362792359
288 pages
Alma Editeur (07/09/2017)
3.98/5   33 notes
Résumé :
New York 1909. Pour enquêter sur la disparition de son fils Stuart, le milliardaire Vandergraaf recrute un duo surprenant : Sigmund Freud, le médecin et Harry Houdini, l’illusionniste. L’un prétend explorer les méandres de l’esprit. L’autre affirme pouvoir s’échapper des lieux les plus hermétiquement clos. Ils disposent d’un seul indice : un conteneur scellé, sur les docks. C’est le temps des premiers gratte-ciel, des puissantes familles et des gangs.
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Troisième et dernier ouvrage de Xavier Mauméjean consacré à la mythologie américaine, « La société des faux visages » vient compléter le portrait fascinant des États-Unis du début du XXe siècle entamé par l'auteur il y a près de dix ans. Après la ville-naine créée pour les visiteurs du parc d'attraction de Coney Island (« Liliputia ») et les déboires d'un studio de production hollywoodien à l'heure du maccarthysme (« American gothic »), Xavier Mauméjean profite de la présence avérée à New-York en 1909 de deux figures inoubliables de l'époque pour mettre en scène ce qu'aurait pu donner leur rencontre. Imaginez un peu le célèbre Sigmund Freud sympathisant avec le grand Harry Houdini ! Les deux personnalités n'ont, au premier abord, pas grand chose en commun mais leur rôle dans cette histoire se révèle pourtant complémentaire : le premier est le maître de la psychanalyse et tente de s'introduire dans la tête de ses patients, le second est le roi de l'évasion, capable de s'échapper des lieux et des situations les plus improbables. Leur point commun ? Les deux hommes sont engagés par un puissant industriel pour résoudre le mystère de la disparition soudaine de son fils. le principe de base du roman n'est pas sans laisser penser au précédent ouvrage de l'auteur qui mettait également en scène deux personnalités originaires d'Autriche-Hongrie lâchés dans une grande ville du début du XXe. Moins burlesque et décousu que « Kafka à Paris », « La société des sans visages » prend toutefois davantage l'allure d'une enquête policière dont les seuls indices se trouvent dans les différents niveaux de conscience du disparu, exactement tels que définis par Freud.

L'ouvrage accorde évidemment une grande importance aux hypothèses développées par le père de la psychanalyse dont on redécouvre ici les théories les plus célèbres (syndrome d'Oedipe, différents niveaux de conscience, rapport à la sexualité..). On en apprend également beaucoup sur la carrière du scientifique et les violentes controverses que ses travaux ont pu susciter (surtout aux États-Unis !). Il en va de même pour Houdini dont on suit avec intérêt le parcours atypique tout en assistant à ses représentations les plus spectaculaires, entre évasions de prisons de haute sécurité et numéros de contorsionniste époustouflants. Xavier Mauméjean en profite pour brosser un portrait rapide mais néanmoins intriguant de la place de la « magie » dans le show-business de l'époque (succès du spiritisme, des « freak show », des spectacles de prestidigitation...) et s'amuse même à placer quelques grands noms de ce début de siècle : Freud visite ainsi New-York en compagnie de Jung ; Houdini mentionne son amitié avec Jack London ; et on découvre même que le prestidigitateur aurait reçu une demande d'autobiographie de la part d'un jeune écrivain nommé.... H. P. Lovecraft ! Vous l'aurez compris, le récit est foisonnant, et s'il y a déjà beaucoup de choses à dire sur les personnages, c'est malgré tout le décor qui suscite le plus de fascination chez le lecteur. En très peu de pages, Xavier Mauméjean parvient à rassembler tous les éléments emblématiques que l'on associe dans notre imaginaire au New-York du début du XXe siècle : érection de buildings de plus en plus imposants, spectre de la crise économique récente, quartiers découpés entre différents gangs en guerre presque permanente, attraction exercée sur les habitants par le célèbre parc de Coney Island...

