Chroniques de San Francisco, tome 9 : Anna Madrigal

Lire ce livre, c'est comme retrouver de vieux amis, ça fait du bien et ça rend à la fois heureux et un tantinet nostalgique.
J'ai lu les 6 premiers épisodes des Chroniques de San Francisco il y a de nombreuses années, et bien qu'ayant raté les tomes 7 et 8, je suis entrée dans ce neuvième épisode sans aucun problème.
J'ai savouré chaque instant de l'histoire, en particulier les chapitres qui nous en apprennent plus sur cette chère Mrs Madrigal, qui a désormais 93 ans.
C'est un roman plein de sensibilité que je vous recommande et qui donne envie de se replonger dans les tomes précédents.

Anna Madrigal
Armistead MAUPIN

Anna est à la fin de sa vie...
Une vie bien remplie entourée de bons amis... qui vont avoir l'idée de l'emmener passer un dernier moment dans un lieu de son passé afin d'exorciser ses démons et boucler la boucle...
Pendant ce temps-là Shawna décide de faire un bébé et aimerait beaucoup que Ben soit le donneur de sperme, ce qui ne plaît pas à Michaël.

Un dernier tome où toutes les zones d'ombre sont levées sur la vie d'Andy Ramsey devenu Anna Madrigal.
Un Michaël Tolliver devenu vieux mais resté lui-même avec ses doutes et ses espoirs avec Ben à ses côtés.
Et un flambeau de vie repris par Shawna.

Dans ce neuvième volume des "Chroniques de San Francisco", nous retrouvons avec beaucoup de plaisir les personnages principaux de cette série, notamment Michael et surtout Anna Madrigal qui a maintenant 93 ans. C'est avec un flash-back que nous faisons connaissance avec le jeune garçon sensible qu'il/elle était, avec sa mère qui dirigeait le fameux établissement "La lune bleue" et avec ses premiers émois d'adolescent.

Donc Anna est à la recherche de ses plus anciens souvenirs, Michael accepte de suivre son jeune partenaire à un festival "LGBT" et Brian file le parfait amour avec une belle ronde de son âge !

Autant dire qu'il vaut mieux avoir lu les huit volumes précédents pour apprécier ce récit tout en souvenirs, mais Maupin a gardé son merveilleux talent de conteur et ce roman gagne en tendresse et en nostalgie ce qu'il perd en "déjanté". J'espère que l'auteur nous offrira une suite à cette saga et nous permettra d'accompagner ses personnages pendant encore quelques années !

Grand plaisir que de retrouver l'équipe presque au complet (il manque Mona...). Les années passent et les temps changent, mais les personnages restent, toujours aussi attachants.

Découverte de ce grand festival américain le "Burning Man", qui se passe au milieu de désert, dans le Nevada. Comme un nouveau personnage.

Ana Madriga est au centre e ce nouveau tome. On revit sa jeunesse, on découvre son histoire, l'origine de son nom.

Beaucoup de sensibilité, une lecture addictive. Très bon tome (mais il fat avoir lu les autres il me semble).

Anna Madrigal, 92 ans, est le personnage central des Chroniques de San Francisco dont j'avoue jusqu'ici n'avoir lu qu'un opus, en dehors de celui-ci. Anna était jadis Andy, un jeune homme élevé dans une maison de passe, par Mona, une mère peu maternelle. Très entouré par les prostituées qui travaillaient là, Andy voulait déjà être une femme et désirait le jeune Lasko, son voisin de seize ans. Les choses ayant mal tourné, Lasko est mort et Andy, devenu Anna, s'accuse encore de sa disparition. Dorothy, la prostituée amie d'Andy a eu un enfant de Lasko. Entourée de plusieurs de ses amis, Anna entreprend un voyage vers une fête déjantée dans le Nevada et renoue avec son passé. Sa vie a été mémorable. Elle a beaucoup oeuvré pour autrui. Ce livre évoque un personnage arrivé au terme de sa vie, mais qui reste fort et lumineux et inspire beaucoup ceux qui gravitent autour d'elle...
Un livre à l'univers chatoyant où les événements s'enchaînent très vite et qui reste une belle lecture car tout est très maîtrisé dans ce récit et tout sonne juste. On y retrouve un certain nombre des personnages clé des Chroniques, que beaucoup décriront bien mieux que moi, surtout ceux qui connaissent la saga.

Comme tous les ans, il est le livre qui accompagne mes vacances d'été, et cela depuis 9 ans. Cette année n'a pas dérogé à la règle, et j'ai encore une fois pris beaucoup de plaisir à retrouver tous les Amis du 28 Barbery Lane et cette fois-ci avec en prime l'enfance de Mme Madrigal, ce passé que l'on découvre avec un vrai plaisir et qui permet de répondre à de nombreuses questions que j'avais, sur le personnage pivot de cette formidable Saga. Je le termine avec regret, car je sais que l'été prochain je n'aurai plus d'autre Tome à lire (sauf surprise de la part de l'auteur). Mais ceux qui on aimés les précédents, ils ne seront pas déçus .

Un nouveau volet des aventures de barbary lane et toujours,tome apres tome,la meme inventivite et les mêmes surprises page apres page sans jamais tomber dans le cliché vulgaire.L'auteur maitrise son sujet comme personne et nous donne a lire une histoire rafraîchissante et tres credible.

C'est avec une profonde tristesse que je quitte Anna Madrigal et sa famille. On s'attache à ces personnages qui nous font traverser plusieurs décennies avec humour, souvent, et avec tristesse, parfois.

Anna Madrigal est proche de sa fin de vie. Afin de ne rien regretter et de rien laisser derrière elle, elle fait le récit de sa jeunesse, de son autre moi qui n'est autre que Andy, de ce chemin qui l'a mené à être celle que l'on connaît et adore, Anna. Dans sa quête elle est accompagné de Brian (enfin casée).
En parallèle Mickael vit toujours le parfait amour avec Ben mais il doute toujours et encore. Changera-t-on vraiment notre Mickael?
Shawna a passé un cap dans sa vie, elle désire être maman. Elle veut combler son rêve seule sans mère, va-t-elle aller jusqu'au bout de son idée?

Dernier tome de cette saga.
En général, je pleure la fin d'une épopée parce que je sais que les personnages vont me manquer car j'ai envie de les retrouver.
Là ce tome a réussi à me gâcher ce plaisir, je n'y ai pas retrouvé le ton habituel, ce mordant. L'histoire est centrée sur Anna, certes il était temps qu'on comprenne son passé mais là aussi il manquait le petit truc des premiers tomes.
On passe à côté des autres personnages, l'auteur esquisse un début d'histoire pour la laisser ensuite sans fin.

Bref à moins qu'il y est un dixième tome (ce dont je doute), ce tome m'a décu, d'autant plus que j'adorai cette saga.

Toujours un bonheur de retrouver nos vieux amis de Barbary Lane. Quelle déception toutefois que cette traduction pénible à lire! L'usage du passé composé rend la lecture désagréable, heureusement qu'on les aime!