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3,67

sur 532 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quel plaisir de retrouver Mouse le héros des Chroniques de San Francisco! Alors bien sûr il a pris de l'âge. La bedaine s'est installée, il prend du Viagra, se sent dépassé par les moeurs de la jeunesse...Mais il est heureux en ménage avec le jeune Ben et a toujours le même sens de l'humour. C'est un bonheur d'avoir des nouvelles de la petite communauté de Barbary Lane: Brian, Shawna, Madame Madrigal et la trop peu présente Mary Ann. J'avais peur que ce soit le volume de trop mais fanchement je me suis laissée prendre dès les premières lignes dans l'ambiance de San Francisco. Je le conseille à tous ceux qui comme moi ont dévoré Les Chroniques.
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Quelle bonne idée et quelle belle surprise de réunir à nouveau les habitants attachants de Barbary Lane !
L'humour et la légèreté sont toujours présents, mais teintés de maturité, de politique aussi, on sent que l'auteur a vieilli et aiguisé sa réflexion.
Et une nouveauté: cette fois on parle vraiment de sexe!
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On m'a parlé à plusieurs reprises de ces chroniques, toujours en bien... Mais je n'ai jamais pris le temps de les lire, jusqu'à tout récemment ! En fait c'est la parution de ce dernier tome qui m'a déclenché l'envie de m'y mettre, moi aussi...
J'ai beaucoup aimé cette galerie de personnages et j'ai apprécié de lire les tomes les uns après les autres !
Ils ne sont pas tous du même niveau, j'en ai préféré certains mais tous apportent une vision intéressante de l'évolution de ces personnages que l'on finit par considérer comme des amis... L'écriture est plaisante et la ville de SF est fort bien décrite.
J'ai refermé le dernier tome avec un brin de tristesse: j'aurais bien lu encore 2 ou 3 tomes, pour savoir ce qu'il se passe ensuite...
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Quand j'ai lu les six premiers tomes, j'écoutais Mika en boucle. Grace Kelly, tout ça, c'est Barbery Lane. Alors pour l'occasion, j'ai dépoussiéré l'iPod (notez bien que ça sonne tout de suite moins crédible que « j'ai dépoussiéré le 33 tours ») et j'ai fait chanter Mika. Et soudain, alors que Billy Brown was in love with another man, Michael Tolliver redébarquait dans ma vie. Comme un rayon de soleil en plein mois de mai...

Le temps est passé, San Francisco s'est transformée, les anciens trublions de Barbery Lane se retrouvent aujourd'hui du côté des anciens, après avoir traversé début d'épidémie du SIDA. Michael Tolliver, notre Mouse bien aimé, est aujourd'hui marié à Ben, beaucoup plus jeune qui lui, mais lui apportant un bonheur et une libido sans contraste.

L'âge aidant, Michael devra se rapprocher de son frère et de sa vieille mère, mourrante dans sa rédisence catholique pour emphisémateux. Quand Anna Madrigal, son ancienne logeuse, tombe à son tour gravement malade, il doit choisir entre celle qui l'a toujours rejeté et celle qui l'a toujours aimé.

Fidèle au style des six premiers volumes, Armistead Maupin revient sans fard dans la vie de ses personnages auxquels, l'air de rien, nous nous étions attachés. de l'évolution de la société aux petits touches cyniques sur le président Bush et sa politique, en passant par quelques détails d'une vie sexuelle toujours débordante, il nous ramène du côté de Barbery Lane pour une révérance des plus pimpantes qu'il soit. Et c'est quand même ça, le grand talent d'Armistead Maupin : avoir fait de nous tous des habitants de Barbery Lane ayant, du coup, l'impression de retrouver des vieux amis, des moments vécus et oubliés – « oh oui, ce camp de lesbiennes paramilitaires ! » -, les bons comme les mauvais. Et même si aujourd'hui les chroniques s'achèvent, on garde tous un peu en nous l'esprit fantasque et déluré d'Anna Madrigal, la logeuse transexuelle, dans l'espoir secret qu'un jour, une place se libère pour nous au 28, Barbery Lane...
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C'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture du tome 7 des chroniques, mais malheureusement je dois avouer avoir été un peu déçue dès les premières pages et ne pas avoir retrouvé totalement le style d'écriture si propre aux précédents volumes, qui me faisait tant rire. le passage à un récit écrit à la première personne n'a pas dû aider non plus...