Mais qu'on ne se trompe pas : loin de proposer une image idyllique du New-York de l'époque, l'auteur soulève au contraire les paradoxes de la gigantesque cité et s'attarde sur ses aspects les moins reluisants. Ce qui l'intéresse avant tout c'est l'insolite, le bizarre. C'est dévoiler « l'arrière scène » de l'imaginaire américain. Aux côtés de Freud et Houdini, Xavier Mauméjean nous entraîne ainsi à la découverte des arrières-cours abritant de violents combats de boxe clandestins, ou bien des cafés dans lesquels se réunissent les vétérans amochés de la guerre d'indépendance cubaine. On découvre aussi avec consternation la violence de l'antisémitisme de l'époque qui n'hésite pas à se manifester dans la presse ou dans les universités et dont nos héros ont tous deux soufferts (Harvard avait par exemple instauré des quotas et mit en place des feuilles à pointillé afin de pouvoir détacher les photos des étudiants juifs des annuaires des promotions... Sans commentaire). Les anecdotes sont nombreuses, tour à tour croustillantes ou terrifiantes mais toutes édifiantes. Saviez-vous, par exemple, qu'Edison était à l'origine de la première chaise électrique et que c'est uniquement par souci de discréditer son principal concurrent qu'il a finalement opté pour le courant alternatif alors que lui-même ne jurait que par le courant continu ? Savez-vous aussi que l'exposition universelle de Chicago de 1893 fut le théâtre d'horribles massacres perpétrés par un certain H. H. Holmes, premier serial-killer américain, qui rabattait des jeunes filles dans son hôtel pour les séquestrer, les torturer et les tuer en les jetant dans de l'acide (le nombre de victimes serait compris entre vingt et deux cent !). Bref, l'érudition dont fait preuve l'auteur est stupéfiante, et c'est justement ce qui donne à ce petit roman d'une densité folle tout son charme.

« La société des faux visages » s'insère de manière tout à fait cohérente dans la bibliographie de l'auteur, entre « Kafka à Paris », « Liliputia » et « American gothic » : autant dire que si vous avez aimé ces ouvrages, celui-ci devrait amplement vous ravir. Si la rencontre entre Freud et Hondini est bien évidemment fictive, elle n'en est pas moins crédible et c'est avec intérêt que l'on se penche sur ces deux figures atypiques ainsi que sur la colossale masse d'informations réunies ici par l'auteur concernant le New York du début du XXe siècle. Un roman instructif et divertissant, comme sait si bien les faire Xavier Mauméjean.
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J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce petit polar qui nous plonge dans le New York de 1909.Un milliardaire engage Freud et Houdini afin de retrouver son fils disparu depuis une semaine.L'intrigue est tout aussi originale que la coopération du psychiatre et de l'Illusioniste.Leurs dialogues m'ont souvent fait sourire de par le décalage dont ils témoignent entre les pensées émergentes de l'époque et ce qui est acquis aujourd'hui, notamment concernant la psychanalyse. Pour le roi de "l'escapologie"le défi est nouveau puisqu'il ne s'agit pas de s'évader d'un lieu clos mais d'y pénétrer,quant à Freud l'intérêt est presque narcissique puisque la structure en question semble refléter sa toute jeune théorie...Transversalement à l'enquêt , Houdini va progressivement être touché par la façon de penser de Freud,ses rêves deviennent envahissants et il va finalement solliciter son coéquipier pour comprendre leurs sens et accéder au secret de famille qui explique ce qu'il est aujourd'hui.Carl Yung présent lui aussi dans cette aventure va donner des clés également sur ce qui constitue "le Freud" que nous connaissons.Nous croisons de multiples figüres new yorkaises et d'autre s personnages illustres dans cette épopée ce qui contribue vraiment au charme du récit.
Un seul bémol mais qui m'appartient entièrement! un élément m'a échappé (et non ce n'est pas un tour d'Houdini mais de ma bêtise) je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de Vandergraaf à convoquer nos deux compères pour fouiller dans sa vie...
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J'ai eu la chance d'être sélectionnée par l'opération Masse Critique et de recevoir ce roman des éditions Alma éditeur, de l'auteur Xavier Mauméjean. Un grand merci à Babelio et aux éditions Alma éditeur pour ce moment de plaisir.
Nous sommes au début du XXe siècle. L'un des plus riches pontes de New York cherche à retrouver son fils et engage l'illusionniste Houdini, ainsi que le très controversé scientifique Freud. Un duo peu commun et pour le moins atypiques pour percer l'énigme de cette disparition.

