(...) aimons avant tout la caresse qui grise, affole, énerve, épuise, ranime, est plus douce que les parfums, plus légère que la brise, plus aiguë que les blessures, rapide et dévorante, qui fait prier, qui fait commettre tous les crimes et tous les courages! Aimons - la, non pas tranquille, normale, légale; mais violente, furieuse, immodérée!
Aimons la caresse savoureuse comme le vin qui grise, comme le fruit mûr qui parfume la bouche, comme tout ce qui pénètre notre corps de bonheur.
La caresse, madame, c'est l'épreuve de l'amour. Quand notre ardeur s'éteint après l'étreinte, nous nous étions trompés. Quand elle grandit, nous vous aimons.
La caresse, Madame, c'est l'épreuve de l'amour. Quand notre ardeur s'éteint après l'étreinte, nous nous étions trompés. Quand elle grandit, nous nous aimions.