On retrouve ainsi Michael, dit Mouse, avec quelques (beaucoup !) d'année de plus, et surtout un nouveau compagnon... A nouveau une grosse ellipse temporelle sépare le tome 6 du tome 7, et ces quelques années sont simplement résumées en quelques lignes... Ce qui m'a le plus dérangée, c'est de ne pas retrouver le même Michael, celui du tome 7 et beaucoup plus cash/sec... le récit à la première personne y ait surement pour quelque chose aussi... Certaines scènes sont également beaucoup plus trash que dans les ouvrages précédents... Bref, je n'ai pas retrouvé toute la magie qui entourait les personnages dans les tomes précédents, même si ils restent tous tout aussi attachants !
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Cet épisode, comme le titre l'indique, est davantage centré sur la vie de Michael que sur les autres personnages, bien que ceux-ci soient encore présents.
Plusieurs années ont passé, Michael a maintenant une cinquantaine d'années, un nouveau partenaire qui a succédé au départ de Thack, et un combat contre la maladie qui perdure. On retrouve un Michael en assez bonne forme, qui est aux prises avec la vieillesse : celle de Mme Madrigal, celle de sa mère, mais aussi celle de Shawna et de ses « expériences » de jeune adulte, et bien sûr la sienne, et un certain bilan de son existence.

Mon avis : Contrairement à l'épisode précédent, peu d'événements viennent ponctuer cet épisode. L'auteur a davantage centré son écriture sur les sentiments variés et parfois contradictoires qui s'insinuent en Michael lorsqu'il va retrouver sa mère à son chevet et au crépuscule de sa vie, moment aussi de retrouvailles avec son frère, avec sa ville. L'état de santé de Mme Madrigal va également marquer le retour de Mary-Ann, avec des retrouvailles assez douloureuses. Seule Shawna va amener un peu de vie dans cet opus avec une once de provocation si commune dans l'oeuvre d'Armistead Maupin.
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Michael Tolliver est vivant" est le septième volume des Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin Lorsque j'ai emprunté le premier volume à la médiathèque. J'ai été tout de suite enchanté par cette saga.J'ai acheté tous les tomes par la suite J'ai donc suivi avec intérêt toutes les aventures de Mary-Ann, Michael, Mona, Brian et leur logeuse Anna Madrigal dans le San Francisco des années 70 et 80, ce volume s'attache particulièrement à Michael ("Mouse"), désormais quinquagénaire,, séropositif, heureux en ménage avec Ben de vingt ans son cadet, tiraillé entre sa famille biologique en en Floride et sa famille de coeur.

Certains soirs,vous avez une irrépressible envie de lire et pourtant vous n'avez pas eu le temps d'aller la médiathèque dans la journée donc vous vous plongez dans votre bibliothèque et vous tombez tout à fait par hasard sur un petit trésor qui vous plonge immanquablement dans vos jeunes années.
Certains personnages de roman ne meurent jamais, Ils traversent le temps et sont éternels., comme c'est le cas ici. A travers ce livre,votre soif de lecture est étanché, en effet il est toujours agréable de retrouver des personnages qui ont marqué notre jeunesse.Ils font partis de notre univers culturel et pourquoi pas même de notre univers amical, même si ils sont bien sûr fictifs.Nous avons évolué en même temps qu'eux.Notre vie ne peut nous suffire à tout connaître, tout savoir tout ce qui nous entoure les autres cultures, les autres hommes Tous ces personnages qui sont de notre même génération peuvent nous les rendre présents, même si comme pour nous , le temps a passé, les personnages ont vieilli, ils sont moins nombreux et plus sages. Certes, le ton est toujours aussi caustique mais il est aussi nostalgique. Tous ces arguments montrent que l'on se laisse emporter par l'histoire. même si elle peut paraître un peu moins captivante.Certains lecteurs trouveront sans doute que ce volume est le volume de trop. On peut le comprendre En effet Amistead Maupin aborde les mêmes thèmes. des thèmes que vingt avant les auteurs n'osaient pas aborder. Ces thèmes ont fait l'énorme succès des tomes précédents Aujourd'hui le sexe, la drogue la sexualité débridée, l'homosexualité, la trans sexualité sont présents dans notre univers mis en scène dans lés émissions de télé réalité.

Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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Une jolie fin pour la saga I ♥ San Fransisco! Je regrette toujours le format original, des chapitres très courts mais les personnages sont toujours là, attachants, avec peut-être plus de démons mais aussi plus de sérénité que dans leur jeunesse. Les flash backs sont bien parsemés sans pour autant plomber le livre. Maupin ne révolutionne pas la littérature, mais il a le chic pour faire avancer les moeurs en douceur. Verdict : pas déçue!
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[...] Quel plaisir de retrouver ces personnages si attachants. Ils ont pris un coup de vieux. Mouse est le héros et narrateur de cette histoire. Il a la cinquantaine et une petite brioche tandis que Madame Madrigal a désormais 80 ans, et fume toujours son pétard avant d'aller se coucher !! L'auteur prend le temps d'introduire chaque personnage. Ils ont tous bien changé en 20 ans. Je ne peux m'empêcher de sourire. Chaque personnage est comme un vieil ami que je n'aurais pas revu depuis longtemps et dont j'ai plaisir à prendre des nouvelles. Armistead n'a pas perdu la main. Ses réflexions par la voix de Michael sont toujours aussi savoureuses :

"Accablé à l'idée qu'il était passé à côté de certaines expériences, mon ami George décida, pour ses quarante ans, de brouter un carré de cresson à la première occasion. A l'en croire, ça n'a pas été une réussite. La dame qui s'était proposée pour cette noble initiative ayant eu l'idée de prendre une douche à la cannelle pour se rafraîchir, George éprouve désormais une aversion irréversible pour les petits pains de la même saveur. Vu qu'il bosse pour Southwest, il lui arrive d'être complètement anéanti quand lui parviennent en plein aéroport, les effluves de cannelle des Cinnabons chauds. Il y a des trucs qu'il vaut mieux éviter, il me l'a garanti"


Des volontaires pour un cunnilingus ? Ce n'est qu'un minuscule exemple parmi les innombrables répliques. Je n'en suis qu'au début, mais j'avais trop envie de vous faire partager ma bonne humeur.


Lien : http://www.matorif.com/?s=to..
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Malgré sa séropositivité depuis une vingtaine d'années, Michael Tolliver est bien vivant, à son grand étonnement. Âgé aujourd'hui de 54 ans, il a trouvé l'amour dans les bras de Ben, de 20 ans son cadet. Ses amis de longue date sont toujours à ses côtés, dont l'inénarrable Anna Madrigal, qui, malgré son âge avancé, n'en demeure pas moins toujours aussi fantasque. Mais la mère de Michael est gravement malade et se sachant condamnée, bien qu'elle ait toujours rejeté l'homosexualité de son fils, elle l'appelle auprès d'elle.
J'ai extirpé ce roman de ma PAL dans le cadre d'un challenge lecture. Il y était depuis bien longtemps..... j'avais lu les 6 premiers tomes il y a de nombreuses années en vacances et j'avais passé un moment sympathique au milieu de tous ces personnages, tous plus hauts en couleurs les uns que les autres. Ce 7e tome a été publié quelques 20 ans après le 6ème. Et le ton est très différent. le récit est totalement centré sur Michael qui nous parle de sa vie et de son couple à la première personne. Si l'on retrouve les touches d'humour et les scènes trash comme dans les précédents opus, le ton est plus à l'introspection, à la nostalgie, aux réflexions sur la vie, sur l'âge (beaucoup !) , sur la mort.
Il m'a fallu plus de 100 pages pour rentrer dans l'histoire mais ça s'est amélioré ensuite. Je reste toutefois assez mitigée sur ma lecture qui ne m'a pas emballée mais que je n'ai pas non plus détestée. Pas un indispensable pour moi en tout cas.
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