L'auteur nous plonge dans le New York de cette époque et nous propose ainsi un bien joli tour. Nous devenons spectateurs au milieu de la foule, nous cherchons les freaks et autres dompteurs de fauves, nous nous laissons doucement bercer par ce charmant spectacle. Je connais Freud comme M. Tout le monde peut le connaître, tout comme sa théorie basée sur la sexualité. Je connais Houdini comme le magicien capable de s'extirper de la moindre cage, pieds et poings liés. J'avoue avoir bien apprécié de les côtoyer un peu mieux, même si cela reste de la fiction. Ce roman nous donne avec délice l'illusion de les approcher plus intimement, baigné dans l'atmosphère du New York d'antan, pour une histoire de chausse trappe et de mystères à élucider à coup de psychanalyse.
Cela ne prétend pas explorer la vie de l'un ou l'autre célèbre personnage, ni même son histoire, on explore un peu cette époque, par le truchement d'une petite porte entrebâillée, sans prétention aucune ni même promesse d'aucune sorte. Il n'y a pas non plus de pédagogie lourde ou de cours d'histoire déguisé. C'est écrit avec grande finesse et bien mené. Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste, tous ont leur intérêts et méritent autant notre attention et notre attachement.
C'est un très beau tour de magie, comme ces fameux tour de cartes qu'un prestidigitateur vient vous faire à votre table de cabaret : juste un petit moment de pur plaisir pour vous émerveiller, puis le magicien repart vers une autre table. Et bien ce roman est cela : un pur moment de plaisir pour vous divertir, sans prétention ni fausse note. Il vous tient en haleine jusqu'au bout et même au-delà car vous voilà trop vite aux dernières pages et vous allez devoir quitter ces deux personnages, et les autres aussi, qui promettaient tous tant de richesse à découvrir.
Encore un peu de magie M. Mauméjean, s'il vous plaît ! Même si finalement, il se termine comme il se doit, sans justement en faire de trop, piège trop souvent tentant pour les auteurs cultivés.
À lire absolument, excellent !
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Ce n'est pas la première fois que la "tournée américaine" de Freud en 1909 inspire les romanciers. Je me souviens m'être délectée avec L'aliéniste de Caleb Carr il y a quelques années, déjà une enquête policière. Ici, Xavier Mauméjean va beaucoup plus loin et utilise l'énigme à résoudre comme un prétexte à une plongée réjouissante dans les méandres de la pensée humaine. En imaginant la rencontre entre Harry Houdini, le roi de l'illusion et Sigmund Freud le spécialiste de l'inconscient, il éclaire pour nous l'imaginaire américain.

Nous sommes donc à New York en 1909. Freud et Young sont en ville et s'apprêtent à donner une série de conférences dans plusieurs universités américaines. Des théories encore très controversées et une rivalité qui pointe entre le maître et le disciple. de son côté, Harry Houdini enchaîne les défis. Devenu l'homme qui parvient à s'échapper de n'importe quel piège, il multiplie les représentations plus folles les unes que les autres, enchaîné en haut d'un building ou dans une cage à plusieurs dizaines de mètres de profondeur marine. Qu'est-ce qui pousse le milliardaire Vandergraaf à faire appel à ces deux hommes qui ne se connaissent pas lorsque son fils disparaît ? Même Freud et Houdini se le demandent... Mais le lecteur comprend vite l'intérêt de réunir ces deux cerveaux : le seul indice est un conteneur scellé sur les docks et un mot prévenant qu'il explosera lors de toute tentative d'ouverture. Freud qui se fait fort d'entrer dans les esprits les plus fermés et Houdini de se jouer de tout lieu clos vont donc unir leurs neurones pour percer le mystère. Où il sera question d'un portrait de femme, d'une société secrète et de désirs refoulés...

Je dois dire que l'on s'amuse beaucoup tout en suivant les déductions brillantes de ces messieurs mais également la relation qui s'instaure entre le médecin et l'illusionniste et qui se nourrit des questionnements de chacun envers l'autre et envers lui-même. Tout en appréciant la plongée dans un New York du début du 20ème siècle encore marqué par l'influence des grandes familles, celles qui ont fait le sel des romans d'Edith Wharton, un New York aux multiples visages, ceux des bâtisseurs et des gratte-ciels et ceux des gangs et des mafias en quête de pouvoir.

Intelligent et ludique, La Société des faux visages est de ces romans qui parviennent à divertir tout en proposant un regard différent sur des moments d'histoire qui nous semblent familiers. Gratter la surface, explorer les coulisses... n'est-ce pas la liberté du romancier et le plaisir absolu du lecteur ?
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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J'ai découvert la plume de Xavier Mauméjan très récemment avec Lilliputia. J'en suis tombée sous le charme et j'ai donc acheté certains de ses autres romans.
J'ai commencé par La société des faux visages en partie parce que je n'ai pas pu résister à sa quatrième de couverture :
Sigmund Freud, le maître de la psychanalyse et Harry Houdini, le roi de l'escapologie, enquêtent à New York, au temps des gangs, des premiers gratte-ciels et des milliardaires de légende.
New York 1909. Pour enquêter sur la disparition de son fils Stuart, le milliardaire Vandergraaf recrute un duo surprenant : Sigmund Freud, le médecin et Harry Houdini, l'illusionniste. L'un prétend explorer les méandres de l'esprit. L'autre affirme pouvoir s'échapper des lieux les plus hermétiquement clos.
Ils disposent d'un seul indice : un conteneur scellé, sur les docks. C'est le temps des premiers gratte-ciels, des puissantes familles et des gangs. Au fil d'un jeu de pistes ébouriffant, où le portrait d'une femme joue un rôle décisif, Freud et Houdini affrontent les sommets aussi bien que les bas-fonds new-yorkais.

Non seulement l'auteur nous tisse une trame policière excellente mais il fait également revivre non pas deux mais plusieurs personnages célèbres. On découvre un peu de la biographie du plus célèbre des magiciens et du précurseur de la psychanalyse.
Et on se prend à se passionner tant pour l'histoire que pour ces deux hommes on ne peut plus différents et qui cohabitent le temps d'une enquête.
En plus d'être passionnant, c'est souvent drôle du fait de ce face à face improbable entre un artiste un peu déjanté, qui aime à être toujours en avant, un homme de spectacle, et un homme qui aime à percer les secrets de l'âme, un homme réfléchi, calme, au flegme inébranlable tout en étant aussi sûr de lui que l'est son comparse.
Un roman où on ne s'ennuie pas une seconde et à découvrir absolument.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Théo ôta de la chemise et du pantalon d’Harry les différents crochets, pinces, tiges métalliques, paquet de fils de soie, corde à piano ou pochette d’aiguilles qui étaient dissimulés dans les ourlets. Toutes les tenues de son frère étaient de véritables arsenaux que lui auraient enviés bien des cambrioleurs. Ainsi l’illusionniste pouvait-il faire face aux situations les plus inattendues. C’était une nécessité depuis le jour où, lors d’un dîner public en faveur d’une société caritative, l’un des donateurs l’avait mis au défi de se libérer de liens, alors qu’il n’était pas préparé. Entravé à sa chaise, le grand Houdini était parvenu à défaire les nœuds de marin, mais il avait retenu la leçon. Depuis, nul ne pouvait le prendre en défaut. Theo soupçonnait son frère d’être aussi équipé quand il se trouvait chez lui, au cas où un mauvais plaisant se présenterait à l’improviste. Bess ne l’en avait jamais détrompé.
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Décidément, Arber se révélait aussi fréquentable qu’un crotale, venin compris. L’illusionniste sortit de l’Hispano-Suiza et grimpa le grand escalier. En découvrant sa mise, veste de cuir usée et casquette inclinée, le portier de l’hôtel tenta de s’interposer :
« Eh, mon garçon, pour les livraisons faut prendre la porte de service !
– Faites-moi un procès ! » lança Harry sans ralentir le pas.
Les bajoues du portier tremblèrent d’indignation. Il porta à ses lèvres le sifflet qui lui permettait d’appeler fiacres et taxis. L’homme émit trois appels stridents. Aussitôt, plusieurs employés firent barrage. Un chasseur qui avait dû pratiquer le football tenta de plaquer Harry qui se déporta sur le côté, le laissant s’étaler. Vif comme l’anguille, il se dépêtra d’une prise, repoussa deux grooms qui avaient l’air de clowns dans leur uniforme rouge, bondit au-dessus d’un amoncellement de valises, effectua une roulade sur le tapis et se rétablit aussitôt.
Plusieurs couples qui se tenaient au comptoir des admissions le fixaient les yeux ronds. La scène avait tout d’un gag, songea Harry. Une façon d’avertir les touristes qu’à New York, sous une apparence réglée, l’imprévu et le grotesque pouvaient surgir à tout instant. On se serait cru dans un numéro des Keaton dont le plus jeune, un temps partenaire d’Harry, lui devait son surnom de « Buster ».
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Harry se trouvait suspendu tête en bas, mains menottées dans le dos, pieds enchaînés au bout d’un mât d’acier planté au sommet de l’Helios Building. Et de plus il pleuvait. Bref, c’était l’idée qu’Harry Houdini se faisait d’une excellente soirée.
Le sang lui arrivait massivement au cerveau et troublait un peu ses pensées, ce qui ne l’empêchait pas de sourire. Heureux l’homme qui a trouvé sa place, si curieuse soit-elle. Nul ne la lui enviait, mais il ne l’aurait échangée pour rien au monde.
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"un certain Sigmund Freud"
Harry ne le connaissait pas.
"c'est aussi un showman?"
Un charlatan,voulez-vous dire?A ce qu'il paraît.Il se prétend spécialiste des forces de l'esprit.Le pouvoir occulte du mental, ce genre de billevesées...
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...Savez vous pourquoi les gens du peuple sont rarement névrosés?Parce qu'ils souffrent constamment.Aucune inhibition,chez eux, pas de zones d'ombre,de traumatismes cachés,leur inconscient est à ciel ouvert.
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Vidéo de Xavier Mauméjean
Cité des congrès De Nantes
Au-delà de la physique, il y a la pataphysique, la science des solutions aux problèmes imaginaires, celle qui se consacre à l'accident, au particulier, à l'épiphénomène, et non au général. Proche parente de la science-fiction, ses chemins délibérément non conventionnels heurtent le sens commun, entre humour parfois potache et provocation. Et l'Oulipo dans tout ça ?
Avec : Hervé le Tellier, Xavier Mauméjean, Olivier Cotte
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